Chapitre 10: Pourquoi pas ?

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Thomas

Je quitte la maison d'Ayana, le cœur lourd de toutes les émotions qui m'assaillent. Pourquoi ai-je ouvert mon cœur de cette façon ? Je me sens vulnérable et exposé, regrettant chaque mot que j'ai dit. Peut-être que j'aurais dû garder mes sentiments pour moi, plutôt que de les partager avec elle de cette manière.

Je monte dans ma voiture, l'air lourd de mes pensées. Peut-être que je devrais abandonner mon plan de la faire tomber amoureuse avant samedi. Je remets en question chaque mot que j'ai dit, chaque expression sur mon visage. Ai-je été trop vulnérable ? Ai-je montré trop de faiblesse ?

En rentrant chez moi, je trouve la maison dans un état chaotique. Mon petit frère, Ewen, est en train de faire une soirée gaming avec ses amis, et le bruit assourdissant, la nourriture éparpillées partout me tape sur les nerfs. Je m'approche d'eux, le visage crispé par l'irritation.

– Vous devez partir, maintenant !, je leur lance d'un ton sec.

Ewen me regarde, surpris par ma soudaine explosion de colère.

– Quoi ? Pourquoi ?, demande-t-il, perplexe.

– Parce que je le dis, voila pourquoi, répliqué-je, ma voix montant d'un ton. Je me sens sur le point d'exploser, et l'agitation de la soirée ne fait qu'aggraver mon état d'esprit.

Ewen et ses amis me regardent, incrédules, mais je ne leur laisse pas le temps de protester. Je les fais sortir de la maison, leur ordonnant de nettoyer tout le désordre qu'ils ont laissé derrière eux. Ils s'éloignent, grognant et maugréant entre eux, mais je les ignore.

Une fois seul dans ma chambre, je m'assois sur mon lit et tente de me calmer. Je ne peux pas m'empêcher de repenser à ce qui s'est passé chez Ayana. Ai-je été trop impulsif ? Ai-je tout gâché ?

Une fois seul dans ma chambre, je m'assois sur mon lit et commence à faire des recherches sur les rendez-vous parfaits en hiver. Peut-être que je devrais essayer de jouer la victime auprès d'Ayana, lui faire croire que je suis en détresse.

Je décide de l'appeler, espérant pouvoir me rattraper. Mon cœur bat la chamade alors que j'attends qu'elle décroche.

"Allo ?", sa voix douce et familière me parvient à travers le combiné.

"C'est Thomas", dis-je d'une voix un peu plus douce que prévu. "Je suis désolé pour tout à l'heure. Je ne voulais pas te blesser. C'est juste que je n'ai pas l'habitude de parler de tout ça..."

Il y a un moment de silence de l'autre côté de la ligne, et je retiens mon souffle en attendant sa réponse.

"Finalement, ce n'est rien, Thomas. Je comprends", dit-elle finalement, sa voix douce et apaisante.

Je laisse échapper un soupir de soulagement. Peut-être que tout n'est pas perdu.

"Je suis content que tu ne sois pas trop en colère contre moi. Écoute, je sais que c'est soudain, mais je me demandais si tu voulais prendre un jour de congé demain. J'ai besoin de parler et j'aimerais que tu sois là."

Elle hésite un instant avant de répondre :

"D'accord, Thomas. Je serai là."

Je me sens un peu mieux maintenant, sachant que j'ai une chance de me rattraper.

"Génial. Et si on allait à la patinoire ? C'est un endroit qui me rassure, tu sais."

Elle accepte avec enthousiasme, et je peux presque sentir son sourire à travers le combiné.

"Ça me semble parfait. À demain, alors."

"À demain", dis-je avant de raccrocher. Je me sens un peu plus léger maintenant, sachant que j'ai une chance de me rattraper auprès d'Ayana.

Des Destins EntrelacésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant