L'éternité nous attend// Larry Stylinson

Chapitre 9

Rappel !!!

Cette histoire n'est en aucun cas réel côté médical et j'en suis consciente !!

Le sujet du coma est très complexe et ça faisait un moment que j'avais cette idée en tête, je suis allée dans l'extrême, 2 ans c'est long et il y a bien évidemment des années de rééducation, voir des complications etc.

Je rappelle aussi que cette histoire n'est qu'une fanfiction et cette fois je ne souhaitais pas étaler des pages et des pages sur la médecine, c'est un domaine que je respecte mais que je ne voulais pas mal d'écrire, j'ai donc préféré opter pour quelque chose de moins réel.

Alors vous verrez dans ce chapitre et dans les suivants des choses peu logique en médecine.

Merci pour votre compréhension et bonne lecture !!

* * *

Le premier jour a été pénible, interminable. J'ai bien failli ne pas résister et aller à l'hôpital simplement pour le voir. En deux ans c'est la première fois que je ne suis pas allé à l'hôpital.

En me réveillant, j'avais envie de me laisser aller une journée, histoire de profiter de cette solitude forcée pour boire un peu, je n'ai pas eu le courage d'aller m'acheter une bouteille d'alcool.

Je suis donc resté au lit jusqu'à midi, quelque chose comme ça et j'ai fini par aller manger.

C'était long. Tout était long.

J'ai fait une balade, sinon je serai devenu tout simplement dingue entre ces quatre murs. Je suis passé devant l'hôpital puis mon cœur battait fort et vite en pensant à Harry si proche de moi.

Je suis rentré en courant, j'avais à priori besoin de me défouler.

J'ai fait les cent pas dans l'appartement et je me suis enfin décidé à vider quelques cartons, j'ai sorti les affaires d'Harry et encore une fois mon corps s'est affolé. Surtout lorsque je suis tombé par hasard sur le vase préféré d'Harry. On avait mis des mois à le trouver et il n'a pas attendu une seule seconde avant de sauter dans mes bras avant même de le payer.

J'ai trouvé un endroit sympa pour le mettre en avant. Puis je me suis dit que c'était ridicule un vase sans fleur, déjà que cet endroit est déprimant. Alors je suis parti acheter des fleurs. Sur le chemin, ma sœur, Daisy m'a appelé pour me partager sa joie après la nouvelle qu'elle a apprise de la part de ma mère.

Elle a finalement compris que j'étais seul et m'a conseillé, voir obligé de voir quelqu'un, comme Niall par exemple.

Après de longues réflexions, j'ai accepté. Je l'ai appelé le lendemain pour l'inviter à venir à la maison, il n'a pas hésité et a accepté.

Ça faisait du bien d'avoir de la compagnie. On a beaucoup discuté, de son travail, on a échangé sur quelques souvenirs de lycée et il m'a vaguement parlé de sa compagne. J'en sais peu, mais il a l'air si heureux que je me fiche d'en savoir plus.

Le sourire de Niall est si spécial, toujours honnête. Il fait partie des gens bons et même nécessaires dans ce monde. Je sais qu'avec Niall, même si le monde est contre nous, il resterait avec moi. L'amitié est sacrée pour lui. J'en serai éternellement reconnaissant.

Je n'ai jamais ressenti autant d'ondes positives dans cet appartement depuis... jamais à vrai dire.

On a parlé du futur, celui dont on rêve tous les deux. Harry irait mieux, toutes les séances de rééducation seront loin de nous et nous aurons notre propre maison loin de la ville, on aurait nos douze chats et tout irait pour le mieux. Nous serions voisin avec Niall.