quarante-six

14 1 0
                                    

Fumée.

La fumée ensorcelle mes pupilles soeurs,
Doux nuage de vapeur qui glorifie la passion des coeurs,
L'air renferme une volupté nouvelle mais inconnue,
Sentiment indescriptible d'imagination à nu.
La nouvelle célébration de la jeunesse,
Fougueuse envie de révolution sans délicatesse,
Drogue, fumée de misère et de tourments,
Qui surviennent lors du souvenir des désirs par fragments.
La fumée blanche qui sort de ma bouche tourbillonne,
Dans une atmosphère où les chagrins m'abandonnent,
L'irréel prend la place du réel,
Il s'effrite,
Il tourbillonne dans la fumée de cigarette,
Aspiré et recraché,
Revit et meurt de nouveau.
Je me retrouve dans la futilité du temps,
Quantification de la création et de la destruction,
Qui se produit dans mon corps nouveau-né,
Je détruis mes poumons mais cette fumée m'ensorcelle.
Elle s'évapore dans l'air et s'accroche à ma peau,
Se cache dans ma mémoire et dans mes pensées noires,
Cette fumée apparaît dans mes rêves et mes cauchemars,
Elle me fascine et me terrifie à la fois,
Je l'ai goûtée et je l'ai hais tant,
Je l'ai aspirée et j'en reveux,
Passion intestinale, passion animale,
Elle est interdite,
Elle me dégoûte,
La fumée,
Elle me fascine,
Elle danse dans les profondeurs,
De mes pupilles.

23/03/2024

Je ne fume pas. Mais j'ai fumé avec un ami qui ne fume pas non plus. C'était à la soirée d'anniversaire de son père. Nous avons fouillé dans le bureau de sa mère pour prendre sa cigarette électronique. Il a commencé à fumer, alors j'ai essayé. Pourquoi ? Parce que la fumée blanche m'hypnotisait. Je n'ai rien ressenti physiquement, ni du dégoût, ni du plaisir. Mais la sensation visuelle était jouissive pour les yeux. J'aimerais réessayer mais il est vrai que ça me fait peur.

Poèmes pour des inconnusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant