Des Destins Entrelacés

Chapitre 11: Encore...?

Ayana

Après cette journée passée avec Thomas à la patinoire, je me retrouve chez moi, plongée dans un océan de pensées tumultueuses. Assise sur mon canapé, je revis chaque instant de notre sortie, chaque éclat de rire, chaque regard échangé. Une partie de moi s'émerveille encore de la douceur de ces moments, tandis qu'une autre partie est envahie par le doute et l'appréhension.

Est-ce grave si je dis que j'ai apprécier ce moment ?

Je repense à la façon dont Thomas a été attentionné, à la complicité qui s'est installée entre nous sur la glace. Ses gestes courtois, ses sourires sincères, tout cela a contribué à créer une atmosphère chaleureuse et agréable. Mais maintenant que je suis seule, les doutes commencent à s'insinuer dans mon esprit.

Était-ce une bonne idée d'accepter cette invitation ? Ai-je franchi une limite en passant du temps avec mon patron en dehors du cadre professionnel ? Ces questions tourbillonnent dans ma tête, me laissant perplexe et incertaine quant à la suite des événements.

Pourtant, malgré mes inquiétudes, je ne peux m'empêcher de reconnaître que j'ai apprécié sa compagnie. Ces instants de légèreté et de détente m'ont permis de m'évader un peu de mes préoccupations habituelles. Mais maintenant que je suis de retour chez moi, une vague de nervosité me submerge.

Je jette un coup d'œil à mon téléphone, espérant peut-être trouver un message de Thomas. Mais la boîte de réception reste désespérément vide, et cette absence de communication me laisse perplexe. Est-ce qu'il a regretté notre journée ensemble ? Ou bien est-ce simplement son emploi du temps chargé qui l'empêche de me contacter ?

Je me surprends à espérer recevoir un message de Thomas, ne serait-ce qu'un simple "merci d'être venue" ou "j'ai passé un bon moment avec toi". Mais rien ne vient. Je vérifie mon téléphone plusieurs fois, mais la boîte de réception reste désespérément vide. Une pointe de déception s'installe en moi, même si je sais que je ne devrais pas m'attendre à quoi que ce soit.

Les minutes s'écoulent lentement, ponctuées par le tic-tac régulier de l'horloge. Je me sens comme suspendue dans le temps, prise entre l'incertitude du passé et l'appréhension du futur. Finalement, je décide de mettre fin à cette attente angoissante et de me préparer à aller me coucher.

Allongée dans mon lit, je replonge dans mes pensées tourbillonnantes. Les souvenirs de cette journée se mêlent aux craintes pour l'avenir, créant un mélange complexe d'émotions. Ai-je fait le bon choix en acceptant de passer du temps avec Thomas en dehors du travail ? Seul l'avenir me le dira, mais pour l'instant, je me contente de laisser mon esprit divaguer dans les méandres de l'incertitude.

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Le lendemain matin, alors que je m'apprête à affronter la journée glaciale qui s'annonce, je me retrouve face à la fenêtre de ma chambre, observant le paysage enneigé qui s'étend à perte de vue. Les voitures, recouvertes d'une fine couche de neige, semblent figées dans le froid hivernal, et l'atmosphère extérieure respire la tranquillité et la sérénité propres aux matinées d'hiver.

Je prends une profonde inspiration, sentant l'air frais pénétrer mes poumons, et je me prépare mentalement à affronter cette journée froide. Enfilant plusieurs couches de vêtements chauds, je me sens prête à défier les éléments pour me rendre au travail.

Alors que je m'apprête à sortir, mon téléphone vibre soudainement, attirant mon attention. Je le récupère et découvre un message de Thomas.

"J'ai pris le soin de dégivrer votre voiture. Vous n'aurez donc plus d'excuse pour être en retard cette fois"