L'île

Chapitre 2 : La rencontre

Dans le monde réel, des salauds abusent de femmes: ce qui constitue un délit.

"L'agression sexuelle sur est une atteinte sexuelle sans pénétration commise sur une personne sans son consentement. Il s'agit d'un délit : Acte interdit par la loi et puni d'une amende et/ou d'une peine d'emprisonnement inférieure à 10 ans puni par la loi. Toute personne victime d'agression sexuelle en France peut alerter les services de secours et porter plainte à la police ou à la gendarmerie." (source : site du gouvernement)

Si vous ou un de vos proche est en danger : n'hésitez pas à appeler le 112 ou le 17

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Mon corps tout entier est tendu vers le haut. Sa main tire un peu plus fort sur mes cheveux. Il me fait mal. J'ai envie de lui dire d'arrêter, mais je sais que ma requête ne servira à rien, car c'est lui qui est en train de mener le jeu. J'attends donc sans rien dire, en me demandant ce qu'il va faire de moi ou ce qu'il va me demander d'autre dans les prochaines minutes. Je n'ai pas à me questionner plus longtemps. D'une poigne de fer, il dirige ma tête jusqu'à ce qu'elle bute contre quelque chose de long et gonflé. Il vient de mettre ma tête contre sa queue nue ! Je grogne, ce qui me vaut une seconde baffe, cette fois-ci sur l'autre joue. Au moins la couleur sera assortie, pensais-je en rigolant nerveusement dans ma tête. Avec le stress et l'angoisse présents en moi depuis un moment, j'essaie de me détendre, mais je n'y arrive pas.

Dans le passé, des queues, j'en ai sucé, mais c'était moi qui le voulais, et surtout, je savais qui je suçais. Là, il se peut que la personne devant moi ne soit pas complètement saine d'esprit et ne connaisse pas le concept de consentement.

- Tu n'as pas voulu embrasser mes pieds. Tu vas donc embrasser ma queue.

Me dit-il toujours avec cette même voix qui me fait frissonner. J'ai envie de parler, de lui demander si c'est moi qui le fais bander ou la situation. Finalement, je me retiens. Je ne sais pas pourquoi je pense cela, ça ne me ressemble pas de savoir si je fais bander ou non des inconnus. Je ne bouge toujours pas. Je ne veux pas embrasser sa queue, je boue intérieurement de colère.

- Bien. Tu ne veux pas ?

Sa voix est devenue calme, trop calme... j'ai l'impression d'avoir raté quelque chose, ou que je viens de commettre une énorme erreur en refusant d'exécuter son ordre. Mais ma bouche décide de répondre sans avoir consulté mon cerveau :

- Non.

Quand je réalise ce que je viens de dire, je me retrouve plaquée au sol, il est sur moi assis à califourchon.

- Lâchez- moi !

Lui dis-je en essayant de partir comme je peux, mais en vain. Il est plus grand et plus fort que moi, et tout ce que j'obtiens comme réponse de sa part, c'est le bruit de mes vêtements qu'il vient de déchirer. Il semble furieux contre moi, mais ne me dit rien. L'individu reste assis sur mon torse, je suis maintenant nue sous lui et j'ai peur, mon corps tremble comme une feuille, mais il ne dit rien. Je me débats comme un animal pris dans un piège, qui essaie de s'en sortir avec toutes les forces qu'il lui reste. Il ne bouge pas. Il ne dit rien. Je donne des coups contre sa poitrine, essaie de le soulever, mais rien à faire, l'homme ne bronche pas. Au bout d'un long moment, il prend mes mains puis les plaque au-dessus de ma tête, je suis totalement à sa merci.

Dès lors, je me rends compte que je ne peux plus rien faire pour me débattre : il m'a totalement immobilisée. Je pousse un soupir de défaite puis ferme les yeux, la tête posée contre le sol. L'inconnu, quant à lui semble détendu, maître de la situation.