Giorgio et Francesca alias Nora

Chapitre 16

Soudain, le chaos fait rage ! J'entends des cris et des sirènes à l'extérieur. Nino, a lancé le raid sur le casino.

"- Tu as gagné cette bataille mais j'ai remporté la guerre Giorgio. Quoi que tu entreprennes, il est trop tard. Je dis.

- Je ne perds que lorsque je le veux batticuori. Tu devrais le savoir maintenant... Je suis un battant, c'est pour ça que tu as succombé à mon charme, non ? Il dit.

- Il fut un temps où je pensais que tu te battrais pour nous, en fait. Qu'on pourrait être ensemble... Mais tu ne bats que pour toi-même. Tu m'as peut-être séduite mais je ne suis pas aveugle." Je réponds.

Maccini se tourne et se dirige à grand pas vers l'annexe. Il a compris qu'il n'y a plus rien à ajouter. Le Consigliere me salue de façon théâtrale et traine Ashton avec lui en direction de l'annexe.

"- Dommage que les choses se soient passé ainsi Francesca. J'avais vraiment espéré que tu pourrais faire partie de la famille. Nous aurions passé de bons moment ensemble, tu crois pas ? Enfin, maintenant tu nous as filé ce poids mort à gérer. Dit La Belva.

- Lâche moi ! T'imagines pas le procès que je prépare ! Je... Commence Ashton.

- Liber le et fous lui la paix. Si tu le laisses partir, je refuserai de la témoigner contre la famille. Je dis.

- Je t'interdit de parler de la famille traitresse !" S'énerve le bras droit de Maccini.

Puisque je ne pourrais pas le raison, je cours vers l'annexe pour leur bloquer le passage. Si Ashton entre dans cette pièce, je le perdrai et c'est hors de question. D'un mouvement sec Maccini me retient contre lui et me bloque fermement contre lui.

"- Il faut qu'on parle. En privé. Il dit.

- J'ai plus rien à te dire !" Je dis.

Le bruit sourd de l'annexe qui se referme resonne dans la pièce. La Belva et mon meilleur ami ont disparu... me voilà seule devant un Giorgio que je contrôle difficilement et avec lequel je n'ai plus aucune carte maitresse à jouer.

"- Ah non ? Rien du tout ?" Il demande.

Il caresse à nouveau ma joue, puis sa main glisse jusqu'à mon épaule. Ce contact est aussi léger qu'une plume et me fait frissonner.

"- Tu m'as fait croire que tu m'aimais et tu m'as trahi ? Et ça pourquoi ? Pour le sport ? Il lance.

- J'ai jamais dit que je t'aimais !" je dis.

J'avoue, c'est la mauvaise foi puisque j'étais sur le point de le dire juste avant que le chao éclate.

"- Ne l'as-tu pas dit encore et encore ? A chacun de tes baisers et à chacun de tes soupires de plaisir ?" Il dit.

La chaleur monte en moi.

"- Ok, je t'aime, j'avoue. Mais malgré tous mes efforts, tu ne vois toujours pas tes propres erreurs. Je voulais te sauver Gino, pas te damner. Je lâche.

- Une descente de flic pour toi, c'est un sauvetage ? Il demande.

- La justice finit toujours par l'emporter Gino. Je peux encore te sauver, tu dois juste payer pour te crimes. Tu l'as dit toi-même, je suis une excellente avocate. Tu pourrais agir avec la loi plutôt que contre elle. Je réponds.

- Pourquoi le ferais-je ? Je t'ai séduite parce que je transgresse les règles. Ton attirance dépend du fait que je suis le parrain, n'essaie pas de le nier. Je ne suis pas un bon samaritain et ce que tu aimes chez moi. Admets le batticuori. Il dit.

- Tu crois vraiment que c'est ça qui m'excite. J'aurais largement préféré me trouver un mec qui n'est pas un criminel notoire. C'est le frisson du danger qui m'a attiré vers toi, je le reconnais mais c'est homme derrière le parrain qui a pris mon cœur... Et je n'ai jamais attendu de miracle de ta part. Juste que tu reconnaisses l'utilité de la loi. Si tu penses que c'est le danger qui me plait, c'est que tu ne me connais pas. Je dis.