La femme de mon voisin
Je m'appelle André N'DO, et voici mon histoire
Je trouvai du travail à la fin de mon cursus universitaire en psychologie. Je ne quittai pas cependant la capitale pour une autre ville car pour un tirage au sort favorable, j'y suis rester. Je quittai alors le domicile familial pour vivre seul, dans une cour commune, non loin du stade du 4 aout de Ouagadougou. Au lendemain de mon déménagement j'ai daigné me présenter à mes voisins de la cour qui m'ont accueilli bien aimablement. Je m'entendais bien avec mes voisins et vice versa. Plus, avec mon voisin d'extrême gauche et avec sa femme Fatimata, qui n'étaient cependant pas dans de bonnes conditions vu les difficultés de vie qu'ils avaient.
Six mois se sont écoulés depuis mon arrivé dans mon nouveau chez moi.
Ma voisine Fatimata et moi avions une certaine complicité. Quand elle est en difficulté financière c'est moi je la dépanne pour nourrir son mari et ses enfants.
Un jour elle vient me voir :
- Mon mignon voisin tu es là
- Oui je suis là aujourd'hui je n'ai pas bougé je suis un peu fatigué
- Ah ok je voulais te parler
- Ah bon! Ok prend place.
Elle s'est assise sur un côté de mon lit :
- Voisin ça me gêne mais je ne sais pas comment commencer
- Vas-y Fatimata tu sais que tu es ma sœur, s'il y a un problème il faut me dire
- Qui est ta sœur ? En fait ce n'est pas mes oignons mais comme j'aime bien ton affaire c'est à cause de ça je veux te demander et si possible t'aider aussi...
- Ah bon! Ok je t'écoute
- Promets-moi que tu ne vas pas te fâcher
Un petit sourire et je dis à ma voisine :
- Tranquille vas-y je t'écoute
Elle racle bien sa gorge et me dit :
- Voisin pourquoi tu es beau, intelligent, gentil et puis tu n'as pas de femme ?
J'ai commencé à sourire et je lui réponds :
- En fait j'ai été déçu par les femmes et j'ai décidé de vivre seul, c'est tout.
Étonnée, ma voisine me regarde et me dit :
- Ifoooo voisin, mais ce n'est pas pour autant que tu vas rester seul, donc tu fais comment pour...
Elle marque un arrêt avec un clin d'œil provocateur et continue :
- Tu sais de quoi je veux parler...
Moi aussi je la regarde et puis je souris, et je lui dis :
- Laisse tomber voisine un jour Dieu va se souvenir de moi et me donner une femme qui me mérite.
Ma voisine regarde dehors si son mari n'est pas encore rentré. Après elle m'approche et me dit :
- Ce que je vais te dire reste entre nous hein
- Ok je garderai le secret
- Promets le moi stp
- Je te promets, moi je ne parle pas trop.
- Ok, en fait mon chéri a un problème très grave
- C'est quel problème?
- Mon chéri ne bande plus, je l'ai supporté longtemps, j'ai même cherché des médicaments pour le soigner, il guérit, deux mois après, son problème reprend et cela fait aujourd'hui 3 ans que ça dure. Je suis fatiguée je veux le quitter. Je souffre trop de la diminution de la flamme.
- Pourquoi voisine, le mariage c'est pour le meilleur et pour le pire, pardon ne lui fais pas ça
Ma voisine étonnée de me voir défendre son mari a marqué un arrêt, triste, ses larmes ont commencé à couler. Cela m'a aussi attristé :
- Je ne veux plus ce foyer voisin me dit-elle.
- Mais tu iras où?
- Je ne sais pas mais je ne veux plus rester dans ce foyer.
Pendant ce temps la voisine est venue se blottir contre moi, ses seins sur ma poitrine et je la consolais pendant qu'elle pleurait. Ces seins sont encore au point et puis chaud, Pfffff mes idées étaient mélangées, en bas a commencé à réagir et c'est à ce moment que j'entends Fatimata. C'est son mari qui vient d'arriver. Panique. Elle a sursauté.
Je vous informe que le mari de Fatimata, Moustapha, est mal violent. S'il trouve sa femme dans ma chambre je suis foutu, il risque de nous tuer nous deux. Mon cœur a commencé à battre. C'est chaud, comment faire ?
- Fatimata, Fatimata mais elle est allée où, répéta son mari.
Je suis sorti, j'ai laissé Fatimata dans ma chambre pour venir distraire le voisin qui vient de ses débrouillardises. Je sais qu'il n'a rien eu encore aujourd'hui donc je le prends et l'emmenai dans la petite buvette du quartier pour lui offrir à boire et à manger un porc au four. Pendant ce temps derrière, sa femme sort doucement de ma chambre. C'était chaud.
Après 1 heures de causerie entre mon voisin et moi nous nous retournâmes dans la cour. Quelque temps plus tard sur mon téléphone je reçois un message. C'est Fatimata.
- André, j'ai aimé ce petit temps passé avec toi tu es adorable et je t'avoue sincèrement que sens extrêmement, j'avais envie de t'embrasser, à l'allure où vont les choses je risque de te créer des ennuis, il faut que tu songes à déménager sinon ce n'est pas bon, je sens que je vais tomber amoureuse de toi. Je t'aime comme jamais Androu.
Han ! dans quel problème Fatimata veut me mettre comme ça ?
Pour déménager il faut de l'argent pourtant moi je ne suis pas prêt. Je dois donc affronter Fatimata. J'ai pris la résolution de l'éviter. J'ai décidé de ne plus lui adresser la parole. Quand elle me salue je ne réponds pas. Tous les jours elle m'envoie des messages bizarres, je ne réponds pas, elle m'écrit sur whatsApp je ne réponds pas, sur Messenger je ne réponds pas, sur Badoo, sur Instagram, sur Telegram, sur Viber...Eh Wendé. A cause de Fatimata je sors à 4 heures je rentre à 02H. Je faisais tout mon possible pour l'éviter. J'ai mis son numéro sur liste noire, je l'ai bloqué sur Messenger, et whatsapp. Elle a créé un nouveau profil sous un autre nom et elle m'a envoyé une demande, je ne savais pas j'ai validé. A partir de son nouveau compte, elle m'envoie une photo d'elle nue. Nin Wendé ! J'ai supprimé la photo, elle a envoyé une autre encore plus osée. Fatimata est mal velue, poile partout sur son corps...
Il faut être sincère, go là est mal en forme, elle a les formes, un bassin très large. A vrai dire, elle a une super belle forme, franchement c'était un calvaire de la voir nue. Je bande grave mais je me joue les dures. J'ai une fois encore bloquée ce nouveau compte satanique. Je suis allé à l'église pour que Dieu m'aide à affronter cette tentation. J'ai expliqué le problème au Curé, il m'a demandé de faire 7 jours de jeûnes.
A la fin du dernier jour de jeûne, j'arrive à la maison à 00heures, je vois Fatimata devant ma porte. J'ai eu peur de foncer. Je me suis caché et de loin, je l'observais. Il faut qu'elle quitte les lieux pour que je puisse rentrer. J'ai attendu pendant encore une heure, à un moment donné je la voyais rentrer chez elle. Quand elle a franchi le seuil de la porte de sa maison je me suis précipité pour rentrer chez moi. Dès que je voulais rabattre ma porte j'entends :
- André ne ferme pas, je veux te parler.
Héé Dieu, elle va me dire quoi la nuit là, et si son mari vient nous surprendre encore. Seigneur comment faire, lui ouvrir la porte ou fermer ? J'ai pris mon courage à deux mains, j'ai ouvert :
- Qu'est ce qui te rend tendu de la sorte ? ça fait plusieurs jours je ne te vois pas, je t'appelle ça ne passe pas, je t'écris tu ne réponds pas, Tu as peur de moi maintenant ou c'est Moustapha tu crains ? Détend toi, Magloire est allé en voyage pour une semaine.
Dieu n'a pas entendu mes prières, je suis encore dans les problèmes. Que vais-je lui dire ? Je l'affronte avec courage :
- Fatimata, qu'est-ce que tu me veux ?
André, je t'aime, je ne veux plus de Moustapha, je ne peux plus tenir je veux dormir avec toi aujourd'hui, on ne fera rien si tu veux, mais accepte de me laisser dormir avec toi. Tu auras rendu un grand service à une femme qui a besoin de se sentir bien auprès de l'homme qu'elle aime. Saaga han da kéli toin zang maam nin paaga piiga, a kiika, Wend Baarka!!! La yéli con'ma!!! La tête baissée je ne sais quoi dire, quand je lève ma tête, devinez ce que je vois les amis.
Fatimata a enlevé son haut, et ses seins étaient très pointus bien dressés vers moi, Fatimata est à moitié nue devant moi dans ma chambre, son mari n'est pas là, tout le monde dort dans la cour. Je suis resté silencieux pendant 5 minutes, la contemplant du haut vers le bas.
Tout doucement Fatimata s'approcha de moi enlevant le reste de ses habits. Arrivée à mon niveau, elle poussa mon front et je tombai sur mon lit par le dos, Fatimata monta sur moi, enleva ma chemise, mon sous corps, il lui restait seulement son string blanc. Sa langue dans mon oreille gauche, elle me dit tout doucement :
- Détend toi bébé, tu vas aimer, je vais t'offrir le plus grand plaisir que tu n'as jamais imaginé
Je suis hypnotisé par Fatimata, elle mettait tout doucement sa main dans mon pantalon, elle saisit mon innocent pieds. Je fus dressé comme un imbécile heureux. Mes cheveux, mes nerfs tout est dressé sur moi, même ma langue. Elle enlève mon pantalon lentement avec sa main gauche pendant que sa main droite caressait mes boules. Qu'est ce qu'il va se passer, je suis troublé et heureux à la fois, mon cœur battait à un rythme inhabituel, je suis nu, complètement nu à la fois perdu et perturbé, du bout de ses ongles, elle grattait légèrement le nerf du bas de mes boules. C'était génial, Je suis au paradis, je ne pouvais plus tenir...
Soudain, une force prit possession de mon corps et je me levai avec violence et j'ordonnai à Fatimata avec autorité de rentrer chez elle. Prise de peur, Fatimata me regardait toute étonnée, les larmes aux yeux, ramassa ses vêtements et sortit en flèche de chez moi.
C'était difficile pour moi de la voir si triste. Je me suis dirigé vers mon frigot, me servit une bière et dormit peinard, ni vu ni connu. En fait, Je n'ai pas pu dormir toute la nuit pensant que Fatimata allait revenir encore à la charge.
Très tôt le matin, je suis sorti à 4h pour éviter le regard de ma voisine. A partir de 6h 30, mon téléphone sonne, c'est un numéro que je ne connais pas, je décroche, c'est Fatimata, sérieux elle va tuer cadeau : s'il te plait ne raccroche pas,
- Qu'est ce que tu veux Fatimata ?
- Juste ton bonjour et te dire merci pour ce que tu m'as fait hier, j'ai compris. Je ne vais plus t'embrouiller, je ne veux pas que notre amitié se gâte, j'espère que tu vas me pardonner.
- Tu es sûre Fatimata?
- Oui je suis sûre on va redevenir comme avant Très bien j'ai compris
- Bonne journée André
- Bonne journée à toi aussi Fatimata
Quand j'ai raccroché, je me suis demandé si ce que Fatimata venait de me dire était sincère, ou elle me distrait pour revenir à la charge. Bon ce qui est sûre l'avenir nous le dira.
Je rentre le soir à 19h, elle était assise devant sa porte, je la salue elle me fait un clin d'œil et sourie. A 21 h elle tape à ma porte je sors elle me dit qu'elle veut regarder la télé. Je n'ai pas voulu la décevoir je l'ai laissée rentrer. On était tous deux assis sur mon lit et on a suivi le journal ensemble après elle a pris la télécommande et zappe sur une chaine de films d'action on a regardé. Il est 23h 30 elle a zappé sur une chaine érotique je me suis opposé et je lui ai demandé de rentrer chez elle. Elle ne voulait pas mais elle n'avait pas le choix. Avant de partir elle a voulu que je lui fasse la bise sur sa joue. Elle était heureuse de la recevoir.
C'était ainsi tous les jours jusqu'à ce que Moustapha ne revienne de sa mission. Les gens de la cour nous soupçonnaient de coucher ensemble parce qu'ils voyaient Fatimata entrer et sortir de ma chambre chaque jour. L'un des locataires de la cours m'interpelle un jour et me dit :
- André, bonjour
- Salut Marc quoi de neuf
- Rien mon type, je voulais te dire quelque chose - Il y a quoi encore ?
- Mon cher il y a un son sur toi dans la cour ici hein, je ne sais pas si tu es informé...
- Mon cher quel son moi je n'ai pas le temps, raconte un peu
- Approche je vais dire dans ton oreille
J'approche et Marc me dit que Jules, le fils du propriétaire de la cour raconte à tout le monde dans la cour que je sors avec la femme de Moustapha. Je suis surpris et je commence à réaliser que Jules avait vraiment vu certainement Fatimata sortir de ma maison la fois passé. Jule, c'est le genre de mec qui parle beaucoup.
Comment faire pour démentir, dois-je appeler Moustapha et tout lui avouer, dois-je rencontrer Jules pour lui demander d'arrêter, mille questions tournaient dans ma tête. Que faire ?
J'ai opté de rencontrer Moustapha. On est Mercredi et c'est le samedi, le début du week-end que j'ai choisi. Le Jeudi soir, à ma descente du boulot, pendant que Moustapha n'était pas à la maison, j'ai appelé Fatimata pour lui annoncer la nouvelle :
- André, si la cours raconte qu'on couche ensemble ça fait quoi, ils sont jaloux de nous oui...
- Lahilaaaaaaa ! cette femme est complètement timbrée deh. C'est un cercueil moins cher elle cotise pour m'acheter
- C'est comme cela tu prends l'affaire, tu ne te soucies même pas de ce que ton mari va nous faire
- Il ne peut rien faire, il ne bande pas si quelqu'un bosse à sa place il doit être heureux lui.
J'ai commencé à remuer ma tête et je suis rentré dans ma chambre tout pensif.
Couché sur mon lit, je vois une personne qui rentre dans ma chambre avec une grosse machette hyper tranchante, il me serre le coup, m'immobilise et tente de m'égorger, tellement j'ai eu peur, akiiika j'ai poussé un cri très fort.
C'était un cauchemar, mon cœur battait, je respirais comme si j'avais parcouru 8 kilomètres à pieds. J'ai pris mon bidon d'eau j'ai bu un coup et je suis allé voir dehors si Moustapha n'est pas caché derrière ma porte. Il n'y était pas. Je regarde à ma montre il est 3heures 30, je ne peux plus dormir.
Samedi matin vers 10h comme prévu, je me rends devant la porte de Moustapha, c'est Fatimata qui sort elle me demande :
- Tu cherches quoi ?
- Je veux voir ton mari - Tu vas lui dire quoi ?
- Laisse c'est entre lui et moi, il est là ?
Pendant qu'on était en train de parler, Moustapha sort avec un air fâcheux, ses grosses narines ouvertes, j'ai tout de suite senti que ce n'était pas bon pour moi, dès qu'il arrive à mon niveau il me dit :
- Qu'est ce que tu veux André, Tu es venu voir ta femme, c'est ça ?
- Bonjour Moustapha je voulais te parler
Moustapha est rentré dans une colère noire, il m'a saisi les colles, à peine j'arrivais à respirer :
- Tu veux me dire quoi hein, tu cherches ma femme et tu oses
- venir me narguer, je ne vais pas l'accepter je vais te montrer comment je traites mes ennemis.
Deux gros coups de poings dans mon visage il me faucha, je suis à terre, et les coups ont continué de pleuvoir sur mon visage. Je ne voyais que des étoiles défiler, j'étais impuissant fasse à la fureur des coups de poings de Moustapha. Les habitants de la cour y compris Jules sont venus à mon secours et Moustapha me relâcha, la bouche remplie de sang, le visage plein de boss, je faisais pitié. Jules me regarde et se mit à rire et dit :
- Ahi André c'est ton ami garçon qui t'a bastonné
- Avec la dernière énergie qu'il mxcbnhe restait, je lui donnai un point sur le visage qu'il s'évanouit comme un asthmatique cet idiot, tout ce raffut, à cause de lui.
