Chapitre 5

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Andrew se précipita vers la portière, embarrassé, il s'en voulait d'avoir laissé Caesar le voir pendant qu'il était faible. Le noiraud se promis alors d'être le plus froid possible envers le blond. Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de remercier intérieurement ce dernier. Peut-être était-il plus humain qu'il n'y paraissait ? Non. Il lui avait clairement dit qu'il ne l'avait fait que par intérêts. Par intérêts. Lui aussi était là par intérêts. Il voulait retrouver les assassins de ses parents et surtout, surtout protéger sa grand-mère de ce grand malade.

Andrew arriva à la porte et l'ouvrit précipitamment avant de s'engouffrer dans le couloir en prenant bien soin d'ignorer les appels de Caesar. Il arriva dans sa chambre et ferma la porte avant de s'aplatir sur son énorme lit.

-Damn, Andrew reprend toi.

On toqua alors à sa porte.

-Si c'est toi Caesar vat en, je ne veux pas te voir.

- Non monsieur c'est moi. Voulez-vous un petit quelque chose à manger ?

- Oh c'est vous Nikolaï, entrez je vous en prie.

Le majordome s'exécuta et pénétra dans la pièce. Il s'arrêta peu après la porte.

-Merci Nikolaï mais je n'ai pas très faim.

- En êtes-vous sur monsieur ?

- A vrai dire je ne suis plus sûr de rien, murmura l'avocat.

- Je vous demande pardon maître Smith ? demanda Nikolaï.

- Non, non rien du tout. Ne vous en faites pas pour moi tout va bien.

- En êtes-vous sûr parc-

- Allez donc voir Caesar, peut-être a-t-il faim.

- Très bien, passez une bonne nuit maitre Smith.

- Vous aussi Nikolaï

Vers six heures du matin, Andrew se réveilla, il avait passé une nuit horrible et avait de grands cernes noirs sous ses yeux. Il prit alors une douche froide, pour s'éclaircir les idées, et s'habilla. Le noiraud portait un magnifique costume Isaac Dewhirst bleu marine ainsi que des chaussures de ville noir vernis. Pas très confortable mais professionnel, c'était exactement l'effet voulu. L'avocat voulait être professionnel et froid. Il fit une rapide vérification dans le miroir et fut satisfait du résultat. Pendant cette nuit, Andrew avait eu le temps de réfléchir. A défaut de trouver le sommeil il avait pu réfléchir à ce qu'il devait faire, il réfléchissait souvent ces derniers temps. Il devait partir. Mais pas de lui-même. Jamais ce monstre ne le laisserait partir sans faire souffrir sa grand-mère. Non. Il fallait qu'il soit obligé de partir. Il fallait qu'il soit renvoyé. Déterminé et sur de lui, le noiraud se dirigea vers la porte et descendit les escaliers.

Pour accéder à son bureau, Andrew devait traverser un long couloir et passer devant la porte de la chambre de Caesar. Il n'avait pas pris la peine de descendre pour petit déjeuner. Il devait être le plus désagréable possible. Il accéda à son bureau, s'assit et commença à travailler.

Le dossier sur lequel il s'évertuait à travailler était si complexe qu'il ne vu pas l'heure passer, si bien que quand il leva les yeux, il était plus de treize heures. Andrew avait raté le repas de midi.

Peu importe, pensa-t-il

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L'avocat travaillait toujours, trop absorbé par son travail, il ne sentit pas la porte s'ouvrir et se refermer.

-Comment je vais faire pour ce plaidoy-

L'Avocat et Le MafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant