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•Sun Mayer•

Cela faisait une semaine depuis qu'on s'était installé chez mamie.
On lui avait tout raconté et elle nous avait dit qu'elle n'avait jamais porté notre mère dans son cœur. Que la seule raison qui l'avait poussé à l'accepter dans sa famille, était l'amour qu'avait notre défunt père (son fils) pour elle.

Étant donné que nous étions chez mamie, je pouvais aller à la fête de Lucas sans problème.

Les préparatifs de la fête avaient commencé dès le grand matin.
Je m'étais portée volontaire pour l'aider à tout préparer.

— Tu vas trop me manquer Lulu, lui dis-je de ma voix la plus triste

Il arrêta ce qu'il faisait pour me prendre dans ses bras, ma tête se posa sur sa poitrine et je pouvais sentir le battement accélérer de son cœur.

Lucas sentait toujours aussi bon.

— Toi aussi, sorcière.

— Il y a Hardin, puis toi...je peux savoir pourquoi vous me traitez de sorcière ?

Je fis une mine de gamin vexé.

Il lâcha un rictus de ses lèvres et se détacha de mon emprise.

— C'est qui Hardin, m'interrogea-t-il en insistant sur son prénom

Lucas ne le connaissait pas. Normal, quel perte de temps de parler de lui à mes proches. Flemme.

— Ah un mec de mon lycée.

— Ton crush ?

— Beurk, je préfère encore souffrir du VIH plutôt que de crusher sur lui.

— Mais mdr, pourquoi tu dis ça ? Tu le déteste à ce point ?

— Non, c'est juste que..lui et moi c'est comme l'eau et le feu.
Bien sûre que l'eau, c'est moi et lui c'est le feu.

Lucas ne pu s'empêcher de rire aux éclats, il riait tellement que j'en étais contaminée.
On avait rigolé pendant un moment avant de reprendre le travail.

Pour sa fête, Lucas avait invité non seulement ses amis (es) mais aussi sa famille.
Il était d'une famille de haute classe, ça se voyait même par la taille de leur résidence.

À la soirée, une multitude des voitures luxueuses commençaient à se garer devant chez eux.
Wow wow wow, ça sentait l'argent.

Pour l'occasion, je m'étais vêtu d'une robe droite avec fente, m'arrivant à mi-genoux, de couleur noir. Et des baskets blanches, je ne voulais pas en faire de trop pour attirer l'attention sur moi.

Ma sœur, elle, enfila une longue robe de femme enceinte.
Comment elle se faisait vieillir alors que sa grossesse n'était même pas encore visible, c'est seulement après que j'ai insisté pour qu'elle l'enlève, qu'elle céda.
À la place de sa robe de grand-mère, je lui avais prêté une de mes robes les plus sexy.
Elle était trop belle là dedans, le bleu de nuit lui allait bien et faisait ressortir la couleur sombre de ses yeux.
Ève était le portrait craché de mon père, c'était lui en femme. Elle était belle mais, trop douteuse et trop peureuse comme ma mère !

Ils s'en souviendront Où les histoires vivent. Découvrez maintenant