Les autres habitants de la cour l'on amené à l'hopital pour des soins de beauté.
Fatimata, impuissante devant la porte de son mari, coulait les larmes me voyant à sang. Je me suis débrouillé pour rentrer chez moi, tout affaibli. Moustapha m'a bien bastonné. J'étais rempli de haine contre lui, j'ai payé pour ce que je n'ai pas fait, une seule idée me passait par la tête. Récupérer Fatimata et bien lui faire l'amour, faire photos et les envoyer à Moustapha et ensuite quitter la cour. J'ai passé une journée hyper difficile.
- Quand je me suis réveillé le matin, mon cœur a été transformé et j'ai
abandonné l'idée de me venger. Je me suis dit cela ne sert à rien. Il faut plutôt trouver des solutions aux problèmes de Moustapha pour que Fatimata soit heureuse pour qu'elle arrête de m'emmerder. Dans un premier temps, il va falloir chercher à soigner son mari et ensuite lui trouver du travail pour qu'il arrive à mieux s'occuper de sa famille.
Alors j'appelle une connaissance qui connait une pharmacienne traditionnelle. Nous nous rendîmes chez cette dernière et elle nous donna le médicament. Comment aborder Moustapha sans qu'il ne se fâche ? Après réflexion, j'ai enfin trouvé la solution. Je confie les médicaments à un ami qui s'est fait passé pour un homme de Dieu.
Un jour il rencontra Moustapha en ville et lui parla d'une vision qu'il a faite sur lui en lui présentant les médicaments qu'il avait en sa possession. Ce dernier prit dans le coup accepta en larmes. Il fit le traitement pendant des semaines et le résultat fut probant. En plus des médicaments j'ai donné aussi un peu d'argent à mon ami (faux homme de Dieu) pour qu'il remette aussi à Moustapha histoire de lui permettre de s'occuper de sa famille. A chaque fois que mon ami (Pasteur) rend visite à la Famille Moustapha il lui donnait toujours de l'argent et ils priaient ensemble. Cet argent que le pasteur donnait venait de moi.
Plusieurs mois se sont écoulés et Moustapha a retrouvé sa valeur masculine. Il continuait de me bouder sans toute fois savoir que j'étais à la base de sa guérison. Sa femme aussi ne me parlait plus parce que son mari l'a interdit de m'adresser la parole. Elle ignorait également le deal entre le faux pasteur et moi.
La situation professionnelle de Moustapha ne s'est pas améliorée, alors je me suis mis à chercher du travail dans l'ombre pour lui. Je précise que Moustapha était titulaire d'un master en Transport-Transit-Logistique. Avec mes relations je l'ai mis en contact avec un ami Directeur des transports d'une grande boite de la place. Avec toujours l'aide de mon ami faux pasteur qui a demandé à Moustapha de déposer son CV dans la boite de mon ami DT.
Deux semaines après le dépôt de ses dossiers, Moustapha fut retenu. C'était la grande fête à la maison. Le deuxième problème de Moustapha est résolu.
Fatimata semble être heureuse, cela se lisait dans son regard mais elle n'a pas le choix.
Premier jour de travail de Moustapha, il n'avait pas de moyen de transport, ne pouvant plus me parler et ne sachant pas à qui demander de l'aide, il tournait sur lui quand je sortis de la maison, je le saluai, il ne voulait pas répondre. Je le salue pour la deuxième fois il fait la sourde oreille, une troisième fois je le salue et il me dit avec arrogance
- Haaaaa Bonjour ! c'est obligé de répondre ?
- Moustapha en fait je voulais te féliciter pour la nouvelle, vraiment félicitation
Il me lance un merci de façon désinvolte, et je lui dis ceci :
- Je sais qu'actuellement c'est difficile mais je peux t'aider si tu as besoin d'argent pour le transport
La tête baissée, quand il a entendu transport, il a commencé à sourire, j'ai mis ma main dans ma poche et je lui ai remis 10 000 Fcfa le transport de la semaine. Avec une grande honte sur le visage, il me dit :
- Merci frère, mais je te le rembourserai.
Pendant tout ce temps il ignorait que j'étais celui qui est à la base de sa guérison et de son insertion professionnelle.
Il arrive au travail, son patron, Monsieur Jean Daniel ZONGO, mon ami le prend de côté et lui parle de moi.
- Tiens M. Moustapha SANGO, depuis quand connaissez-vous Monsieur André N'DO
- Il est surpris de constater que son patron me connaissait. Tout étonné il répond : Depuis plus de 2 ans nous vivons dans la même cours, comment savez-vous que je connais André ?
- Comment ça M. SANGO ?
- Je ne comprends rien Patron
- Mais c'est André qui a facilité votre insertion ici, vous ne le savez pas ?
Les deux mains sur sa bouche, Moustapha est surpris, et ne sait quoi dire.
- Je ne savais pas Patron, mais le monde est bizarre. Patron comment connaissez-vous André
- André est un ami de longue date, depuis le Lycée Yamwaya, il était le major de notre promotion, on a gardé de bonnes relations. Quand il est venu me voir pour votre cas je me suis dit qu'il était important de lui rendre ce service. Je ne savais pas qu'il ne vous a pas informé. C'est quelqu'un de bien.
- Mais Patron il ne vous a rien dit de mauvais sur moi ?
- Non pas du tout il m'a seulement dit que vous êtes très nerveux mais un très honnête travailleur et que vous êtes très loyal, c'est ce genre de personnes dont j'ai besoin dans mon équipe de travail. J'espère que vous serez à la hauteur
- Bien sûr patron.
- Ok trêve de bavardage à votre poste M. SANGO. Compris patron.
Il finit le boulot à 16 H, il appelle mon ami le faux pasteur pour lui demander. Celui-ci confirme et lui avoue que j'étais à la base de sa guérison qu'en réalité il (le faux pasteur) n'était pas un pasteur mais un personnage que j'ai utilisé pour le guérir. Et il va plus loin, il explique ce qui s'est réellement passé entre moi et Andréa à Moustapha. Ne croyant pas, Magloire se rendit chez mon ami le faux pasteur pour être mieux éclairé. Arrivé là-bas
Théophile, mon ami faux pasteur, lui dit tout dans les détails et le supplia de ne rien faire à Fatimata s'il arrive à la maison. A chaude larme Moustapha s'est mis à pleurer comme un enfant.
Avant d'arriver à la maison, Moustapha est allé au maquis, il a tellement bu qu'il était mal ivre, il arrive à la maison et frappe à ma porte :
- André tu es là, André sors, sors !
- Les affairés de la cour sont sortis, ils pensaient que Moustapha revenait me boxer à nouveau. Ils se mirent à lui demander pardon de me laisser
- Laissez moi, Laissez moi je dois parler à André, s'il vous plait
Sachant ce que Moustapha allait me dire, je sors comme un prince, avec une fierté affichée, et convaincu que Moustapha allait m'innocenter, j'ai mis mes deux mains dans la poche, mon joli petit chapeau rouge sur la tête, je sors en souriant. Moustapha s'agenouilla devant moi, en chaude larme me demanda de le gifler, de le boxer, de rendre mon coup. Il appelle tous les locataires de la cour et les supplia de me demander pardon pour tout ce qu'il m'a fait subir. Tellement il avait honte il chercha Jules pour le corriger parce que selon lui c'est jules qui l'a induit en erreur.
Jules qui était dans la foule qui assistait Moustapha pleuré, quand il a entendu les propos de Moustapha le recherchant, il a pris la fuite. C'était une course poursuite dans la cour, tellement il a eu peur des coups de poings de Moustapha, dans sa fuite il est tombé dans un caniveau.
J'ai couru saisir Moustapha et je lui demandai de laisser tomber. Le passé c'est le passé qu'il songe à l'avenir, et que moi André j'ai tout laissé tomber depuis longtemps. Et je lui ai demandé de me promettre de ne pas porter main à Fatimata car la vie est ainsi faite. Moustapha m'a dit qu'il est convaincu que Fatimata ne l'aime plus, malgré sa guérison et son nouveau boulot, et il me demande de la récupérer parce qu'il est sait désormais que c'est moi qu'elle aime. C'était difficile de l'entendre. Je lui ai demandé de rentrer, il est fatigué. Fatimata vint le récupérer et l'emmena dans la chambre pour qu'il se repose.
