Chapitre 2

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Assise sur le sol de ce qui devait être une vieille cabane, Mariale se demandait combien de temps encore elle allait rester enfermer là.

Elle se souvient qu'à peine être sortie de l'eau, quelqu'un lui avait donné un coup sur la tête, l'envoyant au pays des songes. Elle s'était réveillée dans cette pièce encore trempée jusqu'aux os. La flaque qui l'entourait prouvait à quel point ses vêtements étaient mouillés. Elle allait tomber malade si ça continuait parce que pour couronner le tout, il faisait un froid glacial. Elle avait bien tenté de sortir, mais la seule porte de la pièce était fermée à clé et il n'y avait pas de fenêtre. Seuls quelques rayons de lune traversaient la fente dans le toit. Au moins, elle n'était pas dans le noir complet.

Mariale avait aucune idée de la personne qui l'avait enfermé ici. Elle s'était d'abord dit qu'il devait s'agir des 2 hommes qui l'avaient kidnappé, mais elle n'aurait su dire pourquoi, elle était certaine que ce n'était pas eux.

Elle se demandait également comment ses parents allaient réagir face à sa disparition. Elle n'habitait plus avec eux depuis longtemps, mais elle vivait juste à côté d'eux. Ils ne manqueraient pas de remarquer son absence. Ils devaient être en train de tenter de l'appeler sur son portable, mais elle ne se rappelait plus quand elle avait perdu son sac. Il avait dû rester sur le chemin qui menait à chez elle. Quelqu'un le ramasserait sans doute, à moins que la personne ne décide de lui piquer le peu d'argent qu'elle avait dans son portefeuille.

Mariale tenta de dormir, mais gelée comme elle était, elle ne faisait que trembler de la tête aux pieds et ses dents claquaient sans arrêt. Il n'y avait rien dans la pièce pour la couvrir. Si elle mourait, personne ne saurait ce qui lui est arrivé. Même elle avait du mal à comprendre où elle se trouvait et comment elle avait atterri là.

Un déclic lui fit tourner la tête vers la porte et une vieille dame entra avec sous son bras ce qui ressemblait fort à des vêtements.

- Mettez ça.

C'était clairement un ordre. Mariale qui avait hâte de se débarrasser de ses vêtements mouillés, ne discuta pas et se pressa à les prendre. Elle aurait quand même voulu demander à la femme où elle se trouvait, mais celle-ci disparut avant qu'elle n'ait eu le temps d'ouvrir la bouche.

Sans perdre une minute de plus, la jeune femme enfila le vêtement qu'on lui avait donné. Elle eut quelques difficultés à comprendre comment le mettre. Ça ressemblait à une vieille robe de paysan qui datait des temps modernes. Un tas de questions traversa son esprit quant à la raison pour laquelle elle devait porter ce costume, mais elle se souvient que la dame portait exactement la même chose.

Une fois couverte, elle remarqua que la robe avait des trous un peu partout, sans doute apparut à cause de mites, mais au moins, elle se réchauffait déjà.

Mariale ne sait pas combien de temps s'écoula, mais la porte s'ouvrit à nouveau. Cette fois, ce fut un homme, aussi vieux que la dame, qui entra dans la pièce.

La jeune femme fut marquée par la forme de ses oreilles. Elles étaient pointues. Très pointues. Comme lorsque quelqu'un se déguisait pour un bal masqué ou pour Halloween. Sauf que ces oreilles là, ne semblaient pas être faites de silicone. Elles avaient l'air réelles.

- Levez-vous !

L'ordre de l'homme la tira de son observation en lui criant dessus. Il ne lui laissa pas trop le temps de réagir avant de l'empoigner par le bras et la faire sortir de la pièce.

- Qu'est-ce que vous allez faire de moi ? demanda-t-elle peu sur d'elle et en tentant de se dégager.

- Tu verras bien, maintenant tu la fermes !

La bague de la promiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant