•Prise De Note•

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Le temps est maussade, la pluie tombe sans fin
Et je me sens perdue, seule avec mes chagrins
Mon cœur est vide, il ne bat plus qu'à moitié
Comme une âme éteinte, sans vie, condamnée à errer

Le ciel est sombre, les nuages gris tourbillonnent
Et je m'enfonce peu à peu, dans les abysses qui m'étonnent
Je suis réduite à néant, un petit rien dans l'univers
Un être sans importance, ignoré par la Terre entière

La brume envahit mes pensées, elle m'emplit de tristesse
Et je n'arrive pas à m'en sortir, dans ce brouillard d'intenses détresses
Je suis comme la flamme qui s'éteint doucement, lentement
Invisible, sans espoir de voir le jour, ce jour qui meurt tellement

Le vent souffle fort, emportant mes souvenirs
Et je reste seule, avec mes larmes et mes soupirs
Je voulais être quelqu'un, une personne heureuse et donnant
Mais la vie a été si cruelle, que j'en suis là maintenant

Le temps est maussade, et je suis morte de l'intérieur
Un cœur brisé par les épreuves, un corps qui ne sert plus à rien
Je suis un fantôme sur cette Terre, une ombre parmi les vivants
Sans but, sans direction, sans folies, sans élans

Le temps n'efface rien, les cicatrices restent là
Comme des traces indélébiles dans mon âme déjà torturée
Je me sens comme un bateau abandonné, battu par les flots
Naufragé sur les rives de mon existence en lambeaux

La pluie cesse, le soleil apparaît, mais je ne sens rien
Je suis juste là, muette, sans la moindre lueur en mon sein
L'espoir a disparu, enfui dans un recoin de mon cerveau
Je suis vide, telle une coquille vide qui erre sans repos

Le temps est maussade, il est le reflet de ma personne
Une mort intérieure qui se propage lentement, un mal qui bourdonne
Je suis un être devenu sans vie, sans âme, sans sourire
Voguant dans un monde qui m'indiffère, qui me pousse à périr

Les heures passent, les jours s'écoulent, mais je ne vois rien
Je suis aveugle, sourde, muette, sans la moindre lueur qui vient
La vie est si dure, si amère, qu'elle m'a vidé de toutes mes forces
Je suis juste une ombre dans l'univers, un être venu d'une autre écorce

Le temps est maussade, et moi je suis seule face à mes tourments
Abandonnée par une vie que j'ai tant aimée, qui m'a trahie indubitablement
Je suis une âme en peine, un cœur brisé par les coups du sort
Qui cherche en vain le bonheur, ce bonheur qui fuit, qui se mord

Le temps est maussade, mais c'est le miroir de mon âme morte
Une âme qui se tait, qui ne crie plus, qui ne ressent plus la sorte
Je suis juste là, figée dans ma douleur, à attendre une lumière
Au milieu des tempêtes, des orages, des cris, des éclairs

Le temps est maussade, mais je suis devenue indifférente à tout
Les sourires, les rires, les joies, ne sont plus que des mots partout
Je suis une âme en perdition, une âme qui cherche le sommeil éternel
Afin de fuir cette vie sans espoir, ce destin qui m'aime pas, fatalement cruel

Le temps est maussade, une tristesse profonde qui m'emporte
Je suis morte en moi, prisonnière de mes chagrins, de mes remords, de mes sorts
Je ne suis plus, je n'existe plus, je ne vis plus, je ne pense plus
Je suis juste là, une page vide dans un roman qui s'est tû

Le temps est maussade, et je suis simplement l'ombre de moi-même
Une existence qui n'a plus de sens, une vie qui se meurt, qui s'éteint même
Je suis une rêveuse qui était atteinte d'une terrible maladie
La maladie de l'absence, celle qui finit par tuer, sans même un cri

Le temps est maussade, et je suis devenue la reine des solitudes
Une personne qui marche seule dans un désert de certitudes
Je suis partie en quête de l'infini, à la recherche d'une vérité
Mais je n'ai trouvé que le vide, la fin, cette chute inéluctable, fatale, pas méritée

Le temps est maussade, une mélancolie qui me suit partout
Je suis une âme en fusion, qui souffre, qui pleurniche, qui réalise son tout
Je regarde le ciel, j'aperçois les étoiles, mais rien ne me touche
Je suis là, morte en moi, prisonnière du malheur qui me brosse

Le temps est maussade, une pluie qui tombe sans cesse
Je suis celle qui a tout perdu, la fille des jours de tristesse
Je suis la livide, la morte, celle qui exprime sans besoin
Je suis une âme en souffrance, au cœur brisé, au corps terni, déçu... qui va vers sa fin.