Quatre mois après, Moustapha déménagea de la cour, il eut un bel appartement dans un quartier plus chic. Avant de partir les relations sont redevenues comme auparavant, nous nous sommes réconciliés. Fatimata ne voulait pas déménager mais elle était obligée de suivre son mari. Malgré qu'ils aient quitté la cours, Fatimata venait souvent me voir, c'était récurrent mais moi ça me mettait mal à l'aise et finalement je lui ai interdit. Elle arrêta de venir mais elle m'appelait fréquemment même quand elle est avec son mari, cela me gênait aussi et je remis son numéro sur liste noire encore malgré moi.
Après, j'ai senti une certaine libération totale, mais quelque chose me manquait, j'étais habitué à Fatimata, elle était dans mon esprit, j'eu l'impression que je ressentais quelque chose pour elle. Mes nuits étaient blanches, je n'arrivais plus à bien dormir. Ce n'était pas normal. Je retournai à l'Eglise pour expliquer au Curé ce qu'il m'arrive. Le prêtre me dit :
- Mon fils André, je te comprends. La proximité fait naître des sentiments, ce sont des cas que nous traitons au quotidien. Ta voisine a réussi à prendre ton cœur mais le problème est qu'elle est mariée. Il va falloir observer encore sept jours de jeûne pour combattre ce mauvais sentiment.
J'écoutai le Curé en observant les sept jours de jeunes. Mais je n'étais pas encore libéré de ce faux amour que je ressentais toujours pour Fatimata. Un samedi soir, Moustapha m'appelle, il me demande de me rencontrer pour partager un pot après le travail. J'acceptai son invitation. Pendant qu'on partageait le pot il me dit que sa femme Fatimata l'a quitté et qu'elle se sentait plus à l'aise avec lui. Il a tout fait pour la garder, il lui a même acheté une voiture et trouvé un boulot pour elle mais malgré tout, elle ne voulait pas rester avec lui. Et qu'il a trouvé une nouvelle femme qui l'apprécie bien, c'est sa collègue de travail.
Pendant qu'on causait, la collègue en question, gare devant la buvette et vint nous retrouver. Franchement Moustapha est merveilleux, il a du goût ce mec, est ce que vous avez vu sa collègue, sa nouvelle compagne ? La réincarnation de la beauté. Elle a tout ce qu'une femme peut avoir, en plus elle est claire bref. On a bien bavardé et je suis rentré chez moi.
J'arrive à la maison, je me lave, je mange, j'étais prêt pour me coucher, mon téléphone sonne. Je regarde c'est un numéro inconnu, je ne décroche pas. Le téléphone sonne à nouveau je regarde je ne décroche pas. La troisième fois le téléphone sonne je décroche, je ne parle pas j'entends alloh c'est André.
J'ai reconnu la voix de Fatimata.
- Bonsoir André
- Bonsoir Fatimata
- Je n'arrivais plus à te joindre
- Oui c'était un problème de réseau certainement, on dit quoi
- On ne dit rien oh mon cher, je voulais te dire que je ne suis plus avec Moustapha
- Je sais, on s'est vu aujourd'hui et il m'en a parlé, qu'est-ce qu'il s'est passé Fatimata
- Comme je te l'ai dit, je ne l'aimais plus malgré sa guérison, son travail, il a même acheté une voiture, il m'a trouvé du travail ou je suis bien payé mais je ne ressens plus rien pour lui.
- Mais tu vis avec qui maintenant ?
- Je suis seule, je ne peux plus aimer, je t'ai aimé tu as refusé, je préfère rester seule
- Hé Fatimata...
- C'est ça oh, si tu as le temps demain pardon vient me voir - Tu habites où ?
Elle m'indique sa maison, le lendemain est samedi, je me rendis chez Fatimata, un super bel appartement dans un quartier chic de Ouagadougou, j'arrive, je sonne, elle m'ouvre la porte, elle me fit les trois bises, elle ne s'arrête pas là, elle saisit mes lèvres et elle m'embrassa passionnément, je n'ai pas pu résister cette fois, je la saisi aussi, la serrai très fortement dans les bras et l'embrassai avec amour, c'était fort et difficile à définir tellement l'amour était intense. M'baaa Wendéeee !!!
Quelqu'un devant la porte racle sa gorge, on relâche, on regarde dans la direction de la porte qui était ouverte, c'est un voisin de l'immeuble :
- Fermez la porte avant de vous amouracher...
On a commencé à rire tout deux, elle est allée fermer la porte, à son retour, elle saisi ma main et me dirigea vers sa chambre, c'est claire dans ma tête ce qu'il va se passer, depuis combien d'année je ne l'ai pas fait, combien d'année de ''coagulation'' dans mon corps, Fatimata n'est plus la femme de Moustapha, j'ai carton vert, sans crainte, je marchai lentement derrière elle admirant son postérieur si fascinant, j'entendis le bruit de ses bayas, aux rythme de ses pas. J'étais trop content. Arrivés dans la chambre sans se déshabiller, on a repris à s'embrasser encore, tout doucement on se coucha sur son lit, elle se déshabilla, Fatimata est très bien conservée, une très belle femme, tout était prêt pour une partie de jambes en l'air sévère, sauvage et inoubliable. Elle me regarde droit dans les yeux et tire lentement mon pantalon, ensuite enleva mon slip, j'ai abandonné toute ma famille dans ses mains, revoilà moi dressé à nouveau. La relation fut légalisée après notre premier rapports, on a décidé de n'informer personne jusqu'au mariage. Dans les préparatifs, je reçois une lettre d'un organisme international que mon projet fut retenu et que je bénéficie d'un financement de 400 millions francs. Double bonheur. Ma vie va changer.
Pour l'exécution de mon projet, il me fallait une formation obligatoire en France. Et la formation devrait durer 3 ans, j'étais obligé de partir avec Fatimata au Canada. On s'aimait tellement qu'on ne pouvait pas se séparer l'un de l'autre. Je suis sûr que vous allez me demander si Fatimata a abandonné son travail pour me suivre. Bien sûr que oui, Fatimata était capable de tout pour m'avoir juste auprès d'elle.
Nous avons passé les deux ans au Canada. Après ma formation, nous sommes rentrés. Et un mois après nous nous sommes mariés. Tout le monde était présent au Mariage, Moustapha et sa femme, Le Patron de Moustapha, mon ami DT, mon ami faux pasteur, Tous les locataires de mon ancienne cour y compris
Jules et Marc. La fête fut belle. Onze mois après, nous eûmes une jolie petite fille qu'on a nommé Prunelle, oui Prunelle parque nous étions vraiment fait l'un pour l'autre, c'est le destin qui nous a unis. Malgré tous les obstacles sur le chemin de ce grand bonheur nous avons réussi à se mettre ensemble. Ma mère me disait toujours : « ne passe trop de temps à être ce que tu n'es pas, car tu finiras par croire que tu l'es vraiment. Sache que vouloir oublier c'est y penser tout le temps. Accepte la fin de quelque chose pour en construire une autre. Quand tu seras grand, tu penseras que c'était mieux quand tu étais petit, mais le temps a pour habitude de filtrer les aspects négatifs de la vie, pour n'en laisser que les positifs, ne te trompes surtout pas, une dernière chose mon fils, acceptes toi comme tu es, la propriété du corps devient primordiale quand la propriété de l'âme ne l'est plus, et crois-moi, tu auras beaucoup à apprendre. Ne meurt surtout pas sans avoir vécu ». Cela n'était pas évident. Pour ce que Fatimata a pu faire, tout homme aurait pensé que cette femme est facile et se serait méfié d'elle. Elle a déjoué tous les pièges que je lui ai tendu, elle était une femme exemplaire, aimable, exceptionnelle, gentille, Fatimata avait toutes les qualités d'une femme vertueuse. Nous vécûmes très heureux.
Toi qui as mis sur écrit tout ce que je vais te raconter, je préfère garder l'anonymat, et j'ai confiance que tu feras tout pour que ça le reste. Ce récit, plus qu'une histoire amusante, il est un éveil de conscience, changeons notre mode de vie, pour un monde meilleur. N'oubliais, plus grande est la patience, plus grande sera la récompense.
A ma place, qu'auriez-vous fait ?
