Chapitre 13

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Je dois poursuivre mon enquête malgré les papillons qu'il fait naitre dans mon ventre et pour ça, il me faut son empreinte digitale. Je peux la prélever sur son verre afin d'ouvrir le coffre et voler toutes les preuves dont j'ai besoin. Je pose mes lèvres sur celle de Giorgio et prélevé son empreinte sur son verre discrètement.

"- Quelle insolence ! Tu prends ce que tu veux... j'aime ça !" Il dit.

Je lui adresse un sourire malicieux, une bonne chose de faite.

"- Que veux-tu ? je suis comme ça ! Je n'attends pas toujours qu'on me donne l'autorisation." Je dis.

Je lui vole un autre baiser, plus léger cette fois et m'assure que j'ai réussi mon coup. Oui, j'ai l'empreinte complète, super. Je range l'adhésif en faisant mine de chopper mon petit miroir de poche pour vérifier mon maquillage.

"- Ah Batticuori, tu m'enchantes." Il lance.

Lui aussi malheureusement pour moi et mon cœur qui risque d'en prendre un coup, enfin si je m'en sors en vie.

"- Tu connais la signification de batticuori, non ? Ou je vais commencer à douter de tes origines italiennes ! Il ajoute.

- Cœur battant. Evidemment que je le sais ! Par contre ne me demande pas si je sais pourquoi tu m'appelles comme ça, je ne parle pas le Gino couramment." Je dis.

Il me sourit, amusé. Je sais que quand je l'appelle Gino, il baisse les armes. Il attrape ma main et la pose sur son cœur.

"- Vraiment ? Ça ne te parle pas là ?" Il demande.

Son cœur bat paisiblement sous ma paume, contrairement au mien qui s'emballe. Sa prise sur ma main, son toucher... j'en veux plus. Je veux que ses mains me parcourent, qu'elles me désirent autant que je le désire. Il laisse échapper un petit rire rauque.

"- Mais plus que ça, c'est aussi le nom d'un biscuit que j'adorais quand j'étais enfant. Il provoquait le désir, comme toi ! Et tes lèvres... elles sont aussi douces et sucrées qu'un batticuori. Il dit.

- Je suis touché, je préfère qu'on me compare à un gâteau qu'à une fleur. Je dis.

- Je préfère aussi manger un batticuori plutôt qu'une rose. Surtout s'il est fait maison. Il lâche.

- ne me dis que tu as aussi préparé le dessert ? Je lance.

- Je ne te dis rien. Tout se mérite, tu le sais..." Il répond.

Je sais que je ne vrais penser qu'à mon enquête mais là, tout ce que je veux, c'est me blottir dans ses bras. Je veux que nous soyons juste Gino et Nora, non Maccini et Francesca. Pourtant, je dois pas céder.

"- N'essaie pas nier ce que tu ressens. Je sens ton pouls sous ma main, et je vois tes lèvres trembler." Il dit.

Il se rapproche de moi et mon corps frissonne à cette proximité.

"- M'autoriserais-tu à ce qu'on passe directement au dessert ? Je brule d'envie de gouter ta douceur..." Il ajoute.

Je devrais le repousser, je devrais m'en aller, j'ai ce que j'étais venue chercher, mais je n'y arrive pas. Voyant que je ne bouge pas, il se jette sur mes lèvres et m'embrasse avec passion. Il glisse sa main dans mes cheveux et la plaque ensuite à l'arrière de ma tête. Son autre bras s'enroule autour de ma taille. Sa bouche glisse ensuite dans mon cou. Ses baisers ont un gout d'urgence, comme s'il était affamé et que seul mon corps pouvais combler son appétit.

D'un large geste de la main, je balaie la table, envoyant les plats au loin. Il me regarde, impressionné par ma fougue. Je me positionne sur la table, laissant mes jambes lui suggérer de venir me conquérir. Il ne se fait pas prier pour se coller à moi. Je noue mes bras autour de sa nuque et m'empare de ses délicieuses lèvres. Je sens son désir pour à moi à travers nos vêtements. Je retire mon collier, je n'imposerais pas nouveau nos ébats à Ashton puis je mets fin à notre baiser et lui présente mon buste. Ma poitrine le réclame et il ne la fait pas attendre.

Giorgio et Francesca alias NoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant