J'ai de nombreuses passions. L'écriture bien sûr, la lecture également, la musique dont le piano, le basketball, et le montage et les jeux-vidéos. Parmi ces activités, il y en a une que j'ai été contrainte de mettre en pause, j'ai nommé : le basketball. Se faire les croisés, les ligaments croisés, se rompre le ligament croisé antérieur, le LCA. Il y a tant de manières pour le dire, preuve que cette blessure est répandue dans le domaine du sport. Et pourtant, je n'en avais jamais entendu parler auparavant.
Je crus au départ à une simple entorse, et me dispensa de sport pendant une simple semaine. Mais aux entraînements, comme pire aux matchs, j'enchaînai chute sur chute, entorse sur entorse. Mon genou droit ne cessait de lâcher, essayant plus mal que bien de compenser cela à avec le gauche.
Après pas moins de 4 MOIS, je me dis que ce serait PEUT-ÊTRE une bonne idée de faire un IRM. Et là, la funeste nouvelle tomba. Moi qui souhaitais ne jamais me faire opérer... Mais en vrai, tout s'est bien passé. De toute façon, les chirurgiens opèrent des croisés quotidiennement, le risque est infime. Ainsi, les premières semaines sont passées. Semaines vécues allongée, shooté aux médicaments nauséeux et aux désagréables piqures. Cependant, pas d'immense douleur. Puis, il y a eu le retour au lycée sous béquilles, accessoire contraignant mais à la fois utile dans certaines situations. Et enfin, se déroula toute la phase de kinésithérapie et de réathlétisation.
Dernièrement, j'ai passé mon dernier test isocinétique. Celui-ci à joyeusement conduit à l'autorisation de la reprise du basketball. Enfin ! Après ces six mois de dur labeur. Hier, je me suis donc rendue sur le terrain d'à côté, un poil soucieuse. Mais cela s'est mieux passé que ce que je croyais. Je sais encore, fort heureusement, faire un double-pas, et mes tirs sont pas trop mal. La semaine prochaine, je testerai ensuite doucement mes réflexes, et reverrai enfin tout le monde en tant qu'équipière.
Ce serait mentir de dire que ne suis pas stressée, mais j'ai l'impression qu'en même temps d'avoir pendant tout ce temps renforcé mes jambes, mon mental aussi s'est solidifié. Car dans toute cette histoire, ce n'est pas le physique qui est le plus éprouvant, mais tout ce qui défile dans la tête. Et là, j'ai vraiment envie de tout donner.
Voix à vous : Courage à mes blessés. Je sais que malgré votre mental de sportif vous vous assommez de "et si ?". Mais vous le savez, c'est ainsi. Alors faites de cette expérience une force. Qui d'autre que vous pourrait se montrer plus déterminé après toutes les étapes endurées Donc, après une réadaptation non précipitée, n'attendez pas pour devenir la meilleure version de vous-même. Aussi par pitié, échauffez-vous avant de rentrer dans le vif de l'activité.
Doit absolument réviser, dimanche 12 mai 2024
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Un Sixième de Vie
Non-FictionUne jeune fille, un prénom : Lina. Et au reflet de ma vie, le titre de cette histoire évoluera. Les illustrations viennent du tableau "Un Sixième de Vie" de mon Pinterest : Alinea_______ (7 tirets du bas, oui c'est beaucoup oups).