Nous arrivons dans un petit coin tranquille du parc et décidons de nous y installer. Adélaïde bouillonne encore de l'intervention du groupe de garçons : Ah ces mecs ! Ils voient deux guiboles et ça y est ils ne peuvent plus se tenir. De vrais animaux en rut ! Eurk, ils me dégoûtent ! Nous n'avions pas encore abordé le sujet de nos orientations mutuelles mais pour elle ça semblait clair. Me voilà rassurée.
Pour changer de sujet, je lui propose de me montrer ce qu'elle a acheté. C'est le grand déballage : elle vide tous ces sacs sur l'herbe et me présente un à un chacun de ses achats : une petite jupe, des hauts colorés, un jean, des pantacourts, une paire de sandale, des bracelets, des boucles d'oreilles fantaisie... Le tout d'un goût très sûr. Dans ma tête, je ne peux m'empêcher de l'imaginer en train de défiler pour moi avec ses trouvailles. Et le résultat est très plaisant.
Je suis tirée de mes rêveries par sa question : Tu aimes les cadeaux ? Qui ne les aime pas ? Elle me tend un petit sac. Question stupide : C'est pour moi ? Elle acquiesce. Je l'ouvre, dedans deux petits paquets en papier rouge : le premier contient une magnifique paire de pendants d'oreilles multicolores. J'ADORE ! Je l'attire contre moi pour la serrer dans mes bras et la remercier chaleureusement. Elle explique : La première fois qu'on s'est vu tu avais une longue jupe colorée et un top assorti alors je me suis dit que tu devais aimer les couleurs. Même ton sac et tes chaussures était assortis. Elle rit. Tu illuminais le métro. Essaie-les. Je ne me fais pas prier. Le deuxième paquet contient un sautoir assorti. J'adore les sautoirs et tous les bijoux fantaisies, colorés. Ses cadeaux me touchent : elle a visé juste. Ils me font vraiment très plaisir. Comment lui témoigner ma reconnaissance ? A nouveau je la sers dans mes bras, plus longtemps cette fois, elle sent si bon. Je me recule, elle me regarde droit dans les yeux. Elle passe sa main dans mes cheveux, touche mes oreilles puis les boucles d'oreilles et me chuchote qu'elles me vont à merveille. Ses caresses descendent le long de mon cou, elle approche son visage du mien. Nous sommes bientôt si proches que nos nez se touchent. Je pose mes mains de part et d'autres de son visage, lui caresse les joues et embrasse son front. Elle vient alors se lover dans mes bras et nous restons là enlacées pendant un long moment, sans échanger un mot.
VOUS LISEZ
L'italienne
RomanceUne histoire vraiment incroyable lisez seulement je suis nul en résumé fâcher vous comme vous voulez je m'en fous . cette histoire ne m'appartient pas je la publie sur le car doctissimo commencé à supprimer tous les histoires hors de question que ce...