6-Téodorio Palimieri

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Après avoir discuté un peu avec Madame Gloria à la fin du procès, je me dépêche de sortir pour retrouver Monsieur Téodorio Palimieri. Malgré mes talons je réussi à retourner sur les grands escaliers de la façade. Je le cherchais du regard en reprenant mon souffle. Je ne savais pas exactement ce que j'allais lui dire. Enfait, je ne savais pas exactement pourquoi je le cherchais. Je ne sais pas pourquoi mais je voulais lui parler.
Je tourne ma tête vers la gauche et là, je le vois. Il était à proximité du tribunal. Mais je vois aussi autre chose. Il était adossé à une voiture entrain de fumer une cigarette. Plus précisément une Audi blanche.
Tiens comme par hasard.

Je prend une démarche assurée mais décontractée. Ma main droite dans ma poche et l'autre tenant ma mallette en cuir. Il fini de fumer sa cigarette et l'écrase au sol mais il en ressort une autre et l'allume. Ses cheveux brillaient au soleil et paraissaient blond. Le charme naturel masculin. Sa mâchoire était bien dessiner et je pouvais déduire à travers sa chemise que son torse était aussi bien bâti. Il avait ses lunettes sur le nez et sa main gauche dans sa poche de pantalon. Il crache sa fumée et je me poste devant lui.

-Vous savez que fumer tue ? Lui dis-je comme une blague pour entamer la discussion. Je sentais son doux parfum masculin mais la fumée de cigarette m'étouffais et masquait son odeur. Il tourne son regard vers moi et me sourit. Quel beau sourire !
-Je crois être déjà au courant de ça Madame. Les battements de mon cœur augmentèrent d'un cran en entendant sa voix grave et masculine.
-Vous en êtes sûr ? Parce que vous venez d'enchaîner 2 cigarettes à la suite. Je tousse en voyant la fumée sortir de sa bouche.
-En réalité, c'est la 4 ème que j'enchaîne. Mes yeux s'agrandissent.
Comment on peut fumer autant de cigarettes d'un coup ? Il a sûrement dû en prendre à cause du divorce de ses parents. Dites moi, on s'est déjà vu ? Sa question me vexa un peu. Parce que ça voulait dire qu'il n'avait même pas fait attention à ma présence lors de son entrée. Je croise les bras pendant qu'il retire ses lunettes de soleil pour mieux me regarder. Je suis face à face avec le chef du clan Paliermia. Face à face avec un homme très dangereux. Mais bizarrement, je n'ai pas peur. Je scrute son visage et tombe sur son regard. Intensément encré dans le mien. C'est la première fois que je vois des yeux aussi clairs. Ils sont magnifiques... Comme tout le reste...

-Maître Del Surr Ravieras, j'étais l'avocate de votre mère lors de son récent divorce. Il me regarde de la tête au pied et remonte lentement.
-Maintenant que vous le dites. C'est vrai que vous y étiez. Et bien moi je suis-
-Téodorio Palimieri, surnommé Il duca di Paliermia. le coupais-je avant qu'il continue. Je sais qui vous êtes. Son regard change et son sourire se fait plus discret.
-Intéressant... Dit-il simplement en laissant sa cigarette tomber par terre et en appuyant son pied dessus. Ses yeux me transmettent toute la curiosité qu'il ressent envers moi. Effectivement, très intéressant...
Ses yeux perçants me faisais frissonner. Tout mon corps réagissait à sa présence, à son regard, à sa voix.

-Vous savez que y'a des poubelles pour jeter vos mégots ? Vous contribuez à la pollution de la planète. Il fait un pas vers moi avec une expression faciale du style '' j'en ai rien à foutre ''. Son sourire s'agrandit et me fais frissonner, encore.
C'est moi ou le vent souffle ? Il fait froid nan ?
Nan meuf, c'est toi qui fais des tremblements de terre parce qu'il te regarde. Mouais pas ouf.
-Vous voulez pas aller jouer ailleurs ? Je rêve là ! Il parle à moi ?
Je pris une expression consterné.
-Elle est à vous la voiture ? Lui demandais-je en la montrant du menton.

-Ouais. Elle est belle hein ?
-Vous avez failli me tuer avec. Vous rouliez à 150 km/h en plein centre ville avec une autre voiture. Il fronçait les sourcils l'air de ne pas comprendre. Et quelle fut ma surprise quand j'ai vu que vous rigoliez avec la police et que les agents de la sécurité public vous ont laissés repartir comme des fleurs ! Je le vois qui comprend enfin de quoi je parle.
-Aaahhhh oui ! C'est vous qui nous avez insulter ! Nous et nos gentils parents. Je dégluti en repensant à ce que j'avais dis se jour là, tellement j'étais énervé, ne sachant pas qu'ils avaient entendu.
-Euh je...

Mon Mafieux AmoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant