Chapitre 8

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Je rêvais. J'étais sur la magnifique plage, de mon cauchemar. Je regardais l'océan s'échoua dans les grands de sables dorés. L'air était doux, le soleil au dessus de ma tête me réchauffait. Je portais une robe en voilage. Mes cicatrices avaient disparues.

Mes cheveux avaient aussi l'air d'avoir poussés. Je tentais de les discipliner lorsque des pas se rapprochèrent. Je me retournais, et fit face à quelqu'un que je connaissais déjà...

- Qu'est-ce que tu fais ici Alexander ? demandais-je en soufflant.

- Je suis venue te parler Princesse.

Il n'osait pas me regarder dans les yeux.

- Je sis désolée, lui dis-je. Je n'aurais dû te repousser. Tu as essayé de m'aider avec ma famille. Tu ne pouvais pas savoir.

Je triturais le collier qu'il m'avait offert. Je l'avais toujours sur moi, pour une raison qui m'était inconnue.

- Ecoute je n'ai pas beaucoup de temps. Il faut que je t'explique certaine chose. Me dit-il.

- On a tout notre temps. Je suis morte, je suis au paradis. Rien ne peut m'arriver ici. Mais est-ce que ça veut dire que tu es mort toi aussi ?

Je pris son visage dans mes mains. Il n'avait pas l'air blessé. Mais il paraissait très gêné, que je l'inspecte.

- Arrête ça, me dit-il en retirant les mains de son visage. Tu dois m'écouter deux minutes. Je ne suis pas morte et toi non plus. Tu as faillis, mais tu as été sauvé avant. Tu dois te souvenir de Lusignan. Sans ça, je risque de disparaître et bien d'autre chose avec ça. Elle n'est pas ce que tu crois. Elle veut te faire du mal. La dernière fois, elle a réussi.

- Qui ça elle ? lui demandais-je incrédule.

- Je n'ai presque plus de temps. Je vais changer à ton réveil. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis retenu par une malédiction, qui m'oblige à lui appartenir ici. S'il te plaît ne l'oublie pas. Je veillerais sur toi, mais j'ai besoin de ton aide.

Il replaça une mèche derrière mon oreille et sourit tristement.

- Elle ne supporte pas que je te préfère à elle...

- Qui ça ? Luna ?!

Il disparut. Je me retournais dans tous les sens pour le chercher. Mais j'étais à nouveau seule. Je finissais toujours seule.

*

* *

Je me réveillais sur ce qui ressemblait à un brancard. Une lumière m'aveugla. Je plissais es yeux pour tenter de l'éviter.

- Elle va bien grande prêtresse. Dit une voix féminine.

- Loué soit la déesse Mélusine. Répondis une autre femme qui me paraissait plus vieille. Laissez-la se réveiller et expliquer lui la situation.

- Bien Madame. Répondirent plusieurs femmes en chœur.

Je tentais de me relever, mais ma tête se mit rapidement à tourner.

- Rallongez-vous Altesse. Il vous faut du temps. Me dit une petite femme.

Maintenant que je pouvais ouvrir les yeux, je vis qu'elles étaient toutes vêtues d'une robe grecque blanche. Elles avaient aussi toutes les oreilles pointues. Mais où est-ce que j'étais tombée encore.

- Laissez-moi tranquille j'ai besoin de prendre l'air. Haletais-je.

Les couleurs autour d'elle étaient vives. Si vives que j'avais la migraine juste en posant mes yeux sur elles. Je me redressais et longeais un mur. Il était dur, froid, mais surtout lisse, on aurait du marbre.

La Clé des MondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant