Chapitre 12

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J'étais seule au milieu des champs emplit de rage. Ce fichu Roi commençait sérieusement à me taper sur le système. J'étais seule, et pourquoi tient ? Pour convaincre un inconnu de mon talent ? J'allais lui montrer mon pouvoir il allait comprendre sa douleur !

Je tournais la tête à droite puis à gauche. Le soleil déclinait de plus en plus. Je regardais autour de moi. Je ne voyais rien à part des épis de ce qui ressemblait de blé fluorescent vert. Il y avait un arbre très loin dans le champ, qui agitait ses feuilles au gré du vent. Je laissais ma main courir sur les épis en m'enfonçant dans la prairie. Je commençais à avoir froid, le vent me paraissait glacial, maintenant que la nuit tombait.

Je réfléchis aux dernières paroles du Roi avant qu'il me m'éjecte du carrosse. Je devais trouver ce qui saccageait le champ. Mais il m'avait l'air en bon état. Je me concentrais sur le feu et l'invoquais.

Feu, aide-moi à me réchauffer et à trouver mon chemin pour résoudre ma quête.

Je sentis la chaleur se répandre dans mon corps. Puis une lumière au loin attira mon regard. Après ce qui me parut des heures de marche, mes muscles étaient douloureux, et j'avais l'estomac dans les talons. J'entendis de grands bruits, et des cris rauques. Je me cachais derrière un arbre et écoutait, en essayant de comprendre ce qu'il se passait. Je me risquais à lancer un regard pour observer la scène. Je vis un immense feu de joie et trois énormes hommes verts, aux traits déformés. Leurs dents dépassaient de leur bouches, ils étaient si grands, qu'ils étaient aussi hauts que les arbres, et portait un pagne en cuir autour de la taille.

- Il faut nous venger ! Cria celui avec une cicatrice à l'œil droit.

- Nous ne pouvons rien tant que les déesses sont là imbécile. Il nous faut attendre qu'elles partent. Ainsi il n'aura plus de protections. Le réprima celui qui avait une balafre au niveau de la lèvre inférieure.

Je tentais de me rapprocher. Mais je fis craquer une branche sous mes pas.

- Ils nous espionnent ! cria le troisième.

Je les entendis approcher, leur spas étaient lourds et faisaient trembler la terre. Ils reniflaient l'air. Je les voyais chacun si diriger vers l'arbre qui me servait de cachette. Chacun encadrant un côté. Je cherchais désespérément, une échappatoire. Mais rien ne me vint. Puis le silence et enfin un énorme craquement. Je m'accroupis et mis les mains sur ma tête. L'un des géants avait cassé l'arbre en deux. Des feuilles et des branches me tombaient dessus. Je sentis quelque chose attraper mes cheveux et me lever du sol. Je poussais un cri de douleur.

- Voilà la fouine. Nous devrions la tuer ! Rugit celui avec une cicatrice à l'œil droit.

C'est lui qui me tenait, il m'inspecta de haut en bas j'avais l'impression d'être à nue devant ces monstres.

- Nous devrions plutôt la ramener avec nous. C'est une femelle, cela pourrait nous aider pour l'offrande au chef. Répondis le troisième.

Il tira sur ma cape qui se déchira.

Air propulse mes ennemis loin de moi.

Terre retient les qu'ils ne puissent plus s'en prendre à moi.

Le vent se mit à hurler et projeta les monstres contre des arbres à cent mètres de moi. Dans sa chute le balafré me lâcha, je tombais sur mon poignet droit, j'entendis un craquement, puis un râle de douleur s'échappa de moi. Je vis au loin les monstres tenter de se dépêtrer du sol. J'étais très en colère. Après ce fichu Roi, je devais combattre des Hulk ? Cette blague.

Le vent m'enveloppa telle une armure, tandis que je m'approchais des monstres. La Terre tremblait sous les pas et la pluie commençaient à tomber.

- Alors Messieurs, c'est comme ça que vous accueillez une jeune femme parmi vous ? Demandais-je très calme.

La Clé des MondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant