Garçon recueilli par Giyuu ( c'était soit ça soit je vous spoilais le nom ) :
Je ne sens plus rien. Je suis allongé. Au dessus de moi, il n'y a rien a part un beau ciel bleu parsemé de nuages blanc. Je vois le soleil, je le regarde mais mes yeux ne me font pas mal. J'ai l'impression qu'il n'est pas très loin de moi. Je tends la main dans sa direction. Il a l'air tellement proche, pourtant il est tellement loin. Je baisse ma main. Je suis allongé sur une fine couche d'eau pourtant je ne suis pas mouillé. Je sens que quelqu'un m'observe. Je me met debout et me retourne pour voir ma famille a un ou deux mètres de moi. Ils me sourient tous. Je me sens triste en les voyant mais je ne sais pas pourquoi. Et là je me souviens de l'attaque du Démon hier soir. Je cours vers eux en pleurant et ils me prennent dans leurs bras pour me faire un câlin.
- On est morts...? Demandé je.
- Nous oui mais pas toi, me répondit maman. Tu as encore du temps devant toi mon chéri. Nous n'avons que très peu de temps ici avec toi. Tu vas devoir revenir à toi.
- Je veux pas partir ! Je veux rester avec vous !
Ma voix tremble de tristesse, les larmes coulent le long de mes joues je serre ma famille contre moi aussi fort que je le peux.
- Notre temps est écoulé, me dit maman. Nous allons te laisser. Profite de ta vie, fais toi des amis et donne toujours le meilleur de toi même. Reste toujours le petit garçon joyeux que tu es. On t'aime tous.
- Non ! Ne partez pas !
Mais c'est trop tard. Ils disparaissent tous. Le soleil se met a briller tellement fort qu'en l'espace d'une seconde je ne vois plus que sa lumière.
Je me réveille dans un endroit que je ne connais pas. Il y a un lit vide à côté du mien. J'essaye de m'appuyer sur mes bras pour me relever et d'un coup j'ai mal. Mon torse et mon bras gauche son couvert de bandage et j'ai un gros pensement sur le front. Je tourne la tête vers la fenêtre. Le soleil brille dehors et un oiseau chante. Une agréable odeur parvint jusqu'à moi et mon ventre se mit à gargouiller. J'ai faim.
Je sors du lit, posant mes pieds sur le parquet de bois gelé et je marche vers la porte. J'arrive dans un long couloir. L'odeur vient d'en bas. J'ai descendu les escaliers et je suis finalement arrivé dans la cuisine. Je me suis caché derrière le plan de travail qui était plus grand que moi. Il y avait une assiette de mochis ( pâtisserie japonaise ) posée dessus. Il y avait également un homme dans la pièce. Il était de dos et à en juger par le bruit d'eau qui coule, il faisait la vaisselle. Il avait de longs cheveux noirs en bataille qu'il avait attaché en queue de cheval en bas de son crâne et il portait un pantalon large noir et un haori de plusieurs couleurs. Le côté droit de son haori était rouge sang alors que le côté gauche était composé de motifs jaunes, verts et bleus qui ressemblent à des cubes. J'avais une folle envie de manger les mochis. On ne t'a pas autoriser à les prendre, c'est pas bien, ai-je pensé. Mais j'avais tellement faim... Le plus discrètement possible je me suis mis sur la pointe des pieds pour gagner de la hauteur et j'ai tendu la main. J'étais encore trop petit. J'ai laisser échapper un petit grognement et j'ai essayé de tendre le bras plus haut et je me suis mis à... voler...?
Mes pieds n'étaient plus sur le sol et le haut du plan de travail m'arrivait en dessous du torse. L'eau ne coulait plus et l'homme avait disparu.
- Dit donc toi, la prochaine fois demande au lieu de te servir en douce, en plus t'es pas discret, dit une voix derrière moi.
J'ai tourné la tête et j'ai vu l'homme de tout à l'heure qui me soulevait par l'haori avec son bras droit. Il portait une sorte d'uniforme noir en dessous de son haori et un katana était attaché à sa ceinture. Il avait un regard sévère et les yeux bleus. Il me faisait un peu peur à force de me regarder comme ça.
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Merci d'avoir cru en moi
FanfictionGiyuu et Sanemi ( = Tomioka et Shinazugawa ) sont envoyé en mission dans une foret par le Maître. Tous les habitants de la foret sont morts excepté un jeune garçon que Giyuu va recueillir. J'ai inventé certains éléments de l'histoire mais la majorit...