Chapitre 23

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السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته

Je jette un coup d'œil du haut des escaliers. Aucune trace de mes parents ni d'Ayoub.

Aucune hésitation ne s'empare de mon esprit. J'appelle directement cet homme.

Je me mets à la fenêtre en pensant qu'il ne me répondra pas. Mais, au bout de la troisième sonnerie, il daigne enfin décrocher.

Inaya sort de la chambre pour aller manger dans la cuisine. C'est parfait. Elle n'a pas besoin d'entendre la conversation.

Moi: Enfin.

Je l'entends sourire derrière le téléphone.

Adil: Bah alors, Riham? Ça va? Comment tu vas?

Je serre le poing. Il ose me demander si je vais bien? Il est sérieux?

Je l'ignore volontairement.

Moi: Qu'est-ce que tu me veux?

Je n'ai pas le temps d'être polie avec ce type d'homme.

Adil: Je te veux toi.

Je déglutis. J'espère qu'il n'a pas entendu ça.

J'essaye de reprendre une certaine contenance.

Le vent qui caresse mon visage m'aide à me détendre. Je le sais, je n'ai pas le droit de me détendre. Je n'ai pas le temps de me détendre. La vie de beaucoup de personnes, dont la mienne, dépendent de moi. Mais mes problèmes de cœur vont s'aggraver si je continue de m'infliger toutes ces douleurs.

Moi: Je ne vais pas passer par quatre chemins, Adil. Premièrement, aies bien honte de ce que tu as infligé à Aymen. Honte à toi, vraiment. Deuxièmement, je ne te connais ni d'Adam ni d'Eve alors je te conseille fortement de te tenir très éloigné de moi. Troisièmement et dernièrement, la prochaine fois que tu touches à ma petite sœur tu auras affaire à moi.

Ce ne sont pas des menaces balancées aléatoirement. Je compte les mettre à exécution. Personne ne touche à mes proches.

Se trouvant en face de moi homme ou pas homme, je ne céderai pas.

Jamais.

Adil: Pour Kamélia et Layana, dis-leur de se contrôler. Pour Inaya, je continuerai de la tabasser tant que tu ne feras pas cette lettre.

Je grince des dents. Il souhaite vraiment une lettre. Mais pour quoi faire?

Adil: Tu sais quoi? Laisse tomber pour la lettre. Tu vas me faire mieux que ça. Tu vas te faire passer pour ma p*te personnelle.

Pardon? Dites-moi que ce n'est qu'un cauchemar. Réveillez-moi...

J'espère avoir mal entendu. J'espère avoir mal entendu à cause du vent.

Il me tient à la baguette. Il use de ma petite sœur pour me faire du chantage. Ce n'est qu'un lâche.

Moi: Répète?!

Adil: Tu as très bien entendu. Heureusement pour toi, tu feras juste semblant. Je veux juste que tu m'envoies des messages bien chauds et que tu répondes aux miens comme si c'était réel. Tu dois me montrer que tu as envie de moi. Mon frère se moque de moi parce que je suis encore puceau.

Moi: Mais estime-toi heureux! C'est haram la fornication!

Adil: Ta gu*ule. Tu seras ma p*te personnelle et c'est tout.

Riham - La souffrance d'une âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant