KIARA
Le soleil sur ma peau réchauffait mon cœur, le sourire de mon grand-frère m'aidait à accepter mon sort. Je ne voulais pas devenir un ange, enfin si... j'ai toujours aimé les anges et le ciel. Mais ce que j'aime le plus sur cette terre c'est Kakal et même s'il essayait d'être fort devant moi je voyais bien qu'il souffrait.
— Allez minimoys tu dois aller avec tonton Eden parce que je dois parler à Lara d'accord ? dit-il en me portant jusqu'à la chambre d'Eden.
J'aimais savoir qu'il avait Lara. Elle est belle et gentille, Kakal méritait une vraie princesse et Lara ressemblait à une vraie princesse. J'aimais sa voix et j'aimais quand Lara se confiait à Kaki et à moi, j'avais l'impression de compter pour elle, elle aimait bien nous raconter comment mon frère la faisait sortir de ses gongs. Je n'avais eu que très peu d'amis et Lara faisait partie de mes amies. Elle faisait partie de la Team Sucre. Je l'aimais beaucoup et Kakal l'aimait énormément même s'il ne lui disait pas.
Tonton Eden n'était pas dans la maison alors je fixe mon frère se diriger timidement vers la chambre de Lara mais elle lui ferme la porte au nez. Je le fixe en riant. Il a dû vraiment l'énerver cette fois. Il ne savait pas s'y prendre avec les femmes. Elle semblait fâchée et très en colère contre lui. Il me voit entrain de se moquer de lui puis il se met à rire. Il se gratte la tête et il s'approche de moi.
— Bon vas-y je sens que tu veux me conseiller, je sens que la seule femme capable de me conseiller a envie de me faire une bonne leçon de morale alors je t'écoute Kiki, qu'est-ce que je devrais faire selon toi ?
Est-ce que j'avais chaud ? il faisait chaud ? Non...en Angleterre il ne faisait pas chaud. Je m'accroche à mon frère. Ma tête tournait légèrement.
— Tout va bien minimoys ? dit-il inquiet.
Il me porte jusqu'à sa chambre et je me pose sur son lit. Je ne devais pas lui montrer que je souffrais, je ne devais pas lui montrer que j'avais mal. Je devais tenir cette semaine pour lui, je ne me voyais pas passer ma dernière semaine sans Kakal alors un petit sourire vient se plaquer sur mon visage. Fais semblant Kiara et montre leurs que tu es solide.
— Je suis juste désespérée parce que je me demandes comment tu vas faire quand je deviendrai un ange hein Kakal ? Tu crois que je pourrais te répondre quand tu me demanderas des conseils ?
Il clignait des yeux. Il s'assoit sur son lit puis il me prend dans ses bras. J'aimais les câlins de Kakal. Ils étaient réconfortants. C'était décidé, j'allais mourrir dans ses bras parce qu'avec lui je n'avais pas peur de m'envoler. Mais je ne voulais pas ... je ne voulais pas m'envoler sans lui. Est-ce que je continuerai de le voir .. est-ce que je ...
Des larmes coulèrent tout le long de mes joues. Il me fixait et ses yeux devenaient de plus en plus rouges. Il luttait et moi je n'arrivais pas à lutter. Je n'avais jamais accepté mon sort... au final... la maladie me faisait mal, papa me faisait mal, maman me faisait mal mais Kakal lui, il réparait mon cœur, il n'était pas le seul à le faire parce que tonton Eden était là, Ander était là, Lara était là et ma petite Kaki était là aussi. Ils étaient là avec moi et moi j'étais ici entrain de pleurer. Je devais profiter avec eux.
— Kiki mon petit ange tu veux bien me regarder ?
Kakal prend mon menton et il essuie mes larmes grâce à son pouce. Je le fixe tout en essayant de calmer mes larmes.
— Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu peux tout me dire tu sais mon petit ange ?
— Je ne veux pas être égoïste mais je ne veux pas partir loin de toi, je veux rester ici avec toi pour toujours mais je ne veux pas que tu deviennes un ange comme moi parce que je veux que tu sois heureux Kakal, et puis je sais que Kaki t'a mordu pour de faux et je sais que je raterai ta vraie transformation mais c'est pas grave je te promets... mais mon cœur ne veut pas cesser de battre s'il n'est pas avec le tien...je ne veux pas être dans le nuages si je ne peux pas être dans tes bras ...
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KALISTEN I et II [TERMINEE]
RomanceAujourd'hui à Londres. La peur envahissait mon corps, celui qui m'avait kidnappé se trouvait maintenant face à moi. Ses yeux noirs ne me lâchaient pas. J'étais par terre sur ce sol froid comme si j'étais un vilain déchet. La pièce était très sombre...