Mon Mafieux Amoureux

3-Réflexions

Je venais de sortir du restaurant après avoir bien mangé. Mais je me suis stoppé net en voyant se qu'il y avait devant moi, sur le trottoir d'en face.
Les deux voitures de tout à l'heure et des policiers à la fenêtre de l'une d'elles. 3 plus exactement. Victoire ! La police les a interpellés et j'espère qu'ils auront une grosse amende !
Mais plus je l'ai regardait et plus je me rendais compte qu'ils rigolaient ensemble. Les trois policiers riaient avec l'un des mecs qui a failli me tuer !

Je reste scotché sur place, trouvant la situation tellement incompréhensible.

Finalement, les voitures des fous redémarrent et repartent à une vitesse raisonnable et les policiers remontent dans leur voiture de patrouille et repartent dans la direction opposé.
Je me disais que c'était impossible qu'ils les laissent partir en riant et sans rien leur reprocher. Mais c'était bien ce qu'il venait de se passer...
Un homme âgé vint me taper l'épaule et me ramener à la raison.
-Tout va bien Madame ? On dirait que vous avez vu un fantôme. Dit-il sur le ton de la rigolade. Je souris légèrement et lui répondis.
-Oh oui, ne vous inquiétez pas. Et il disparu aussi vite qu'il était apparu.

Et dire que mon propre frère était policier, j'avais honte que des gens comme eux puissent ternir l'image de la police ! Ça me mettais en rogne !
Puis finalement je décidais d'arrêter de me torturer l'esprit et de remonter dans ma voiture pour rentrer chez moi.

Quelques heures plus tard...

Je me trouvais dans mon lit en pyjama
pilou pilou avec mon ordi portable sur les genoux en regardant les documents que m'avais envoyé Paolo plus tôt dans la journée. Il n'y avait que très peu de choses à son sujet, si ce n'est rien du tout.

Téodorio Palimieri, 29 ans, habite depuis toujours en Italie, à la nationalité de plusieurs pays...
Mais le plus important était qu'il avait été jugé pas moins de 10 fois pour seulement 2 raisons, trafic de drogue et blanchiment d'argent. Mais pour tous les mandats d'arrêt de la police et durant tout les procès, Téodorio a toujours été aquité. Comment ce fait-il que la justice est pu le considéré innocent alors qu'il a été soupçonné 10 fois pour les mêmes faits ?! Et à des dates plutôt régulières. Tout cela était très louche.  On peut dire qu'il a un casier judiciaire vierge puisse qu'il a toujours été innocenté. Et ce que je trouvais encore plus louche c'était que je n'avais ni photos de lui ni ses empreintes digitales dans son dossier. Tout était flouté et suspect. Ces infos étaient comme cacher et top secrètes. Tout cela me perturbais fortement.

Sachant que je n'obtiendrais plus rien de tout ça, je soupirais bruyamment et refermi tous les fichiers de mon ordi avant de l'éteindre et le fermer.
Je m'allongeais sur mon lit en pensant à cette histoire.

Gloria Palimieri et Téodorio Palimieri.
Il a 29 ans et lors de notre entretien, Madame Gloria m'avais confié avoir 5 enfants dont l'aîné était âgé de 29 ans. Ce pourrait-il qu'il soit son fils aîné et elle sa mère ? Autant d'informations bizarres, de réflexion, commençaient à me donner mal au crâne. Alors je décidais de sortir de ma chambre pour aller me chercher un doliprane dans la pharmacie de la salle de bain. Mais sur le chemin du retour direction ma chambre, je passais devant celle de ma grand mère et surpris une conversation qu'elle avait au téléphone. Sa porte était entre ouverte.
-Non, je n'en veux pas. Et je n'en ai pas besoin. Garde tout, ça m'est bien égal. Elle parlait d'un tond ferme mais calme quand même. Tu oses me dire ça après ce que Vous vous avez fait ? Elle marqua une longue pose. Tu ne trouves pas ça culotté, Tony ? Et puis tu sais très bien qu'on ne devrait même pas être en train de parler tout les deux. C'est contre la règle. Elle soupira longuement en gardant le silence. Bonne continuation Tony. Ciao. Et plus rien. Elle fit aucun bruit, aucun mouvement. J'entendais seulement sa respiration faible et régulière. Comme à son habitude. Mais bizarrement, j'avais l'intuition que son esprit faisait trop de bruit pour qu'elle n'arrive à faire quoi que ce soit.
Après ça, je décide de repartir sans un bruit. Je m'enfermais dans ma chambre et me collais dos à la porte. Au fond de moi, j'avais une pointe de culpabilité qui me frustrais. J'avais espionné ma grand mère au téléphone. Et je savais que je n'aurais jamais dû. Si elle avait téléphoné seule dans sa chambre qu'elle pensait fermé, à une heure aussi tardive pour une femme de son âge, c'est qu'elle voulait sûrement que personne ne sache se qu'elle disait à ce Tony. Et d'ailleurs, quand j'y pense, je connaissais l'entourage et le nom de tous les amis de Nonna par cœur. J'étais, en cet instant, sur à 100 % qu'il n'y avait personne qui portait le nom de Tony.