𝕻𝖗𝖔𝖑𝖔𝖌𝖚𝖊...

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Bonne lecture

Je venais de fêter mon anniversaire avec mon père, Miguel Perez.

- Joyeux anniversaire, Flora, ma fille. Tu grandis si vite, 16 ans déjà ! dit mon père avec joie .

- Tiens, tous tes cadeaux, ma fleur, dit Miguel.

- Oh, merci papa, merci pour tout. Je vais essayer cette robe, elle est sublime, dit la jeune fille.

- J'ai fini de l'enfiler ! Alors, comment tu me trouves, papa ? dit la jeune fille.

- Tu es tellement splendide, ma fleur. Elle te va à merveille, tu es magnifique, Je t'aime ma fleur dit mon père avec admiration et affection.

Et dire que c'était le dernier "je t'aime" de ma vie...

- Tiens Flora, je t'ai acheté un collier fait spécialement pour toi. Tu es si spéciale à mes yeux, tu es ma fleur, mon étoile. Sache que je t'aimerais toujours, quoi que tu fasses ou deviennes, dit Miguel.

Je regardais le collier en forme de fleur qui brillait de mille feux. Il était tout simplement sublime.

- Merci beaucoup, papa. Moi aussi, je t'aime plus que tout. Il est magnifique, dit-elle.

J'ai passé un très bon moment avec mon père. Nous sommes sortis et, à la fin de la journée, nous sommes allés au bord de la mer, à San Vito Lo Copo. La vue était incroyable et tellement apaisante.

Mon père et moi étions assis sur un rocher au bord de l'eau. C'était très apaisant d'écouter le son des vagues.

- Flora, je dois te parler de quelque chose qui me ronge de l'intérieur, dit Miguel. Écoute, quand je te disais que je travaillais à temps plein et que je rentrais parfois tard la nuit à cause de réunions très importantes, c'était totalement faux. Je ne voulais pas te dire la vérité parce que tu étais encore jeune et innocente, même si je te vois maintenant très mature. Ce que je veux dire, c'est que je travaille pour un gang de criminels, la mafia italienne. Je sais que c'est beaucoup d'informations d'un coup, mais on ne sait jamais quand mon heure viendra. C'est un risque de mon travail, je suis loyal envers cette mafia. J'ai commencé en tant que simple garde dans leur villa. Un jour, il y a eu une fusillade et j'ai protégé leur famille. Le parrain et moi sommes devenus de sincères amis, il est comme un frère pour moi. Je suis devenu son bras droit. Mais comme je te l'ai dit, je ne sais pas quand mon heure viendra. Dans mon testament, j'ai écrit que je voulais absolument que tu vives avec eux. Ils sauront te protéger. Je sais que tu n'es pas comme les autres, mais c'est ce qui fait de toi une personne spéciale. Tu pourras faire tes études comme tu l'as toujours souhaité et vivre dans un environnement où on te protégera efficacement. Sache que, plus les années passeront, plus tu découvriras des choses bouleversantes et difficiles à accepter, mais tu ne dois absolument pas sombrer dans la tristesse, l'amertume, ou le chagrin. Je sais que tu es forte, ma fille, me dit-il avec douceur et affection.

- STOP ! Pourquoi dis-tu ça ? On dirait que tu me dis adieu, papa. Qu'est-ce qui se passe ? Es-tu malade ? dis-je, l'air inquiète.

Mon père me regarda avec tendresse et caressa mes cheveux.

Il finit par dire :

- Flora, ce que j'essaie de te dire, c'est qu'à tout moment, je peux mourir. Et si je meurs, tu devras vivre avec eux, d'accord ? S'il te plaît, fais ça pour moi. Je sais que c'est difficile depuis que maman est morte, mais s'il te plaît, Flora, c'est la dernière chose que je te demande. Ne deviens pas une personne qui se cache dans les ténèbres, ma fille. Ils viendront à toi s'il se passe quelque chose.

Un mal pour un bien [EN COURS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant