Dernièrement, j'ai fait un rêve.
C'était l'un de ces nombreux jours sans école où j'en profitais pour dormir le plus possible. Peut-être est-ce pour compenser le manque de sommeil qui s'accumule durant les périodes scolaires. En tout cas, je crois bien m'être levée à 11h ou midi ce jour-là, puis j'ai fais une sieste. Ce genre de siestes où tu t'imagines dormir qu'une trentaine de minutes mais qui se prolonge au final sur pas moins de quatre heures. Bref, je vais vous conter ce rêve :
J'étais dans mon lit, faisant la sieste depuis bien trop longtemps. J'essaya alors de sortir de ma chambre pour aller manger, mais mon cou à la manière d'un torticolis se bloqua en direction du lustre au plafond. Ma tête étant alors coincée vers le haut, je ne pouvais voir le bas de la pièce. Et lorsque j'arrivais péniblement à atteindre la porte, celle-ci "glitchait" et moi, j'étais téléportée à mon lit.
C'était un sentiment assez contradictoire car mon lit était d'un confort immense, comme m'appelant à dormir encore un peu. Mais ma raison savait qu'il fallait que je me lève. Je tenta alors d'expliquer la situation à ma mère, mais elle ne me prit pas au sérieux et me dépêcha à venir dîner, avant de se moquer de moi auprès de mon frère. Après une ultime tentative douloureuse où j'avançais encore à l'aveugle au ras du mur, heurtant mes pieds à des objets au sol, la porte s'ouvrit trois fois, puis se ferma et retour au lit une nouvelle fois. Je n'en pouvais plus. Je me réveille.
C'est un soulagement de se réveiller de ce genre de rêves, mais d'autre part les questionnements affluent ensuite. Parfois les rêves sont complètement loufoques (genre des cochons roses avec des poils), mais d'autres fois ils expriment une crainte, une réalité, un lien.
Après cette petite aventure, j'ai dressé une liste de tâches à effectuer pendant les vacances. En plus d'avancer dans mes devoirs (pas scolaires car ça pour le coup c'est toujours au dernier moment), j'ai pu amoindrir ce sentiment de culpabilité, de stress de ne rien faire.
Voix à vous : Prenez cinq minutes pour noter vos rêves lorsque vous vous en souvenez ou que vous vous réveillez en plein milieu d'un. Je ne sais pas vraiment quels en sont les bienfaits précis, mais je pense que c'est une habitude plutôt intéressante et drôle.
Débordée, dimanche 28 avril 2024
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Un Sixième de Vie
Non-FictionUne jeune fille, un prénom : Lina. Et au reflet de ma vie, le titre de cette histoire évoluera. Les illustrations viennent du tableau "Un Sixième de Vie" de mon Pinterest : Alinea_______ (7 tirets du bas, oui c'est beaucoup oups).