Chapitre 6 : Punition

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Les secondes semblent s'éterniser. Je regarde la porte de la cellule qui n'est pas fermée. Pourtant, je n'ose pas bouger, ni même m'aventurer dehors, de peur de me faire électrocuter à nouveau. Ce serait tellement dommage que cela se reproduise encore une fois. En fermant les yeux, j'essaie d'imaginer comment ma vie aurait pu être à l'extérieur. Je me vois dans une petite maison en bord de mer, libre de mes mouvements, entourée de gens aimants.

Je repense à cet homme qui est venu récemment. Il m'a paru autoritaire, dominant, mais avec une pointe d'humanité dans son regard, contrairement à celui que je dois appeler mon sauveur. J'avais espéré, même brièvement, qu'il puisse être mon échappatoire, une porte vers une vie meilleure. Mais cette lueur d'espoir s'est éteinte rapidement. Viktor, celui que je commence à regretter d'avoir rencontré, semble se délecter de mon malheur. Sa cruauté me fait frissonner.

Je me sens piégée, esclave d'un homme sans cœur. Chaque jour ici est un supplice, un rappel cruel de ma captivité. J'aurais préféré périr dans le naufrage plutôt que de subir ce calvaire quotidien. L'air est lourd de désespoir et de résignation. Les murs, autrefois neutres, semblent se refermer sur moi, m'enfermant dans une prison mentale autant que physique.

Soudain, des bruits de pas résonnent dans le couloir. Mon cœur s'emballe, une vague de terreur me submerge. Chaque seconde d'attente est une torture. Je m'efforce de garder espoir, de croire en une possible délivrance, mais chaque jour passé ici érode un peu plus ma volonté.

- Bien. Je suis fier de toi, chienne. Viktor vient de me couper dans mes pensées, ce qui n'est pas plus mal au final.

- Mon invité ne m'a dit que du bien de toi, reprit-il calmement.

- Merci Mons...

- Qui t'a autorisé à parler, chienne ? Dit-il froidement.

- Personne, Monsieur. Répondis-je en baissant les yeux, honteuse.

Les joues rosies de honte, je n'ose pas le regarder. Je sais que je viens de commettre une faute et qu'il va me punir pour cela. Patiemment, j'attends en silence que ma sentence tombe, en me demandant comment il va me punir... avec sa main ou un autre objet sadique ? Je ne sais pas, tout ce que je sais, c'est que pour l'instant, je souhaite que ça aille le plus vite possible, afin que je puisse passer à autre chose.

Viktor s'approche lentement, sa présence imposante accentuant la tension dans l'air. Il s'arrête juste devant moi, et je sens son regard pesant sur ma nuque. Je me force à ne pas bouger, à ne pas montrer ma peur.

- Regarde-moi, ordonne-t-il.

Je lève lentement les yeux vers lui, essayant de lire quelque chose dans son expression glaciale. Il me fixe intensément, comme s'il évaluait chaque parcelle de ma soumission.

- Tu as bien appris tes leçons, chienne, dit-il en esquissant un sourire cruel. Mais il semble que tu aies encore des progrès à faire.

Il tend la main, et je m'attends à une gifle, mais au lieu de cela, il caresse doucement ma joue. Ce contraste entre douceur et menace est déroutant, presque pire que la douleur physique. Ses doigts descendent lentement le long de mon cou, puis s'arrêtent brusquement.

- Cette fois, je vais te laisser avec un avertissement. Mais souviens-toi, la prochaine fois que tu l'ouvre sans y être invitée, la punition sera bien plus sévère.

Je hoche la tête, incapable de trouver les mots. Viktor se redresse et se dirige vers la porte. Avant de sortir, il se retourne et ajoute d'une voix tranchante :

- N'oublie pas, chienne, ta seule valeur réside dans ton obéissance. À quatre pattes, chienne, m'ordonne-t-il froidement.

Je m'exécute, les muscles tremblants. Une fois dans la position demandée, je sens un premier coup s'abattre sur mes fesses, probablement donné avec sa main, puis un second, beaucoup plus fort que le premier. Mon cul commence à chauffer et mon corps subit, sans que je puisse le soulager. Au bout du dixième coup, j'ai tellement mal que je laisse échapper une larme, me maudissant intérieurement de ne pas savoir me retenir et d'être plus forte pour encaisser ce qu'il me fait subir.

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