Univers moderne.
Histoire que j'ai commencé il y a presque deux ans quand je n'allais pas très bien mais que je viens de finir. J'espère que ça plaira. PS: N'hésitez à faire un retour, je prends tous les avis :)
Clarke: étudiante, 20 ans
Bellamy: 24 ans
_____________________________________« Tu en penses quoi ?
- C'est-à-dire ?
- Allez Bell, comment tu trouves mon travail ?
- Honnêtement ?, ricane-t-il.
- Oui, honnêtement ! Je ne t'ai pas envoyé 10 pages tapées à l'ordinateur en te demandant un retour pour que tu me mentes !, je réponds avec impatience.
- Bien, alors assieds-toi s'il te plaît.
- C'est aussi nul que ça ?, prononçais-je avec une petite voix.
- Non ce n'est pas nul, mais comme tu l'as dit c'est 10 pages de travail et je sais que ça t'a pris du temps alors pose tes fesses sur le canapé et prend le temps d'écouter mes retours. »
Suite à ses paroles je m'installe sur le canapé du brun et pose mes yeux sur lui.
« Alors...
- Attends !, je l'interromps. »
Je me lève et cours jusqu'à la porte.
« Tu as si peur que ça ?, dit-il en me regardant et en levant un sourcil.
- Mais non abruti, je ne m'en vais pas, je vais juste prendre mon carnet et un crayon dans mon sac, qui se trouve sur le porte-manteau. Et pour ta gouverne, le porte-manteau se trouve juste à côté de la porte !, dis-je ironique car nous sommes chez lui.
- Bien sûr que je le sais, princesse, c'est mon appartement quand même ! »
Je récupère donc le calepin qui me suit partout ainsi qu'un crayon que je trouve au fond de mon sac, je repars ensuite m'asseoir à côté de lui sur le canapé.
« Tu comptes vraiment prendre des notes ?, me regarde-t-il ahuri.
- Non ! J'ai prévu de faire semblant d'écrire tout ce que tu me racontes parce que, encore une fois, je t'ai demandé ton avis sur mon travail mais je n'en ai rien à faire !
- Okay, on se calme la furie. Je ne sais pas ce que tu as mais ne te défoules pas sur moi.
- Alors arrête de me prendre pour une imbécile Bellamy ! C'est insupportable quand tu fais ça !
- Et toi tu es insupportable quand tu t'énerves pour rien !
- Super. Tu sais quoi, comme je suis si invivable, je vais rentrer chez moi ! »Je me lève avec fureur et pars en direction du porte manteau, j'attrape rageusement mon sac à main et y fourre mon carnet et mon crayon avec violence. Au moment où j'arrache ma veste en cuir du portant, je sens deux bras enlacer ma taille et un baiser dans mon cou. Je me débats en me tortillant dans ses bras puissants.
« Lâche-moi !, je hurle. »
Le garçon retire aussitôt ses bras de ma taille et lève les mains en l'air comme pour me montrer qu'il dépose les armes. Étant dos à lui, je ne le vois pas faire, par contre je le sens me lâcher et lui, m'entend et me voit prendre une grande bouffée d'air.
« Ne pars pas s'il te plaît, dit-il avec une voix tendre. Clarke, je ne sais pas ce que tu as exactement mais ne pars pas dans cet état. »
J'acquiesce mais ne bouge pas d'un pouce.
« Qu'est-ce qu'il se passe princesse ? »
J'inspire un grand coup pour ravaler les larmes au coin de mes yeux et que Bellamy n'entende pas ma voix vaciller.
« J'ai vu ma mère hier, dis-je sur un ton neutre malgré ma voix tremblante.
- Ça va ?
- J'en sais rien Bel .
- Tu veux en parler ?
- Je ne sais pas trop, dis-je avec une petite voix.
- Viens t'asseoir Clarke, s'il te plaît. »
Je secoue la tête de gauche à droite.
« Princesse, tu es au courant que je te connais par cœur. Je sais bien que tu pleures, là. »
Je renifle face à ça remarque et me tourne vers lui. Les larmes dégoulinent sur mes joues et son regard se fixe sur moi. Je le vois se rapprocher délicatement comme pour me demander l'autorisation de me prendre dans ses bras. Au lieu de lui répondre je me jette dans ses bras. Je le sens me serrer fermement et je laisse mes larmes couler. Je place ma tête dans son torse et me calme en écoutant les battements de son cœur.Après plusieurs minutes, je lève mon visage vers Bellamy et lui dis avec une voix enrouée à cause des pleurs.
