l kiss girls not guys

chapitre 6

critiquez pas, je n'avais plus d'idée. Ce chapitre contient plusieurs PDV
N'hésitez pas à mettre une petite étoile ⭐️

bisous bonne lecture
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Chapitre 6

PDV Emma

Vous savez ce que je fais quand je suis mal à ce point ?

Non, vous ne le savez pas, alors je vais vous le dire.

Je me mutile et je peins...

J'arrêterai de me mutiler quand ma vie se passera bien, quand je ne ressentirai plus ce besoin de me faire du mal parce que je souffre tellement.

Je suis adossée à la porte de ma salle de bain, les bras ensanglantés, les jambes en sang.

Pourquoi personne ne m'aime ? Pourquoi ma famille ne m'accepte-t-elle pas ?

Franchement, je n'en sais rien.

Je prends une douche rapidement, lavant mes cicatrices. L'eau me brûle.

Je sors, me séchant rapidement. Devant le miroir, je remarque que mon mascara a coulé. Je l'efface en souriant, puis je mets quelques pansements.

Mon pull large cache mes cicatrices toutes fraîches.

J'ouvre ma porte pour aller à ma supérette favorite.

– Bonjour, prononçai-je en souriant comme si tout allait bien.

PDV Maël

J'entrai dans la supérette du coin quand j'aperçus Emma en train de choisir sa boisson préférée. Pourquoi avait-elle l'air mal ? Son visage fit une grimace quand elle leva le bras pour prendre le Red Bull.

Qu'y a-t-il, mon trésor ?

– Coucou mon trésor, prononçai-je en m'approchant d'elle.

– Pourquoi tu m'appelles comme ça ?

Parce que tu es mon trésor.

– C'est beau comme surnom, c'est tout, mentis-je en la regardant. On va chez moi ?

– Pourquoi ?

– Tu pourras dessiner et comme ça, tu ne seras pas seule.

– Oui, d'accord.

Nous sortons tous les deux de la supérette pour nous diriger chez moi.

– Voici chez moi, lui présentai-je.

– C'est beau.

Le canapé noir au milieu du salon blanc rendait extrêmement bien avec les LED violettes.

Je voyais qu'elle n'allait pas bien, alors je lui proposai :

– Peins sur mon corps.

Nous nous regardons pendant quelques secondes droit dans les yeux. Si je dois lui proposer ça pour qu'elle aille mieux, je le ferai.

– On vient à peine de se rencontrer. Si tu ne veux pas, ce n'est pas grave.

J'avoue, la question est peut-être bizarre, mais si ça l'aide à aller mieux, qu'elle le fasse.

Je la prends par la main et l'emmène dans ma chambre. Je la lâche une fois dans ma chambre et récupère de la peinture qu'on peut utiliser sur la peau et qui part à l'eau.

– T'as eu ça où ?

– Ma période du lycée où je voulais faire baby-sitter pour avoir des sous.

Je lui donne la peinture et m'allonge sur mon lit en retirant mon t-shirt pour rester en soutien-gorge. Je la vois rougir.

– Si tu es gênée, dis-le moi.

– T'inquiète pas. T'as du carton ou quelque chose pour que je dispose la peinture ?

– Oui, deuxième tiroir de la commode, c'est du petit carton.

– Merci.

Elle se positionne au-dessus de moi et commence à peindre. Ma peau frissonne à son toucher.