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•Sun Mayer•

Une villa !

Elle était ma-gni-fi-que, on croirait voir la Maison Blanche.

— Vous vivez vraiment ici ?

Il se contenta de me répondre en un hochement de tête.
Après s'être garé dans le garage, on entra à l'intérieur de la maison qui était peinte en blanc comme à l'extérieur, le salon était immense, et la salle à manger aussi. La cuisine, n'en parlons même pas. Elle était bien équipée, il y'avait tout sauf rien.

— C'est beau !

— Merci.

— Je n'arrive toujours pas à croire que vous vivez seul dans cette maison !

— Je ne vis pas seul, dit-il l'air soulé que je lui répète la même chose

Il m'invita à prendre place sur le canapé et s'assit à son tour, en face de moi.
Il me sculptait du regard, on dirait que c'était la première fois qu'il me voyait alors que, non.
Il m'était impossible de savoir ce qui pouvait se passer dans sa tête, son regard était indéchiffrable, il ne faisait ressortir aucune émotion.

J'avais du mal à croire qu'il soit humain, un moment donné.

On fit interrompu par l'arrivée d'une rousse, elle était jolie, elle avait des beaux yeux et des cheveux naturellement bouclés. Elle était vêtu d'une robe droite qui lui arrivait à mis-cuisse, avec des hauts talons qui mettaient en valeur ses longues et belles jambes.
Elle avait une taille de rêve, pas besoin de chirurgie pour elle car, elle était parfaite.
Sourire aux lèvres, elle s'approcha de nous.
Elle dégageait la joie de vivre, ça se voyait qu'avec elle, il n'y avait pas besoin de se soucier de quoi que ce soit.

— Aiden ?

Il se leva pour l'enlaçait et se rassit au même moment que cette dernière.

— Oh euh, désolée. Dit la rousse en se levant pour venir en ma direction, une fois arrivée elle me prit dans ses bras et me fit trois bises sur la joue. Je suis Aliya la sœur de Aiden, je suppose que tu es Sun ?

— Oui, c'est bien moi.

— Enchanté ma belle, j'espère que tu vas me supporter durant ton séjour dans cette maison, ne t'en fais pas on sera les meilleures amies de tout les temps.

J'en avais déjà une, elle s'appelait Aïcha.
Elle me manquait et ça me donnait la rage de penser que j'allais raté la remise des diplômes pour le bac. On avait tellement hâte d'être toutes les deux à l'université.
Elle, pour la liberté et moi, pour non seulement la liberté mais aussi parce que je n'allais plus revoir la grosse tête de Marcus.
J'espérais qu'avec le temps ma mère se rendra compte de l'erreur qu'elle a commise en épousant cette ordure.

— Je dois aller récupérer Céline. Avait dit Aiden d'un ton neutre. Tu peux aider Sun à ranger ses affaires dans la chambre d'invités.

— Ok, frérot.

Céline ? C'était qui elle ?

Comme si elle lisais dans mes pensée, Aliya m'adressa un sourire avant de me lancer une bombe :

Ils s'en souviendront Où les histoires vivent. Découvrez maintenant