La femme de mon voisin
Je m'appelle André N'DO, et voici mon histoire
Je trouvai du travail à la fin de mon cursus universitaire en psychologie. Je ne quittai pas cependant la capitale pour une autre ville car pour un tirage au sort favorable, j'y suis rester. Je quittai alors le domicile familial pour vivre seul, dans une cour commune, non loin du stade du 4 aout de Ouagadougou. Au lendemain de mon déménagement j'ai daigné me présenter à mes voisins de la cour qui m'ont accueilli bien aimablement. Je m'entendais bien avec mes voisins et vice versa. Plus, avec mon voisin d'extrême gauche et avec sa femme Fatimata, qui n'étaient cependant pas dans de bonnes conditions vu les difficultés de vie qu'ils avaient.
Six mois se sont écoulés depuis mon arrivé dans mon nouveau chez moi.
Ma voisine Fatimata et moi avions une certaine complicité. Quand elle est en difficulté financière c'est moi je la dépanne pour nourrir son mari et ses enfants.
Un jour elle vient me voir :
- Mon mignon voisin tu es là
- Oui je suis là aujourd'hui je n'ai pas bougé je suis un peu fatigué
- Ah ok je voulais te parler
- Ah bon! Ok prend place.
Elle s'est assise sur un côté de mon lit :
- Voisin ça me gêne mais je ne sais pas comment commencer
- Vas-y Fatimata tu sais que tu es ma sœur, s'il y a un problème il faut me dire
- Qui est ta sœur ? En fait ce n'est pas mes oignons mais comme j'aime bien ton affaire c'est à cause de ça je veux te demander et si possible t'aider aussi...
- Ah bon! Ok je t'écoute
- Promets-moi que tu ne vas pas te fâcher
Un petit sourire et je dis à ma voisine :
- Tranquille vas-y je t'écoute
Elle racle bien sa gorge et me dit :
- Voisin pourquoi tu es beau, intelligent, gentil et puis tu n'as pas de femme ?
J'ai commencé à sourire et je lui réponds :
- En fait j'ai été déçu par les femmes et j'ai décidé de vivre seul, c'est tout.
Étonnée, ma voisine me regarde et me dit :
- Ifoooo voisin, mais ce n'est pas pour autant que tu vas rester seul, donc tu fais comment pour...
Elle marque un arrêt avec un clin d'œil provocateur et continue :
- Tu sais de quoi je veux parler...
Moi aussi je la regarde et puis je souris, et je lui dis :
- Laisse tomber voisine un jour Dieu va se souvenir de moi et me donner une femme qui me mérite.
Ma voisine regarde dehors si son mari n'est pas encore rentré. Après elle m'approche et me dit :
- Ce que je vais te dire reste entre nous hein
- Ok je garderai le secret
- Promets le moi stp
- Je te promets, moi je ne parle pas trop.
- Ok, en fait mon chéri a un problème très grave
- C'est quel problème?
- Mon chéri ne bande plus, je l'ai supporté longtemps, j'ai même cherché des médicaments pour le soigner, il guérit, deux mois après, son problème reprend et cela fait aujourd'hui 3 ans que ça dure. Je suis fatiguée je veux le quitter. Je souffre trop de la diminution de la flamme.
- Pourquoi voisine, le mariage c'est pour le meilleur et pour le pire, pardon ne lui fais pas ça
Ma voisine étonnée de me voir défendre son mari a marqué un arrêt, triste, ses larmes ont commencé à couler. Cela m'a aussi attristé :
- Je ne veux plus ce foyer voisin me dit-elle.
- Mais tu iras où?
- Je ne sais pas mais je ne veux plus rester dans ce foyer.
Pendant ce temps la voisine est venue se blottir contre moi, ses seins sur ma poitrine et je la consolais pendant qu'elle pleurait. Ces seins sont encore au point et puis chaud, Pfffff mes idées étaient mélangées, en bas a commencé à réagir et c'est à ce moment que j'entends Fatimata. C'est son mari qui vient d'arriver. Panique. Elle a sursauté.
Je vous informe que le mari de Fatimata, Moustapha, est mal violent. S'il trouve sa femme dans ma chambre je suis foutu, il risque de nous tuer nous deux. Mon cœur a commencé à battre. C'est chaud, comment faire ?
- Fatimata, Fatimata mais elle est allée où, répéta son mari.
Je suis sorti, j'ai laissé Fatimata dans ma chambre pour venir distraire le voisin qui vient de ses débrouillardises. Je sais qu'il n'a rien eu encore aujourd'hui donc je le prends et l'emmenai dans la petite buvette du quartier pour lui offrir à boire et à manger un porc au four. Pendant ce temps derrière, sa femme sort doucement de ma chambre. C'était chaud.
Après 1 heures de causerie entre mon voisin et moi nous nous retournâmes dans la cour. Quelque temps plus tard sur mon téléphone je reçois un message. C'est Fatimata.
- André, j'ai aimé ce petit temps passé avec toi tu es adorable et je t'avoue sincèrement que sens extrêmement, j'avais envie de t'embrasser, à l'allure où vont les choses je risque de te créer des ennuis, il faut que tu songes à déménager sinon ce n'est pas bon, je sens que je vais tomber amoureuse de toi. Je t'aime comme jamais Androu.
Han ! dans quel problème Fatimata veut me mettre comme ça ?
Pour déménager il faut de l'argent pourtant moi je ne suis pas prêt. Je dois donc affronter Fatimata. J'ai pris la résolution de l'éviter. J'ai décidé de ne plus lui adresser la parole. Quand elle me salue je ne réponds pas. Tous les jours elle m'envoie des messages bizarres, je ne réponds pas, elle m'écrit sur whatsApp je ne réponds pas, sur Messenger je ne réponds pas, sur Badoo, sur Instagram, sur Telegram, sur Viber...Eh Wendé. A cause de Fatimata je sors à 4 heures je rentre à 02H. Je faisais tout mon possible pour l'éviter. J'ai mis son numéro sur liste noire, je l'ai bloqué sur Messenger, et whatsapp. Elle a créé un nouveau profil sous un autre nom et elle m'a envoyé une demande, je ne savais pas j'ai validé. A partir de son nouveau compte, elle m'envoie une photo d'elle nue. Nin Wendé ! J'ai supprimé la photo, elle a envoyé une autre encore plus osée. Fatimata est mal velue, poile partout sur son corps...
Il faut être sincère, go là est mal en forme, elle a les formes, un bassin très large. A vrai dire, elle a une super belle forme, franchement c'était un calvaire de la voir nue. Je bande grave mais je me joue les dures. J'ai une fois encore bloquée ce nouveau compte satanique. Je suis allé à l'église pour que Dieu m'aide à affronter cette tentation. J'ai expliqué le problème au Curé, il m'a demandé de faire 7 jours de jeûnes.
A la fin du dernier jour de jeûne, j'arrive à la maison à 00heures, je vois Fatimata devant ma porte. J'ai eu peur de foncer. Je me suis caché et de loin, je l'observais. Il faut qu'elle quitte les lieux pour que je puisse rentrer. J'ai attendu pendant encore une heure, à un moment donné je la voyais rentrer chez elle. Quand elle a franchi le seuil de la porte de sa maison je me suis précipité pour rentrer chez moi. Dès que je voulais rabattre ma porte j'entends :
- André ne ferme pas, je veux te parler.
Héé Dieu, elle va me dire quoi la nuit là, et si son mari vient nous surprendre encore. Seigneur comment faire, lui ouvrir la porte ou fermer ? J'ai pris mon courage à deux mains, j'ai ouvert :
- Qu'est ce qui te rend tendu de la sorte ? ça fait plusieurs jours je ne te vois pas, je t'appelle ça ne passe pas, je t'écris tu ne réponds pas, Tu as peur de moi maintenant ou c'est Moustapha tu crains ? Détend toi, Magloire est allé en voyage pour une semaine.
Dieu n'a pas entendu mes prières, je suis encore dans les problèmes. Que vais-je lui dire ? Je l'affronte avec courage :
- Fatimata, qu'est-ce que tu me veux ?
