---
Point de vue Carina
— J’ai dit que j’irais seule ! Alicia va m’accompagner, donc je ne crains rien !
Luciano : La dernière fois, tu as dit la même chose. Notre ennemi veut ta mort, Carina.
Il souffle, visiblement agacé.
Je détourne le regard et croise celui de Célestia. Alicia est assise à côté d’elle.
— Tu n’as pas confiance en Alicia ? demandai-je.
Luciano : Ce n’est pas ça. Elle peut venir, mais Alessandro vous accompagnera avec des hommes.
---
Point de vue de Célestia
Carina se met en colère, encore plus.
Elle allait voir un docteur pour son bébé... mais sa rage n’est pas causée par la présence des gardes du corps. Non, c’est parce qu’elle a perdu ce bébé depuis longtemps, et elle craint que son secret ne soit découvert.
Finalement, elle cède, et ils partent.
Plus tard, je décide de me promener dans le jardin. Soudain, Marc surgit devant moi.
Marc : Ma belle fiancée...
Célestia : Ho, le allucinazioni! Non capisci?! (J’hallucine ! Tu ne comprends pas ?!)
Tu es marié maintenant ! Laisse-moi tranquille !Je l’écarte brusquement, mais il insiste.
Marc : M-mais... ce n’était pas prévu...
Célestia : Tu récoltes ce que tu as semé !
Marc : Elle n’est rien pour moi... j’ai juste couché avec elle une nuit !
Je n’hésite pas une seconde : je lui donne une gifle cinglante.
Célestia : T’es qu’une ordure !
Il recule, une main sur sa joue, tandis que je lève les yeux vers le balcon. Luciano nous observe.
— T’aurais dû accompagner Carina à son rendez-vous.
lançai-je sèchement.
Marc : Mais tu n’as toujours pas compris ? Je m’en fiche ! Toi et moi, on était censés rester ensemble !
Célestia : Tu sais quoi ? Heureusement que tout ça est arrivé, parce que ça m’a permis de découvrir ta trahison. Je ne sais pas comment j’ai pu être fiancée à un homme aussi pitoyable.
Je me retourne pour partir, mais il me saisit par le bras.
Célestia : Lâche-moi, tu me fais mal !
Marc : Je t’aime toujours, Célestia !
Célestia : J’ai dit : lâche-moi !
Soudain, deux coups de feu retentissent, et Marc me lâche immédiatement.
Je recule, sous le choc. Luciano a son arme pointée dans notre direction.
Marc hurle de douleur, tenant son bras ensanglanté.
Luciano descend tranquillement et s’approche de nous.
Luciano : Pas de chance...
Célestia : T’aurais pu me toucher !
Il s’avance encore et examine mon bras, où aucune blessure n’est visible.
Je rougis sous son regard insistant et détourne la tête.
Luciano : Si j’avais voulu te toucher, je l’aurais fait.
Je suis son regard jusqu’à la deuxième balle, plantée dans le sol.
Marc : Vous êtes tous les deux fous ! Des psychopathes !
Luciano l’attrape brutalement par le bras, sans aucune considération pour sa douleur.
Luciano : T’as un problème d’oreilles ? Je t’avais pourtant dit de ne plus t’approcher de Célestia. Tu veux que je te les coupe pour que tu comprennes mieux ?
Marc gémit et le supplie, ses cris se mêlant à sa douleur.
Luciano : J’ai tout fait pour le bonheur de ma sœur. Alors écoute bien : soit tu t’éloignes de Célestia, soit tu meurs. Choisis.
Marc : S-si je meurs... Carina sera triste... T-tu ne me tueras pas...
Luciano le pousse violemment au sol.
Luciano : Mais Célestia, tu ne la toucheras plus.
---