KALISTEN I et II [TERMINEE]

10 - La vérité

Lara

TW: Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je vous demande donc d'en prendre considération avant de commencer votre lecture.
(suicides, viols, drogues, violences,sang)

Son arme me visait, il était là totalement ivre devant Kalisten et moi. Les rires qui sortaient de la maison quelques heures auparavant s'étaient transformés en silence pesant.

— Lara montes s'il te plaît

Je ne pouvais plus respirer. J'allais tomber ou même faire une crise de panique tellement son arme me faisait peur. Ce soir là Anderson n'avait plus rien d'humain. C'était un monstre. Un montre qui me menaçait. J'avais peur pour moi mais j'avais aussi peur pour Kal, il n'était pas armé. Il n'avait rien.

— Si elle bouge je tire

Kalisten s'approche un peu plus de son frère. Ils se défiaient du regard.

— Tu n'en feras rien

Anderson riait. Kal ne le prenait pas au sérieux, et il avait tord de ne pas le faire.

— Reviens à la réalité mon frère, tu es un peu trop proche de cette fille, tu risquerais de nous faire tous tomber avec toi alors je suis venu t'arrêter en lui racontant toute la vérité.

Kalisten, me fixe. Puis il se met à rire.

— Tu veux lui dire que si elle se faisait violer c'était à cause de notre famille ? Tu veux lui dire que son père était obligé de faire ce qu'il a fait parce que je venais m'assurer qu'elle se faisait bel et bien violer ? Et bien vas-y dis lui. Je n'en ai tellement rien à faire de cette pauvre fille.

De l'autre côté du salon je regardais Kalisten. Il riait. Il souriait. Il s'était moqué de moi.
Ces mots me reviennent tous en tête.

« je suis peut-être ton ennemi Lara »
« je t'entraînes à te battre pour que tu puisses être à la hauteur de ton ennemi à l'heure venue »

Je ne pouvais pas y croire .. je ne voulais pas y croire. Il ne pouvait pas, ce n'était pas lui. Moi je le connaissais, il était doux et lorsqu'il était malade il aimait écouter la pluie tomber. Il protégeait Kaki plus que tout. Il était bon, jamais il n'aurait pu me laisser me faire violer, jamais il n'aurait pu commander ça. Jamais. Il a tué pour moi. Il ne pouvait pas être le héros et le bourreau à la fois. Si, bien sur que si.

TRAÎTRE TRAÎTRE TRAÎTRE
Je l'ai laissé m'embrasser et me toucher. Je l'ai laissé .. je l'ai laissé s'approcher de moi et je lui ai donné ma confiance.

— Je ne crois pas en ton stupide jeu Kalisten, ta dernière carte c'était de dire la vérité et voilà tu viens de la dire mais je pense que tu tiens à elle bien plus que ce que tu veux me faire croire

Kalisten ne me regardait plus. Depuis qu'il avait prononcé ces mots il était dos à moi. C'était comme s'il ne voulait pas assumer mon regard sur lui. C'était comme s'il ne voulait pas faire face a ma déception.

— Je n'en ai rien à faire de cette fille.

Mon cœur venait de se briser. Je pense que nous savons que nous aimons que lorsque notre cœur nous fait mal, lorsqu'il se brise à en crever. Je ne pouvais pas croire ses mots. Je ne pouvais pas croire que c'était les siens. Pourquoi étais-je aussi blessée ? À part des baisers il ne s'était rien passé entre lui et moi. Pourquoi j'avais l'impression qu'une partie de moi n'allait pas tarder à me lâcher ?

MORT MORT MORT
Pour moi il était mort.

Anderson le dévisageait. Je ne parlais pas, les larmes coulaient sur mon visage. Je ne pouvais plus cacher ce que je ressentais. Je pleurais derrière Kalisten comme si j'étais une pauvre gamine, comme s'il en avait quelque chose à faire de moi. En écoutant mes pleurs le grand brun se redresse mais il ne me regardait toujours pas.

— Alors si tu n'en a rien à faire je me permets

Il sort son pistolet et en un instant il appuie sur la gâchette. Un énorme bruit résonne dans toute la maison. Du sang, du sang de partout. Je tombe à terre, le choc était trop violent. Anderson prend la fuite en me laissant seule avec Kalisten qui lui, se vidait de son sang. Il l'avait fais.
Il s'était mis devant moi, il avait pris cette balle pour moi.
J'en avais plus rien à faire.

MORT MORT MORT
Pour moi cet homme était mort.

Je le laisse dans son sang,  je prends de l'argent et des affaires dans le salon pour prendre la fuite.

Je repasse dans le salon et il était toujours entrain de se vider de son sang.
Je me penche vers lui, puis je lui chuchote à l'oreille « Je te déteste »

Je me redresse et j'essuie mes larmes, il ne les méritaient pas. Je le détestais plus que tout au monde.

— Lara, je.. je ..

Il se vidait de son sang et le voir souffrir ne me faisait pas du bien mais il n'était pas mon héros, il était mon bourreau. Je me lève pour partir. C'était de cette façon que notre histoire allait se terminer, n'est-ce pas ?

— C'est toi l'ange ?.. l'ange ? .. je t'...

Il venait de dire les mots interdits. Mais je ne le croyais plus. Je ne pouvais pas non plus le laisser mourir alors je décide de prendre son téléphone et d'envoyer un message à Eden.

« Kalisten est en danger, tu dois venir il est entrain de se vider de son sang. Quand tu seras arrivé je serai déjà partie. Ne cherche pas à me retrouver. Merci d'avoir été mon ami»

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Chapitre très court, dorénavant tous les chapitres feront 5000 mots
Maintenant que l'univers de Kalisten s'est mis en place qu'en pensez vous ?

IG : BELLALIARF