André, je t'aime, je ne veux plus de Moustapha, je ne peux plus tenir je veux dormir avec toi aujourd'hui, on ne fera rien si tu veux, mais accepte de me laisser dormir avec toi. Tu auras rendu un grand service à une femme qui a besoin de se sentir bien auprès de l'homme qu'elle aime. Saaga han da kéli toin zang maam nin paaga piiga, a kiika, Wend Baarka!!! La yéli con'ma!!! La tête baissée je ne sais quoi dire, quand je lève ma tête, devinez ce que je vois les amis.
Fatimata a enlevé son haut, et ses seins étaient très pointus bien dressés vers moi, Fatimata est à moitié nue devant moi dans ma chambre, son mari n'est pas là, tout le monde dort dans la cour. Je suis resté silencieux pendant 5 minutes, la contemplant du haut vers le bas.
Tout doucement Fatimata s'approcha de moi enlevant le reste de ses habits. Arrivée à mon niveau, elle poussa mon front et je tombai sur mon lit par le dos, Fatimata monta sur moi, enleva ma chemise, mon sous corps, il lui restait seulement son string blanc. Sa langue dans mon oreille gauche, elle me dit tout doucement :
- Détend toi bébé, tu vas aimer, je vais t'offrir le plus grand plaisir que tu n'as jamais imaginé
Je suis hypnotisé par Fatimata, elle mettait tout doucement sa main dans mon pantalon, elle saisit mon innocent pieds. Je fus dressé comme un imbécile heureux. Mes cheveux, mes nerfs tout est dressé sur moi, même ma langue. Elle enlève mon pantalon lentement avec sa main gauche pendant que sa main droite caressait mes boules. Qu'est ce qu'il va se passer, je suis troublé et heureux à la fois, mon cœur battait à un rythme inhabituel, je suis nu, complètement nu à la fois perdu et perturbé, du bout de ses ongles, elle grattait légèrement le nerf du bas de mes boules. C'était génial, Je suis au paradis, je ne pouvais plus tenir...
Soudain, une force prit possession de mon corps et je me levai avec violence et j'ordonnai à Fatimata avec autorité de rentrer chez elle. Prise de peur, Fatimata me regardait toute étonnée, les larmes aux yeux, ramassa ses vêtements et sortit en flèche de chez moi.
C'était difficile pour moi de la voir si triste. Je me suis dirigé vers mon frigot, me servit une bière et dormit peinard, ni vu ni connu. En fait, Je n'ai pas pu dormir toute la nuit pensant que Fatimata allait revenir encore à la charge.
Très tôt le matin, je suis sorti à 4h pour éviter le regard de ma voisine. A partir de 6h 30, mon téléphone sonne, c'est un numéro que je ne connais pas, je décroche, c'est Fatimata, sérieux elle va tuer cadeau : s'il te plait ne raccroche pas,
- Qu'est ce que tu veux Fatimata ?
- Juste ton bonjour et te dire merci pour ce que tu m'as fait hier, j'ai compris. Je ne vais plus t'embrouiller, je ne veux pas que notre amitié se gâte, j'espère que tu vas me pardonner.
- Tu es sûre Fatimata?
- Oui je suis sûre on va redevenir comme avant Très bien j'ai compris
- Bonne journée André
- Bonne journée à toi aussi Fatimata
Quand j'ai raccroché, je me suis demandé si ce que Fatimata venait de me dire était sincère, ou elle me distrait pour revenir à la charge. Bon ce qui est sûre l'avenir nous le dira.
Je rentre le soir à 19h, elle était assise devant sa porte, je la salue elle me fait un clin d'œil et sourie. A 21 h elle tape à ma porte je sors elle me dit qu'elle veut regarder la télé. Je n'ai pas voulu la décevoir je l'ai laissée rentrer. On était tous deux assis sur mon lit et on a suivi le journal ensemble après elle a pris la télécommande et zappe sur une chaine de films d'action on a regardé. Il est 23h 30 elle a zappé sur une chaine érotique je me suis opposé et je lui ai demandé de rentrer chez elle. Elle ne voulait pas mais elle n'avait pas le choix. Avant de partir elle a voulu que je lui fasse la bise sur sa joue. Elle était heureuse de la recevoir.
C'était ainsi tous les jours jusqu'à ce que Moustapha ne revienne de sa mission. Les gens de la cour nous soupçonnaient de coucher ensemble parce qu'ils voyaient Fatimata entrer et sortir de ma chambre chaque jour. L'un des locataires de la cours m'interpelle un jour et me dit :
- André, bonjour
- Salut Marc quoi de neuf
- Rien mon type, je voulais te dire quelque chose - Il y a quoi encore ?
- Mon cher il y a un son sur toi dans la cour ici hein, je ne sais pas si tu es informé...
- Mon cher quel son moi je n'ai pas le temps, raconte un peu
- Approche je vais dire dans ton oreille
J'approche et Marc me dit que Jules, le fils du propriétaire de la cour raconte à tout le monde dans la cour que je sors avec la femme de Moustapha. Je suis surpris et je commence à réaliser que Jules avait vraiment vu certainement Fatimata sortir de ma maison la fois passé. Jule, c'est le genre de mec qui parle beaucoup.
Comment faire pour démentir, dois-je appeler Moustapha et tout lui avouer, dois-je rencontrer Jules pour lui demander d'arrêter, mille questions tournaient dans ma tête. Que faire ?
J'ai opté de rencontrer Moustapha. On est Mercredi et c'est le samedi, le début du week-end que j'ai choisi. Le Jeudi soir, à ma descente du boulot, pendant que Moustapha n'était pas à la maison, j'ai appelé Fatimata pour lui annoncer la nouvelle :
- André, si la cours raconte qu'on couche ensemble ça fait quoi, ils sont jaloux de nous oui...
- Lahilaaaaaaa ! cette femme est complètement timbrée deh. C'est un cercueil moins cher elle cotise pour m'acheter
- C'est comme cela tu prends l'affaire, tu ne te soucies même pas de ce que ton mari va nous faire
- Il ne peut rien faire, il ne bande pas si quelqu'un bosse à sa place il doit être heureux lui.
J'ai commencé à remuer ma tête et je suis rentré dans ma chambre tout pensif.
Couché sur mon lit, je vois une personne qui rentre dans ma chambre avec une grosse machette hyper tranchante, il me serre le coup, m'immobilise et tente de m'égorger, tellement j'ai eu peur, akiiika j'ai poussé un cri très fort.
C'était un cauchemar, mon cœur battait, je respirais comme si j'avais parcouru 8 kilomètres à pieds. J'ai pris mon bidon d'eau j'ai bu un coup et je suis allé voir dehors si Moustapha n'est pas caché derrière ma porte. Il n'y était pas. Je regarde à ma montre il est 3heures 30, je ne peux plus dormir.
Samedi matin vers 10h comme prévu, je me rends devant la porte de Moustapha, c'est Fatimata qui sort elle me demande :
- Tu cherches quoi ?
- Je veux voir ton mari - Tu vas lui dire quoi ?
- Laisse c'est entre lui et moi, il est là ?
Pendant qu'on était en train de parler, Moustapha sort avec un air fâcheux, ses grosses narines ouvertes, j'ai tout de suite senti que ce n'était pas bon pour moi, dès qu'il arrive à mon niveau il me dit :
- Qu'est ce que tu veux André, Tu es venu voir ta femme, c'est ça ?
- Bonjour Moustapha je voulais te parler
Moustapha est rentré dans une colère noire, il m'a saisi les colles, à peine j'arrivais à respirer :
- Tu veux me dire quoi hein, tu cherches ma femme et tu oses
- venir me narguer, je ne vais pas l'accepter je vais te montrer comment je traites mes ennemis.
Deux gros coups de poings dans mon visage il me faucha, je suis à terre, et les coups ont continué de pleuvoir sur mon visage. Je ne voyais que des étoiles défiler, j'étais impuissant fasse à la fureur des coups de poings de Moustapha. Les habitants de la cour y compris Jules sont venus à mon secours et Moustapha me relâcha, la bouche remplie de sang, le visage plein de boss, je faisais pitié. Jules me regarde et se mit à rire et dit :
- Ahi André c'est ton ami garçon qui t'a bastonné
- Avec la dernière énergie qu'il mxcbnhe restait, je lui donnai un point sur le visage qu'il s'évanouit comme un asthmatique cet idiot, tout ce raffut, à cause de lui.
Les autres habitants de la cour l'on amené à l'hopital pour des soins de beauté.
Fatimata, impuissante devant la porte de son mari, coulait les larmes me voyant à sang. Je me suis débrouillé pour rentrer chez moi, tout affaibli. Moustapha m'a bien bastonné. J'étais rempli de haine contre lui, j'ai payé pour ce que je n'ai pas fait, une seule idée me passait par la tête. Récupérer Fatimata et bien lui faire l'amour, faire photos et les envoyer à Moustapha et ensuite quitter la cour. J'ai passé une journée hyper difficile.
- Quand je me suis réveillé le matin, mon cœur a été transformé et j'ai
abandonné l'idée de me venger. Je me suis dit cela ne sert à rien. Il faut plutôt trouver des solutions aux problèmes de Moustapha pour que Fatimata soit heureuse pour qu'elle arrête de m'emmerder. Dans un premier temps, il va falloir chercher à soigner son mari et ensuite lui trouver du travail pour qu'il arrive à mieux s'occuper de sa famille.
Alors j'appelle une connaissance qui connait une pharmacienne traditionnelle. Nous nous rendîmes chez cette dernière et elle nous donna le médicament. Comment aborder Moustapha sans qu'il ne se fâche ? Après réflexion, j'ai enfin trouvé la solution. Je confie les médicaments à un ami qui s'est fait passé pour un homme de Dieu.
Un jour il rencontra Moustapha en ville et lui parla d'une vision qu'il a faite sur lui en lui présentant les médicaments qu'il avait en sa possession. Ce dernier prit dans le coup accepta en larmes. Il fit le traitement pendant des semaines et le résultat fut probant. En plus des médicaments j'ai donné aussi un peu d'argent à mon ami (faux homme de Dieu) pour qu'il remette aussi à Moustapha histoire de lui permettre de s'occuper de sa famille. A chaque fois que mon ami (Pasteur) rend visite à la Famille Moustapha il lui donnait toujours de l'argent et ils priaient ensemble. Cet argent que le pasteur donnait venait de moi.
Plusieurs mois se sont écoulés et Moustapha a retrouvé sa valeur masculine. Il continuait de me bouder sans toute fois savoir que j'étais à la base de sa guérison. Sa femme aussi ne me parlait plus parce que son mari l'a interdit de m'adresser la parole. Elle ignorait également le deal entre le faux pasteur et moi.
La situation professionnelle de Moustapha ne s'est pas améliorée, alors je me suis mis à chercher du travail dans l'ombre pour lui. Je précise que Moustapha était titulaire d'un master en Transport-Transit-Logistique. Avec mes relations je l'ai mis en contact avec un ami Directeur des transports d'une grande boite de la place. Avec toujours l'aide de mon ami faux pasteur qui a demandé à Moustapha de déposer son CV dans la boite de mon ami DT.
Deux semaines après le dépôt de ses dossiers, Moustapha fut retenu. C'était la grande fête à la maison. Le deuxième problème de Moustapha est résolu.
Fatimata semble être heureuse, cela se lisait dans son regard mais elle n'a pas le choix.
Premier jour de travail de Moustapha, il n'avait pas de moyen de transport, ne pouvant plus me parler et ne sachant pas à qui demander de l'aide, il tournait sur lui quand je sortis de la maison, je le saluai, il ne voulait pas répondre. Je le salue pour la deuxième fois il fait la sourde oreille, une troisième fois je le salue et il me dit avec arrogance
- Haaaaa Bonjour ! c'est obligé de répondre ?
- Moustapha en fait je voulais te féliciter pour la nouvelle, vraiment félicitation
Il me lance un merci de façon désinvolte, et je lui dis ceci :
- Je sais qu'actuellement c'est difficile mais je peux t'aider si tu as besoin d'argent pour le transport
La tête baissée, quand il a entendu transport, il a commencé à sourire, j'ai mis ma main dans ma poche et je lui ai remis 10 000 Fcfa le transport de la semaine. Avec une grande honte sur le visage, il me dit :
- Merci frère, mais je te le rembourserai.
Pendant tout ce temps il ignorait que j'étais celui qui est à la base de sa guérison et de son insertion professionnelle.
Il arrive au travail, son patron, Monsieur Jean Daniel ZONGO, mon ami le prend de côté et lui parle de moi.
- Tiens M. Moustapha SANGO, depuis quand connaissez-vous Monsieur André N'DO
- Il est surpris de constater que son patron me connaissait. Tout étonné il répond : Depuis plus de 2 ans nous vivons dans la même cours, comment savez-vous que je connais André ?
- Comment ça M. SANGO ?
- Je ne comprends rien Patron
- Mais c'est André qui a facilité votre insertion ici, vous ne le savez pas ?
Les deux mains sur sa bouche, Moustapha est surpris, et ne sait quoi dire.
- Je ne savais pas Patron, mais le monde est bizarre. Patron comment connaissez-vous André
- André est un ami de longue date, depuis le Lycée Yamwaya, il était le major de notre promotion, on a gardé de bonnes relations. Quand il est venu me voir pour votre cas je me suis dit qu'il était important de lui rendre ce service. Je ne savais pas qu'il ne vous a pas informé. C'est quelqu'un de bien.
- Mais Patron il ne vous a rien dit de mauvais sur moi ?
- Non pas du tout il m'a seulement dit que vous êtes très nerveux mais un très honnête travailleur et que vous êtes très loyal, c'est ce genre de personnes dont j'ai besoin dans mon équipe de travail. J'espère que vous serez à la hauteur
- Bien sûr patron.
- Ok trêve de bavardage à votre poste M. SANGO. Compris patron.
Il finit le boulot à 16 H, il appelle mon ami le faux pasteur pour lui demander. Celui-ci confirme et lui avoue que j'étais à la base de sa guérison qu'en réalité il (le faux pasteur) n'était pas un pasteur mais un personnage que j'ai utilisé pour le guérir. Et il va plus loin, il explique ce qui s'est réellement passé entre moi et Andréa à Moustapha. Ne croyant pas, Magloire se rendit chez mon ami le faux pasteur pour être mieux éclairé. Arrivé là-bas
Théophile, mon ami faux pasteur, lui dit tout dans les détails et le supplia de ne rien faire à Fatimata s'il arrive à la maison. A chaude larme Moustapha s'est mis à pleurer comme un enfant.
Avant d'arriver à la maison, Moustapha est allé au maquis, il a tellement bu qu'il était mal ivre, il arrive à la maison et frappe à ma porte :
- André tu es là, André sors, sors !
- Les affairés de la cour sont sortis, ils pensaient que Moustapha revenait me boxer à nouveau. Ils se mirent à lui demander pardon de me laisser
- Laissez moi, Laissez moi je dois parler à André, s'il vous plait
Sachant ce que Moustapha allait me dire, je sors comme un prince, avec une fierté affichée, et convaincu que Moustapha allait m'innocenter, j'ai mis mes deux mains dans la poche, mon joli petit chapeau rouge sur la tête, je sors en souriant. Moustapha s'agenouilla devant moi, en chaude larme me demanda de le gifler, de le boxer, de rendre mon coup. Il appelle tous les locataires de la cour et les supplia de me demander pardon pour tout ce qu'il m'a fait subir. Tellement il avait honte il chercha Jules pour le corriger parce que selon lui c'est jules qui l'a induit en erreur.
Jules qui était dans la foule qui assistait Moustapha pleuré, quand il a entendu les propos de Moustapha le recherchant, il a pris la fuite. C'était une course poursuite dans la cour, tellement il a eu peur des coups de poings de Moustapha, dans sa fuite il est tombé dans un caniveau.
J'ai couru saisir Moustapha et je lui demandai de laisser tomber. Le passé c'est le passé qu'il songe à l'avenir, et que moi André j'ai tout laissé tomber depuis longtemps. Et je lui ai demandé de me promettre de ne pas porter main à Fatimata car la vie est ainsi faite. Moustapha m'a dit qu'il est convaincu que Fatimata ne l'aime plus, malgré sa guérison et son nouveau boulot, et il me demande de la récupérer parce qu'il est sait désormais que c'est moi qu'elle aime. C'était difficile de l'entendre. Je lui ai demandé de rentrer, il est fatigué. Fatimata vint le récupérer et l'emmena dans la chambre pour qu'il se repose.
