Une nuit surnaturelle.

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Le policier dans la chambre qu’il partage avec Jay est perdu, il ne comprend pas l’attitude du jeune homme. Jay est assis dans le lit, il semble triste et n’écoute pas les paroles du policier.

_Hey… qu’est-ce qui se passe, je sais ce que tu penses de Beyoncé mais tu ne trouves pas que tu en fais un peu trop…

_Si… je suis désolé. Il fond en larmes, ça n’arrivera plus.

_Calme-toi, respire, je suis là. On oublie ça, je n’écouterais plus cette musique si tu ne l’aimes pas…

_Pas ça, je ne suis pas un grand fan, je ne l’apprécie pas beaucoup, mais ce n’est pas pour ça… Ray l’adorait, il connaissait chacune de ses chansons par cœur … je me souviens à quel point il m’embrouillait avec ses morceaux. Matin au réveil, il me forçait à me préparer sur une chanson de Beyoncé, il me mettait devant le miroir et m’exigeait de répéter ’’je suis une Queen, je suis fabuleuse’’ il était persuadé qu’on ne pouvait pas détester Beyoncé encore moins venant d'un gay. Il s’était juré de me faire aimer cette artiste avant la fin de nos études… maintenant quand j’entends cette musique… je suis en colère, je ne sais pas pourquoi ? Jay pose sa tête sur l’épaule solide de son policier.

_Parce que Beyoncé te rappelle Ray, chaque chanson te rappelle ton ami ou un souvenir… c’est normal. Il fallait me le dire plutôt, je suis désolé. Bradford le prend dans ses bras, il le câline fort. Respirant tout aussi bruyamment que Jay.

_Merci d’être là, j’ai adoré les mots que tu as prononcés sur la tombe, à propos de Ray, ça m’a énormément touché.

_Grâce à vous tous, j’ai l’impression de l’avoir connu. Et s’il y a une personne à remercier, c’est Martin qui a tout fait pour lui rendre justice, et aussi à toi, car tu aurais pu mourir, à vous tous, Martin a rendu un énorme service. On devrait tous le remercier.

_En attendant, laisse-moi te remercier parce que sans toi, sans ton soutien, je n’aurais pas pu y arriver.

La main de Jay descend sur la fermeture éclair de l’inspecteur qu’il ouvre, il baisse le pantalon et prend manu militari son énorme pied dans la bouche, il y transmet la chaleur de son palais, son désir pour la grosse masculinité et son amour pour le policier. Très vite, Bradford maintient sa tête, en l’invitant à plus de profondeur. Le butin montant comme un volcan, l’inspecteur se laisse aller au plaisir que lui procure la langue de son passif, Jay s’applique et mouille le membre prêt à le fourrer, il pousse l’inspecteur sur le lit, remonte son débardeur avec son chandail, baisse le pantalon de Bradford jusqu'aux genoux, puis il quitte sa culotte et s’assoit sur le membre d’un coup sec, il tord sa colonne vertébrale et se dandine sur Bradford avant de monter et descendre, de la vitesse de l’escargot à celui d’une gazelle, il chevauche Bradford en glissant sur son pubis garni de légères mèches. Jay secoue le policier qui ne le reconnaît pas, il est d’autant plus agréablement surpris lors de chaque coït avec le blond, car rares sont ses partenaires qui ont osé s’aventurer à prendre son énorme gland dans cette position, en état de bonheur absolu, il a l’impression de toucher l’âme de Jay, de ne faire plus qu’un avec lui.
D’un coup sec, il maintient le cou du jeune Elton de sorte à l’immobiliser puis le fait pivoter sur son sexe, il maintient Jay de dos et décolle son bassin du lit avant de lui administrer des coups nourris de hanches, Jay au-dessus de lui balance entre ciel et terre jusqu'à perdre la tête, son échine broyée de sensations impossibles à contrôler pour lui, il se met à crier et à supplier le policier d’arrêter. Encore quelques secondes et Bradford le maintient sur son membre, il est aussi dur que le béton et reste dans cette position, ses fesses loin du lit, Jay sur lui sent un froid le contracter, le plier et le courber contre sa volonté. De son urètre, gicle naturellement sa semence sans effort. Bradford descend enfin, les yeux au plafond, il est littéralement au septième ciel, comblé et épanoui. 

