Limerenza

Chapitre 5 : Une page se tourne

Je retire mon haut et ma jupe que je balance au sol, le souffle saccadé, je reporte mes lèvres sur les siennes... Tout en rendant mes baisers il glisse ses paroles entre eux...

– Tu es une vraie femme, putain ...

Je sens mon corps insasiable, de cette provocation et sensation extrême qui me transporte par ses caresses abusives sur toute mon anatomie. Je me délecte de ses baisers ardents qui me consument et je me perds dans ses bras qui m'entourent. Je me relâche pour reprendre mon souffle, la tête en arrière, essayant de dompter cette passion qui me consume. Chaque mouvement met mes sens en alerte et quand il me repousse contre le mur, le froid dans mon dos en contraste de la chaleur de son corps me fait frissonner, accentu mon état de transe. Mes mains dans ses cheveux, je le suis de la descente de ses lèvres et de sa langue douce et humide le long de mon cou, cette zone érogène dont je découvre le plaisir et fait chauffer le bas de mon ventre... Il continu son chemin à la hâte, passant de ma clavicule jusqu'à ma poitrine. Savourant un de mes seins pendant que l'autre se fait malaxer de sa paume qui l'enveloppe entièrement, pinçant mon téton entre son index et majeur qui me donnent des décharges électriques, l'autre main libre carresse mon dos avec toujours cette ferveur de me presser contre lui, comme si je tentais de m'enfuir de cette étreinte possessive qui m'enivre complètement. J'exhale un gémissement de satisfaction qu'il reprend en bouche fortement, aspirant mes lèvres avec fougue, sa langue experte danse avec la mienne pendant qu'il s'accroche fermement à mes fesses rebondies qu'il peine à tout prendre de ses grandes mains. Une satisfaction qui s'approuve d'un grognement et je lui rend ce volupté du son en lui mordant le bas de sa lèvre et le regardant avec appétit sans le lâcher des yeux... Ce qui le rend plus redoutable à en juger par son regard brûlant, les sourcils froncés et ses magnifiques yeux verts perçants. Sa dominance imposante lui donne un air dangeureux et je capitule face à son aura qui rend l'atmosphère impalpable. Son sexe dans son pantalon que je sens tendu à son maximum contre mon ventre m'excite d'avantage et pour lui donner un avant goût du plaisir que je lui réserve, j'enroule une jambe sur sa hanche qu'il rattrape. Ainsi sur la pointe des pieds, ma féminité sous ma dentelle humide d'excitation se retrouve préssée contre son érection. Je l'embrasse dans le cou et je le mord instantanément lui laissant un souvenir de mon emprunte pendant qu'il malaxe et glisse sous ma fesse, se rapprochant dangeureusement de mon entrée. Mais je me laisse redescendre de tout son long pour lui donner un avant goût d'aboutissement, ce qui à contrario, décuple mon envie et me trahi... Quand d'un coup il me soulève et je me raccroche instinctivement, les jambes autour de sa taille et les bras sur ses larges épaules. N'ayant que le bruit de nos baisers comme son melodieux, attisant le feu en nous, il entame sa marche jusqu'à sa chambre et me bascule d'un coup sur son lit, se relève lentement pour explorer chaque parcelle de ma peau nue, glissant ses doigts sur mes courbes de de ma poitrine jusqu'à ma cuisse et me dévisage de ses yeux clairs et ombrajeux, affamés... Le murmure de ses paroles comme une prédiction :

– Je vais te faire mienne, Mio Cuore...

La musique de mon réveil me fait sursauter et accélère les battements de mon coeur déjà tourmenté par... un rêve ! Je me retrouve en sueur et... exitée. Merde.

Maxel...

Je réalise ce qu'il s'est passé lors de cette fameuse nuit... et putain quelle révélation ! J'aurais dû vivre ce moment à cent pour cent et non avec je ne sais combien de grammes d'alcool dans le sang.