« Désolée pour ton tee-shirt.
- C'est bon Clarke. Tu l'as juste mouillé., répond-il avec un petit sourire. Si on allait discuter ?
- D'acc. »
Bellamy dépose un baiser sur ma tête puis prend ma main et nous ramène jusqu'au canapé.
« Il s'est passé quoi avec ta mère ?
- Elle... m'énerve ! Attends, je développe. Elle fait toujours la même chose... Elle me demande de m'occuper de la tombe de mon père ou de payer les frais du cimetière comme si j'étais riche ou que je n'avais rien d'autre à faire... Pourtant, elle sait que je fais mes études, que je travaille et que je suis épuisée mais elle préfère s'occuper de son nouveau mec et de ses enfants à lui, plutôt que de moi ! Je veux dire, je sais que papa est mort et qu'elle peut passer à autre chose mais ça ne veut pas dire qu'elle doit me laisser tout faire seule...
- Viens là, princesse !, dit Bellamy en me prenant dans ses bras. Je peux te poser une question ? »
Je ne réponds pas oralement, mais j'acquiesce dans son cou. Je le sens frissonner face à mon action et en profite pour déposer un faible baiser dans son cou.« Et si tu déménageais ?
- Pour aller où ?, je réponds en sortant de son étreinte. J'ai déjà cherché des appartements pour partir de chez ma mère mais je ne trouve rien dans mon budget. Tout est trop cher... Et une collocation avec des inconnus bizarres très peu pour moi...
- Tu pourrais venir vivre ici. »
J'écarquille les yeux face à sa proposition mais il reprend avant que je ne puisse en placer une.
« Ne panique pas, d'accord. Je sais qu'on ne sort ensemble que depuis 6 mois mais on se connaît depuis 3 ans, on sait tous les deux que ça va durer entre nous. Et puis, j'aimerai beaucoup te voir tous les jours parce que tu habites là et pas parce que tu essayes d'éviter ta mère... Alors réfléchis-y au moins.
- C'est adorable Bellamy mais... je ne peux pas accepter.
- On partagera le loyer si tu veux, dit-il avec espoir.
- Ce n'est pas vraiment le problème..., dis-je en ricanant.
- Alors quoi ?
- Je ne veux pas m'imposer..., dis-je avec un ton plus tendu.
- Clarke, tu ne t'imposes pas, vu que je te le propose. En plus, ça me ferait plaisir et un loyer moins cher. »
La touche d'humour de Bellamy me fait sourire mais je reviens vite à la réalité. Je ne vais pas bien. Je suis stressée par beaucoup de choses, en colère contre ma mère, triste pour la perte de mon père, je dois rendre beaucoup de travaux pour l'université tout en réalisant des stages impayés dans des hôpitaux. Au final, je me sens totalement dépassée par les événements. Alors, je prends une grande inspiration et me lance.« Je ne veux pas t'imposer ça, Bell. Je ne vais pas bien, j'ai trop de choses à gérer et je n'ai pas le droit de t'imposer mes sautes d'humeur, mes peines, mes angoisses, mes crises de larmes et tout le reste.
- Et comment tu fais en ce moment, hein ? Tu crois que je ne vois pas tout ça. Ce n'est pas parce que tu rentres chez ta mère quand tu vas mal ou que tu vas courir, que je ne vois pas ça. Clarke, je veux juste t'aider, d'une façon ou d'une autre. Je serais là pour toi que tu viennes vivre ici ou non.
- Okay..., dis-je les larmes aux yeux.
- D'accord, pour quoi ?
- Venir vivre ici, mais je veux payer la moitié du loyer., je lance avec un petit sourire.
- Bien sûr !, me répond Bellamy avant de déposer un chaste baiser sur mes lèvres. »Je me place entre ses bras, en soufflant de soulagement. Je commence à me détendre dans ses bras et je lui souffle alors :
« Je t'aime Bell. Merci pour tout.
- Moi aussi, je t'aime princesse. Je te laisse tranquille pour ce soir mais demain, promis, je te fais mon retour sur ton dossier de 10 pages. »
Je pouffe suite à son changement de sujet mais acquiesce tout de même. Je sens les bras de Bellamy se serrer autour de moi.
Ça va aller, il est là !
VOUS LISEZ
Histoires Bellarke
FanfictionPetit recueil d'histoires Bellarke. Il y aura des one-shots ainsi que des courtes histoires de 2 ou 3 chapitres. Le rythme de publication n'est pas encore défini, ça dépendra de mes inspirations. PS: c'est la première fois que je publie alors les...