Arrête, je t'en prie.
Sors de ta cachette.
Pourquoi je ne te vois pas ?
Tu me fais du mal.
Ils ne cessent de me dire que tu n'es plus là,
Que tu es parti.
Mais je ne les crois pas.
Je sais que tu es là,
Car tu m'avais promis de rester et de me tenir la main.
Tu ne m'as pas menti.
Non, je n'y crois pas.
Ils me prennent pour une idiote.
Ils veulent me faire croire que tu es parti rejoindre les étoiles.
Comme si un être humain pouvait décider d'aller vivre avec les étoiles, juste comme ça.
Je t'en prie, sors de ta cachette.
Tu sais que je ne pourrais pas survivre sans toi,
Sans tes mots,
sans tes encouragements,
sans ta protection.
S'il te plaît, reviens, ne m'abandonne pas comme ils l'ont tous fait.
Ne me laisse pas dans mon trou.
J'ai encore besoin de toi.
Regarde, mes larmes coulent.
Elles n'attendent que toi pour les arrêter en les essuyant.
Mon cœur se serre,
je ne sens plus les battements de mon cœur.
J'ai peur, peur de me rendre compte qu'ils disent la vérité.
Une partie de moi me dit que tu ne reviendras plus, mais je n'y crois pas.
Non, pas toi, impossible, je n'y crois pas.
C'est sûrement une mauvaise blague.
S'il te plaît, sors de ta cachette et prends-moi dans tes bras.
S'il te plaît, sors de ta cachette et fais-moi rire avec tes blagues absurdes.
S'il te plaît, sors de ta cachette et dis-moi qu'ils ont menti.
Je t'en prie...
VOUS LISEZ
Les chroniques d'une suicidaire
PuisiÉcrits dans les périodes les plus sombres de ma vie "les chroniques d'une suicidaire" est un ensemble de textes, de poèmes et de citations