Quelque part dans les cieux, entre les roses rouges et les nuages au coucher de soleil, une cascade surgit de nulle part et flotte dans l'air. Martin est en tenue d'Adam, il sourit lorsque Ray sort la tête de l'eau, il est tellement beau qu'il lui semble voir un halo émaner de lui. Dans son costume rouge, sa dernière tenue qu'il a emportée dans l'au-delà, il vient vers Martin avec un bouquet de roses blanches à la main. Il les lui donne avant de le prendre dans ses bras. Puis, il chuchote à son oreille.

"Merci, je savais que tu me vengerais. J'ai hâte qu'on soit mariés pour que je puisse enfin reposer en paix'' Le jeune homme quitte son costume trempé sous le regard plein de désir de Martin, qui observe les gouttes d'eau glisser de partout sur son corps. Williams marche avec grâce et sensualité dans l'eau, puis tend la main à Martin qui le rejoint. Corps-à-corps, le blanc et le chocolat fusionnent, ils s'embrassent avec passion, désir et don de soi. Ils se caressent lentement, des cheveux au dos en passant par les tétons qu'ils se sucent mutuellement, les énormes mains de Martin parcourent le ventre de Ray. Il tourne autour du jeune homme, dont la tête fait des tours pas possibles, enivré du désir et de l'envie que suscite Martin en lui.

Le milliardaire glisse ses bras sous Ray, l'emportant hors de l'eau jusqu'au lit à baldaquin orné de mille et une fleurs roses, le matelas de nuages parsemé de pétales de rose. Il installe Ray face à lui, se mettant à califourchon entre ses cuisses tandis que le jeune homme le guide jusqu'à son jardin. Reniflant le parfum de pureté et de spiritualité qui émane de Ray, son nez dans son cou, Martin sent ses bassins se contracter et se décontracter lentement comme au ralenti, tandis que Ray frétille sous son poids, sentant tous ses organes respirer.

L'un comme l'autre, sentent leurs pores s'ouvrir, s'absorber mutuellement, ils ressentent les frottements qui lient leurs parties intimes. Ray a les bras et les pieds qui encadrent Martin, finissant sa visite au jardin par un arrosage abondant. Par un dernier coup de bassin qui se veut fort, agressif, appuyé, il passe aussi ses bras autour de Ray, qui lâche prise, respirant le parfum de son cou. Ils roulent l'un dans les bras de l'autre hors du lit et se traînent dans les nuages longtemps avant de s'arrêter. Martin, libéré de tout mal et chagrin, ne ressent plus de frustration, juste de l'amour pour Ray. Cette nuit au ciel lui ôte tout regret des événements qui se sont déroulés. Il se réveille, une sensation de mouiller dans son sous-vêtement l'emmène à ôter sa couverture, il met la main dans son boxer et rencontre sa semence gluante qui étrangement sent la fleur de rose. Il sourit et se dirige vers la fenêtre pour ôter le caleçon. Lorsqu'il se retourne, il voit Ray Williams allongé nu sur le lit, caressant la place vide près de lui. Il l'invite à venir s'allonger.

_Ray… le garçon disparaît. Martin enfile son peignoir sur le dos jusqu'à la tombe, racontant son rêve à Ray. Est-ce un rêve ou voulais-tu me passer un message ? J'ai eu l'impression que tu me quittais pour de bon… pourtant, tu disais aussi attendre le mariage.

'' Tu ne rêvais pas, je suis là. Je ne te quitterai que quand tu le voudras '' dit Ray, donnant l'impression de surgir de la pierre.

_Ray, c'est toi. Je ne rêve pas… tu es là, dit Martin en le prenant dans ses bras. Après un long câlin, le jeune homme lui prend la main et le conduit dans sa chambre. Ils s'allongent et Martin prend Ray dans ses bras, l'un contre l'autre, fermant les yeux, tout heureux. Ses lèvres roses dessinent un large sourire qui reste durant tout son sommeil.

             

                        À suivre !

Jusqu'à ce que la mort nous unisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant