Chapitre 21

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السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته

Sarah est morte. Quelqu'un l'a tuée. De ce que j'ai entendu, certains des hommes du réseau sont des infiltrés qui travaillent pour Aymen. Ils s'en sont pris à elle pour me sauver.

Le réseau commence à se dissoudre. C'est parfait.

Me voilà posée en salle de permanence avec Aymen. Il vient de m'avouer qu'il est ami avec deux de mes cousins paternels: Hakim et Karim.

Hakim est le fils de l'une de mes tantes paternelles. Il a 35 ans. Depuis petite, je le considère comme mon cousin préféré puisqu'il s'agit du grand frère que je n'ai jamais eu la chance d'avoir. Je suis sa princesse comme il le dit souvent. Physiquement, il est grand, le teint matte, les yeux noirs, une petite barbe accompagnée d'une fine moustache et il est assez imposant. Il n'est toujours pas marié et ça me brise le cœur.

Karim est le fils de l'un de mes oncles paternels. Il a 19 ans. Je ne lui adresse jamais la parole mais c'est vraiment quelqu'un de gentil, de respectable et de pudique. Il m'embêtait souvent quand j'étais petite mais je l'apprécie quand même, sans plus. Physiquement, il fait une tête et demi de plus que moi, il a les yeux gris clairs, le teint pâle et il a une petite barbe.

Aymen: Ne t'inquiète pas, il ne savent pas que je te connais.

Je soupire de soulagement.

Moi: Hakim franchement c'est grave mon sang, il est trop gentil.

Aymen contracte la mâchoire et serre les poings.

Il se lève et quitte la salle de permanence. Je le connais, il va dans notre endroit secret, un couloir que presque personne n'emprunte. Il ne veut pas se faire entendre. Je prends mon sac et le suis.

Arrivés dans le fameux couloir, nous nous regardons en silence et il finit par s'adosser contre le mur. Ses yeux verts brillent encore plus grâce à la lumière qui émane du Soleil provenant de l'une des grandes baies vitrées du couloir.

Moi: Pourquoi tu es encore énervé, Aymen?

Je me mets en face de lui et essaye de lire en lui, mais, c'est en vain.

Aymen: CE FILS DE P*TE! IL EST EN SANG SUR TOI! HAKIM, IL TE KIFFE!

Je me fige. On parle du même Hakim là? Hakim ********? Mon cousin? Mon grand frère? Mon sang?

Il a presque l'âge de mon père! On partage le même sang!

Je ne suis pas choquée du fait qu'Aymen soit jaloux puisqu'il éprouve des sentiments pour moi. Je voulais abandonner cette amitié mais Khelti m'a supplié de rester. Et puis, après tout ce qu'ils ont fait pour moi, le laisser serait me montrer comme étant ingrate.

Moi: Aymen, c'est bon. Ce n'est pas grave.

Si, c'est très grave même.

Moi: Tant qu'il le laisse pour lui et qu'il ne m'approche pas, je ne dirai rien. Je ferai comme si de rien n'était.

Aymen sort son téléphone de sa poche et me le lance. Je l'intercepte de justesse. Je le déverrouille. C'est assez simple puisque son code n'est autre que ma date de naissance.

Je vais dans les messages et voit une discussion entre Hakim et lui.

Plus je lis les messages, et plus mon rythme cardiaque s'accélère.

Riham - La souffrance d'une âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant