04

30 7 3
                                    


•Sun Mayer•

~ 8h45, Seattle.

J'étais assise dans la salle d'attente, David était au téléphone avec un client.
Le premier procès commençait dans quelques minutes, les agents de police ne me quittaient pas du regard, ils pensaient vraiment que j'étais une criminelle et que ma place était derrière les barreaux.

Foutaise !

Aiden m'avait rassuré que tout se passerait bien et que David avait l'affaire entre ses mains, que je devais juste lui faire confiance.
Un peu plus tôt, David et moi avions eu à parler, je lui avais relater mots sur mots tout ce qu'il y avait à savoir sur la relation que j'entretenais avec Hardin.

Comme moi, David était persuadé que ce dernier était bel et bien en vie, et que toute cette histoire avait été monter.

— On va y aller. Me dit David

Ève et mamie étaient déjà dans la salle d'audience, elles étaient dans un état lamentable, cela me brisait le cœur de les voir ainsi par ma faute.

— Da...vid, attends.

Il se retourna pour me faire face.

— Merci de me soutenir, d'être là pour moi, de me rassurer et de m'écouter. Merci de croire en moi, d'exister et d'être chaleureux..merci infiniment David !

Il ne dit rien, il s'approcha juste et me prit dans ses bras.

David était comme un grand frère pour moi, il comptait beaucoup.

— Sois forte.

~

Tout le monde se leva à l'entrée du juge, mes pupilles parcouraient la salle, à la recherche de celui ou celle qui avait bien pu porté plainte contre moi.

Je sursauta en l'entente de la voix du juge qui annonçait le déroulement de l'affaire.

— Sun Mayer Del', agée de dix-huit ans, est accusée de meurtre de son camarade de classe, Hardin williams Scott, suite à un accident survenu dans la soirée du 22 Mai. Le corps du jeune homme a été retrouver dans un état pitoyable et cette dernière prétend n'avoir jamais tué personne. Elle affirme même qu'Hardin Williams est bel et bien en vie, et que tout ceci n'est qu'un prétexte pour lui de se venger d'elle. Pour sa défense, j'appelle mademoiselle Sun Mayer à la barre. Avait tonné la voix du juge

On m'aida à me positionner pour ensuite faire face au juge puis :

« Je jure de dire la vérité et rien que la vérité »

David me dit de me détendre d'un geste de la tête et j'aspirais un grand air avant de commencer :

— Ce soir là, ma sœur et moi avions eu un mal entendu avec notre beau-père et ma mère. On a alors décidé d'aller chez notre grand mère, la mère de notre défunt père.
J'ai emprunté les clefs d'une des voitures de mon beau-père pour qu'on s'y rende.

La salle était d'un silence des morts.

— Vous avez votre permis de conduire ?, demanda le juge

Ils s'en souviendront Où les histoires vivent. Découvrez maintenant