Chapitre 29 [Corrigé]

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Narrateur : Katsuro Sato.

Je quitte la salle principale et me rends dans les locaux.

Tss ! Le marqué est vraiment une putain d'ordure ! Il s'est bien gardé de me dire que ce serait aussi emmerdant de sortir ma sœur de cet endroit ! Le deal ce n'était qu'entre lui et moi à la base ! Je capte pas pourquoi il a ramené l'autre vieux aux tresses ! Il s'est vraiment bien foutu de ma gueule ! Je savais au fond qu'il ne fallait pas que je lui fasse confiance ! Ce n'est qu'un putain d'orphelin de merde ! Il a intérêt à ce que Keiko et moi sortions vivants de ce merdier car je suis à deux doigts de l'égorger avec le poignard du vieux !

??? — « AAAAAAH ! »

Eh ! C'était quoi ça ? C'était la voix d'une meuf. Oh fait chier, cette maison close est vraiment chelou ! J'espère que ce n'est pas Keiko ou alors je vais buter cet enfoiré tout de suite !

Je fonce à toute vitesse vers la sortie du local. Une fois devant la porte, je l'enfonce et atterris dans une pièce quelconque où une femme vêtue d'un yukata déchirée, ses cheveux emmêlés, inerte, est suspendue sur le plafond dans une large toile d'araignée.

Moi — « Keiko ! »

J'accours aussitôt vers elle et tente de percer la toile avec ma dague, sans succès.

Fait chier ! Impossible de la tailler ! Elle est faite en acier ou quoi !

Je faufile ma main droite dans la toile puis tâte son pouls.

Il bat encore. Son corps est encore chaud. Elle est donc toujours vivante. T'as vraiment du 
bol le marqué. Maintenant, je dois délivrer ma sœur et trouver un moyen qu'on sorte tous les deux d'ici sains et saufs. Ah !
 
Je me retourne brusquement et découvre une ombre sombre qui se faufile dans un coin de la pièce.

C'est quoi ce truc ! C'est une araignée géante avec une tête et des cornes d'un bœuf ! Ses pattes velues grattent le sol et ses yeux luisent d'une lueur maléfique ! Je crois bien que c'est la maîtresse de cette salle

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C'est quoi ce truc ! C'est une araignée géante avec une tête et des cornes d'un bœuf ! Ses pattes velues grattent le sol et ses yeux luisent d'une lueur maléfique ! Je crois bien que c'est la maîtresse de cette salle. 

L'araignée s'approche lentement, ses crocs écarquillés cliquetant.

Je me mets en garde, en réponse à sa provocation.

Moi — « Eh le huit pattes de mes deux ! T'as pas intérêt à faire un pas de plus ! Je veux juste sortir avec ma sœur de cet endroit de merde ! »

À ces mots, elle effectue une bruyante stridulation, faisant résonner l'entièreté de la pièce.

J'ai du mal à l'admettre, mais son cri fout vraiment les jetons en plus de son apparence ! Rien à voir avec le chat bouffeur de chair humaine que j'avais vu l'autre soir ! Alors ça a cette gueule un ushi-oni (nom du yōkai, littéralement "démon vache") ! Et dire que je le trouvais plutôt cool dans les récits mythologiques ! J'ai toujours rêvé d'en affronter un si l'occase se présentait ! On peut donc dire que je suis sur le point de réaliser un rêve de gosse !

Moi — « Très bien, tu l'auras voulu p'tit merdeux ! »

Je me propulse vigoureusement vers la créature maléfique, puis arme mon poignard. Cependant, au même moment, l'ushi-oni rétracte son corps.

Il prépare une charge ! Je vais la prendre en pleine gueu...

Entouré d'une aura noire charbon hostile, il s'élance violemment vers moi, détruisant tout sur son passage, et me percute avec succès. Toutefois, j'arrive à diminuer l'impact de l'attaque en protégeant ma tête avec mon petit sabre se fissurant légèrement par la suite. Je crache par la suite un peu de sang. 