Quatre mois après, Moustapha déménagea de la cour, il eut un bel appartement dans un quartier plus chic. Avant de partir les relations sont redevenues comme auparavant, nous nous sommes réconciliés. Fatimata ne voulait pas déménager mais elle était obligée de suivre son mari. Malgré qu'ils aient quitté la cours, Fatimata venait souvent me voir, c'était récurrent mais moi ça me mettait mal à l'aise et finalement je lui ai interdit. Elle arrêta de venir mais elle m'appelait fréquemment même quand elle est avec son mari, cela me gênait aussi et je remis son numéro sur liste noire encore malgré moi.
Après, j'ai senti une certaine libération totale, mais quelque chose me manquait, j'étais habitué à Fatimata, elle était dans mon esprit, j'eu l'impression que je ressentais quelque chose pour elle. Mes nuits étaient blanches, je n'arrivais plus à bien dormir. Ce n'était pas normal. Je retournai à l'Eglise pour expliquer au Curé ce qu'il m'arrive. Le prêtre me dit :
- Mon fils André, je te comprends. La proximité fait naître des sentiments, ce sont des cas que nous traitons au quotidien. Ta voisine a réussi à prendre ton cœur mais le problème est qu'elle est mariée. Il va falloir observer encore sept jours de jeûne pour combattre ce mauvais sentiment.
J'écoutai le Curé en observant les sept jours de jeunes. Mais je n'étais pas encore libéré de ce faux amour que je ressentais toujours pour Fatimata. Un samedi soir, Moustapha m'appelle, il me demande de me rencontrer pour partager un pot après le travail. J'acceptai son invitation. Pendant qu'on partageait le pot il me dit que sa femme Fatimata l'a quitté et qu'elle se sentait plus à l'aise avec lui. Il a tout fait pour la garder, il lui a même acheté une voiture et trouvé un boulot pour elle mais malgré tout, elle ne voulait pas rester avec lui. Et qu'il a trouvé une nouvelle femme qui l'apprécie bien, c'est sa collègue de travail.
Pendant qu'on causait, la collègue en question, gare devant la buvette et vint nous retrouver. Franchement Moustapha est merveilleux, il a du goût ce mec, est ce que vous avez vu sa collègue, sa nouvelle compagne ? La réincarnation de la beauté. Elle a tout ce qu'une femme peut avoir, en plus elle est claire bref. On a bien bavardé et je suis rentré chez moi.
J'arrive à la maison, je me lave, je mange, j'étais prêt pour me coucher, mon téléphone sonne. Je regarde c'est un numéro inconnu, je ne décroche pas. Le téléphone sonne à nouveau je regarde je ne décroche pas. La troisième fois le téléphone sonne je décroche, je ne parle pas j'entends alloh c'est André.
J'ai reconnu la voix de Fatimata.
- Bonsoir André
- Bonsoir Fatimata
- Je n'arrivais plus à te joindre
- Oui c'était un problème de réseau certainement, on dit quoi
- On ne dit rien oh mon cher, je voulais te dire que je ne suis plus avec Moustapha
- Je sais, on s'est vu aujourd'hui et il m'en a parlé, qu'est-ce qu'il s'est passé Fatimata
- Comme je te l'ai dit, je ne l'aimais plus malgré sa guérison, son travail, il a même acheté une voiture, il m'a trouvé du travail ou je suis bien payé mais je ne ressens plus rien pour lui.
- Mais tu vis avec qui maintenant ?
- Je suis seule, je ne peux plus aimer, je t'ai aimé tu as refusé, je préfère rester seule
- Hé Fatimata...
- C'est ça oh, si tu as le temps demain pardon vient me voir - Tu habites où ?
Elle m'indique sa maison, le lendemain est samedi, je me rendis chez Fatimata, un super bel appartement dans un quartier chic de Ouagadougou, j'arrive, je sonne, elle m'ouvre la porte, elle me fit les trois bises, elle ne s'arrête pas là, elle saisit mes lèvres et elle m'embrassa passionnément, je n'ai pas pu résister cette fois, je la saisi aussi, la serrai très fortement dans les bras et l'embrassai avec amour, c'était fort et difficile à définir tellement l'amour était intense. M'baaa Wendéeee !!!
Quelqu'un devant la porte racle sa gorge, on relâche, on regarde dans la direction de la porte qui était ouverte, c'est un voisin de l'immeuble :
- Fermez la porte avant de vous amouracher...
On a commencé à rire tout deux, elle est allée fermer la porte, à son retour, elle saisi ma main et me dirigea vers sa chambre, c'est claire dans ma tête ce qu'il va se passer, depuis combien d'année je ne l'ai pas fait, combien d'année de ''coagulation'' dans mon corps, Fatimata n'est plus la femme de Moustapha, j'ai carton vert, sans crainte, je marchai lentement derrière elle admirant son postérieur si fascinant, j'entendis le bruit de ses bayas, aux rythme de ses pas. J'étais trop content. Arrivés dans la chambre sans se déshabiller, on a repris à s'embrasser encore, tout doucement on se coucha sur son lit, elle se déshabilla, Fatimata est très bien conservée, une très belle femme, tout était prêt pour une partie de jambes en l'air sévère, sauvage et inoubliable. Elle me regarde droit dans les yeux et tire lentement mon pantalon, ensuite enleva mon slip, j'ai abandonné toute ma famille dans ses mains, revoilà moi dressé à nouveau. La relation fut légalisée après notre premier rapports, on a décidé de n'informer personne jusqu'au mariage. Dans les préparatifs, je reçois une lettre d'un organisme international que mon projet fut retenu et que je bénéficie d'un financement de 400 millions francs. Double bonheur. Ma vie va changer.
Pour l'exécution de mon projet, il me fallait une formation obligatoire en France. Et la formation devrait durer 3 ans, j'étais obligé de partir avec Fatimata au Canada. On s'aimait tellement qu'on ne pouvait pas se séparer l'un de l'autre. Je suis sûr que vous allez me demander si Fatimata a abandonné son travail pour me suivre. Bien sûr que oui, Fatimata était capable de tout pour m'avoir juste auprès d'elle.
Nous avons passé les deux ans au Canada. Après ma formation, nous sommes rentrés. Et un mois après nous nous sommes mariés. Tout le monde était présent au Mariage, Moustapha et sa femme, Le Patron de Moustapha, mon ami DT, mon ami faux pasteur, Tous les locataires de mon ancienne cour y compris
Jules et Marc. La fête fut belle. Onze mois après, nous eûmes une jolie petite fille qu'on a nommé Prunelle, oui Prunelle parque nous étions vraiment fait l'un pour l'autre, c'est le destin qui nous a unis. Malgré tous les obstacles sur le chemin de ce grand bonheur nous avons réussi à se mettre ensemble. Ma mère me disait toujours : « ne passe trop de temps à être ce que tu n'es pas, car tu finiras par croire que tu l'es vraiment. Sache que vouloir oublier c'est y penser tout le temps. Accepte la fin de quelque chose pour en construire une autre. Quand tu seras grand, tu penseras que c'était mieux quand tu étais petit, mais le temps a pour habitude de filtrer les aspects négatifs de la vie, pour n'en laisser que les positifs, ne te trompes surtout pas, une dernière chose mon fils, acceptes toi comme tu es, la propriété du corps devient primordiale quand la propriété de l'âme ne l'est plus, et crois-moi, tu auras beaucoup à apprendre. Ne meurt surtout pas sans avoir vécu ». Cela n'était pas évident. Pour ce que Fatimata a pu faire, tout homme aurait pensé que cette femme est facile et se serait méfié d'elle. Elle a déjoué tous les pièges que je lui ai tendu, elle était une femme exemplaire, aimable, exceptionnelle, gentille, Fatimata avait toutes les qualités d'une femme vertueuse. Nous vécûmes très heureux.
Toi qui as mis sur écrit tout ce que je vais te raconter, je préfère garder l'anonymat, et j'ai confiance que tu feras tout pour que ça le reste. Ce récit, plus qu'une histoire amusante, il est un éveil de conscience, changeons notre mode de vie, pour un monde meilleur. N'oubliais, plus grande est la patience, plus grande sera la récompense.
A ma place, qu'auriez-vous fait ?
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