J'ouvrais les yeux, mais la lumière extérieure était agressive. Je plissais les yeux. J'étais allongée sur quelque de mou, l'air ambiant était doux. Je passais une mai sr mon visage. Les yeux grands ouverts, je regardais autour de moi. J'étais chez moi. J'étais habillé et puais l'alcool.
Tous les souvenirs me revinrent d'un coup. Gary, Alexander, le monsieur du SAMU et mon coup de folie. Je grognais. Génial, je faisais un burn-out et perdais la boule. Mais ça n'expliquait pas comment j'étais rentrée chez moi.
Je pris une douche et me changeais l'odeur de l'alcool me donnait la nausée. Lorsque j'eus fini, je m'emmitouflais dans ma serviette et cherchais un pyjama dans ma penderie. Une fois habillée avec un tee-shirt long et un short. Je pus enfin réfléchir et un élément me frappa. Comment je pouvais être chez moi ? Je m'étais évanoui dans la rue...
On toqua à la porte de ma chambre et sursauta. Ça devait être une blague, les amis de Gary n'avait pas pu me suivre...
J'attrapais le premier truc qui me passait sous la main, à savoir une lampe de chevet et ouvrit à la voler en jetant mon arme de fortune.
- Wow princesse respire c'est moi ! Je t'ai ramené chez toi. Me dit Alexander les mains en l'air.
Je le regardais désemparée.
- Mais bordel qu'est-ce que tu fous chez moi ? T'es venu finir le travail de Gary ou quoi ?
Il se mit à rire toujours les mains en l'air.
- Je t'ai ramené quand tu t'es carapatée de la supérette et que tu t'es évanoui. Qui t'a soigné à ton avis ? Me répondit-il en désignant le pansement sur ma tempe.
Je touchais ma tempe et constatai qu'il y avait un pansement à la place de la plaie.
- Et comment tu as su que j'habitais ici ? Demandais-je sur la défensive ?
- J'ai regardé sur ta carte d'identité. Ton adresse n'était pas loin de la supérette, vu que tu y travailles j'en ai déduis que ça devait être la bonne. Tes clefs étaient dans ton sac à main, je n'ai pas trop cherché.
Je le regardais sans trop comprendre ce qu'il se passait en réalité. Tout ce que je comprenais c'était qu'un homme avait franchi le pas de mon appartement. Je ne le supportais pas. C'était mon havre de paix. De plus, vu l'état de Gary, ce mec était dangereux.
- Merci de ton aide à la supérette. Je ne vais pas te retenir plus longtemps. Lui dis-je avec un air mauvais.
- Allons princesse, tu remercies ton sauveur comme ça. En plus, certains ont pensé que je te kidnappé dans la rue à fouiller dans ton sac et te porter jusqu'ici. Tu pourrais être plus reconnaissante.
Il commençait sérieusement à m'énerver. Mais je devais avouer qu'il avait raison sur une chose, il m'avait sauvé et aider. En plus de ça, il m'avait soigné et s'il avait voulu en abusé il aurait pu. Mais j'étais habillé en me réveillant exactement comme à la supérette et un « ravisseur » ne restait pas chez sa victime pour voir si elle va bien.
- D'accord, - je me détendis un peu -, merci de m'avoir ramené. Mais il va falloir arrêter de m'appeler princesse.
- Très bien princesse.
Il avait une lueur de défi dans le regard qui le rendait assez craquant. Mais les mecs très peu pour moi. J'avais vu encore aujourd'hui de qui ils étaient capables et cela m'a reconfirmé pourquoi il ne fallait pas s'en approcher.
Je passais à côté de lui, proche, trop proche, pour rejoindre mon salon.
- Est-ce que tu veux boire quelque chose ? lui demandais-je.
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La Clé des Mondes
FantasyAurore est une jeune fille pleine d'ambition. Première de sa promo pour les quatrièmes années de l'école vétérinaire, elle excelle dans tout. Mais les ennuis commencent à l'arriver d'Alexander. Même si elle le tient à distance, tout son monde sera e...