KALISTEN I et II [TERMINEE]

35 - Le Mal

Kalisten

TW: Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je vous demande donc d'en prendre considération avant de commencer votre lecture.
(suicides, viols, drogues, violences,sang)

Ses yeux me dévisageaient à l'autre bout du couloir.
L'homme qui forçait Eden à la regarder se faire violer c'était un membre de sa famille et elle l'ignorait.
Je venais de lui briser le cœur quelques minutes plus tôt et elle était là dans le couloir de la maison à me regarder.
Elle avait un sac à la main, elle comptait probablement partir.

Mon cœur battait de plus en plus fort. Elle allait partir ? Non. Elle ne pouvait pas partir.
Je ferme doucement la porte de la chambre de Kiki puis je m'avance vers Lara.

— Il est deux heures du matin, retourne dormir et range-moi ce sac

Elle se plaque contre le mur puis elle me dévisage.
Elle était en colère, très en colère.

— Je vais partir Kalisten

Elle commence à avancer dans le couloir sans même me lancer un regard.

— Non tu ne pars nulle part

— Bordel tu es bipolaire ma parole, un jour tu me veux et le lendemain tu me jettes tu veux quoi à la fin ?

Elle s'approche de moi. Lara criait. Qu'est-ce que j'aimais ça.

— On discute dans ma chambre Lara là tu vas réveiller tout le monde.

Elle fait demi-tour pour rentrer dans ma chambre. Je rentre après elle en fermant la porte derrière nous.

— Vas-y exprime ta colère princesse

— Putain mais tu vois c'est ça le problème avec toi, tu m'allonges sur ce plan de travail et ensuite tu me rejettes, tu dis que je suis ta princesse et après je suis la cretine ou même l'idiote

— Tu n'aimes pas ces surnoms ?

Je m'approche d'elle en riant. Je la trouvais absolument magnifique énervée.

— Tu te fiches de moi Kalisten ?

Je ne devais pas la laisser partir. Je ne pouvais pas être loin d'elle. Je voulais toujours garder un œil sur cette femme.

— Non .. non mais euh c'est marrant de te voir en colère je trouve

Elle me dévisage puis elle s'assoit sur mon lit avant de continuer son discours

— Tu m'as blessé ce soir

Je savais que je l'avais blessée mais moi aussi je l'étais.

— Tu m'as blessé aussi

Elle ne comprenait pas pourquoi je disais ces mots, mais je le savais qu'au fond de moi je ne pouvais pas croire qu'une personne puisse réellement m'aimer.

— J'ai fais quoi ?

— Tu m'as menti

— De quoi tu parles ?

— Tu m'as dis que tu m'aimais

Je viens m'assoir à ses côtés et je retires mon pull. Ses yeux ne quittaient pas mon torse et j'aimais la déstabiliser.

— Et je le pense

— Tu le penses ?

— Oui je le penses Kalisten arrête d'en douter

— Ok alors redis-le moi

— Je ..

— Non, je veux que tu montes sur mes genoux et que tu fasses face à moi pour me le dire