Kof... Kof... Saleté...

Sans plus attendre, elle réitère une charge et heurte frontalement mon front, penchant immédiatement vers l'arrière avec le reste de ma tête.

ARGH ! Il m'a ouvert le front en une seule attaque ! Il est vraiment balèze y a pas à dire ! Je suis déjà à la limite du KO !

Moi — « Putain tu commences sérieusement à me les briser la sous-merde ! »

Je lui revoie furieusement son coup de tête en serrant les dents.

Ushi-oni — « GYIIIII ! »

Moi — « Ça t'apprendra à me bousculer enfoiré ! »

Je lui assène ensuite un vif coup de couteau latéral partant de gauche à droite vers la gorge. Néanmoins, la lame de mon poignard se brise en mille morceaux aussitôt après la taillade.

Merde ! Je me retrouve sans arme maintenant, fait chier ! Je savais que cette vieille camelote n'allait pas tenir longtemps ! Merci beaucoup le vieux ! Comment je vais réussir à buter ce putain de bovin arachide maintenant, hein !

Profitant de cette ouverture, le démon mi-vache mi-araignée pousse à nouveau un hurlement suraigu me perforant les tympans, puis il me plante au diaphragme à l'aide d'une de ses pattes avant. 

Moi — « GYYYYYAAARGHHH ! »

M'ayant transpercé profondément, il me balance sauvagement contre le mur.

Ngnn... Ahh... Ahh... Putain... Mon souffle... Je le perds...

Tandis que je me vide progressivement de mon sang au sol, la bête féroce hurle une nouvelle fois et projette un mystérieux brouillard spectral, se répandant dans toute la pièce.

C'est quoi ce truc... Je n'arrive plus à voir l'ushi-oni... Qu'est-ce qu'il a foutu bordel... J'entends des chuchotements, des cris, des pleurs... Je vois une mer déchainée et de hautes vagues... Des ombres chelous viennent vers moi... Elles ont un couteau... Elles veulent ma peau... Putain... Keiko... Il faut que je la sorte d'ici... Elle va se faire dézinguer à coup sûr elle aussi... Je refuse... Je refuse... Je ne veux pas qu'elle crève à cause de moi... Hors de question... T'es vraiment qu'une sale ordure le marqué... Tu voulais juste te débarrasser de moi...

Je finis par m'évanouir pendant que les silhouettes inquiétantes poursuivent leur marche, à quelques mètres de m'achever. 

Nakajima-sensei — « Écoute les pulsations du monde qui t'entoure et ressens leur énergie traverser les tiennes. »

Nakajima-sensei...

Je me relève soudainement et adopte une posture de course à pied.

Moi (d'une voix monotone) — « Déplacement séquentiel. »

Suite à ces paroles, le champ électromagnétique de mon corps se matérialise, puis je traverse la salle à une vitesse prodigieuse vers mon adversaire et lui porte un direct du poing droit au front parfaitement exécuté, le catapultant vers l'arrière dans un grand dojo et engendrant la démolition de plusieurs murs successifs.

Un dojo, comme par hasard ! Merci Nakajima-sensei ! Je crois que j'ai enfin pigé le truc !

Je remarque un katana par terre et le ramasse avec ma main droite.

Moi (me dirigeant pas à pas vers l'ushi-oni) — « T'es vraiment une sous-merde tu sais. J'ai failli te laisser me buter avec tes illusions. »

Je m'arrête brusquement et me mets à nouveau en garde.

Moi — « Mais c'est terminé toutes ces conneries. JE VAIS ME FAIRE LE PLAISIR DE TE DÉPECER LES OOOS ! »

— 現代の侍 (Gendai no Samurai) —

Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il t'aura plu ! Je t'invite à poursuivre la lecture si le cœur t'en dit et à partager ton avis personnel dans les commentaires ! Je serai ravi d'y répondre ! À très vite !

The Modern Samurai [En Pause] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant