Noah, MON GRAND-FRERE, & Olivia

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Noah,

Mon grand frère que j'aime, ne t'en veut pas, de ne pas avoir réussi à me protéger. J'aimerais pouvoir incriminer quelqu'un ou quelque chose mais il n'y a pas de responsable, il n'y a aucun responsable. TU as fait tout ce que tu pouvais mais toute protection a une limite. Je veux juste que tu crois en toi, tu vas avoir ton bac, tu vas réaliser notre rêve pour tous les deux. FONCE ! Fonce Noah...Je t'adore et je t'aiderais à surmonter tous les obstacles. À dans une autre vie,

Il mesurait plus d'un mètre quatre-vingt-cinq, il avait une carrure impressionnante et musclée avec de larges épaules. Mon frère. Noah Lee. Plus jeune, j'adorais lui ébouriffer ses cheveux bruns bouclés ; quelque chose qu'il détestait par-dessus tout. J'avais un faible pour ses beaux yeux vert émeraude, les mêmes que ceux de notre mère. Il était capitaine de l'équipe de rugby de notre lycée. Il n'était pas un très bon élève, je l'aidais avec les cours, il tenait à avoir son bac. Il était populaire, il avait toutes les filles à ses pieds. La seule qui l'intéressait c'était Olivia Diaz, mais il l'avait déjà. Elle était belle, très belle même. Elle était brune avec des yeux noirs, extrêmement sombres, ses cheveux lui tombaient dans le dos dans une jolie tresse. Elle s'habillait toujours d'une tenue d'uniforme, avec une chemise, une jupe, des chaussettes, un ruban en guise de cravate, des baskets blanches et une veste toujours assortie à sa jupe. Ça lui allait très bien.

On a eu un sacré nombre de souvenirs, que ce soit tous les deux ou tous les trois avec Olivia. Quand elle venait dormir à la maison on se regardait des films d'horreurs tous les trois, évidemment elle se réfugiait dans les grands bras musclés de mon frangin. Moi j'ai toujours adoré les films d'horreur, je ne les trouvais, d'ailleurs, pas très effrayant alors je n'avais pas besoin de quelqu'un pour me cacher. Olivia se demandait toujours comment je faisais pour ne pas avoir peur et Noah répondait toujours que j'étais une extra-terrestre et on finissait à rigoler tous ensembles pendant que j'essayais de lire dans les pensées de mon grand brun ou de sa petite-amie.

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