L'Avocat et Le Mafieux

Chapitre 8

-Très bien, tu veux m'aider ? le noiraud hocha la tête, alors laisse moi te baiser.

Silence. L'avocat ne réagit pas tout de suite à la phrase de son vis-à-vis. Il était persuadé qu'il avait mal entendu. Non, l'Héritier ne pouvait pas dire ça, pas à lui. Il était son avocat après tout. Le moment de surprise passé, le jeune répondit, le visage rouge:

-Tu ne peux pas dire des choses comme ça.

Le plus vieux sourit et approcha son visage de celui du noiraud qu'il prit entre son pouce et son index. Ce dernier était si proche du Prince qu'il pouvait distinguer les iris de celui-ci. Andrew était bloqué. Il pouvait se libérer de l'emprise du blond mais n'arrivait pas à le faire. C'est comme si les yeux bleus du mafieux l'avaient hypnotisés.

-Pourquoi~ c'est toi qui m'a dit d'utiliser le mot baiser.

-Oui..oui mais pas comme ça, p..pas avec moi.

-Je ne comprend pas~  tu as dit que tu voulais m'aider.

- Je l'ai dit c'est vrai mais..mais pas dans ce sens. Je peux faire autre ch-

-Je ne veux rien d'autre. C'est la seule chose qui puisse m'aider.

Andrew réfléchissait à toutes vitesse. Il hésitait. Il en était surpris même. D'un côté, le fait de coucher avec un mafieux qui avait tué et fait exécuter plein de gens le répugnait. Mais de l'autre, Caesar était putain de sexy. Alors qu'il bataillait avec son esprit, son corps décida pour lui quand le russe prit sa cravate entre ses dents en le regardant de ses yeux de braises. Andrew eu chaud, il rougissait et le savait, une chaleur commençait à se former dans son ventre. Des papillons. Ce mec là, ce connard, il avait envie de coucher avec lui.

Le prince amusé commença à se redresser.

-Ce n'est pas grave si tu ne veux p-

Le plus jeune tira sur sa cravate pour le ramener à lui. L'Héritier écarquilla les yeux surpris.

-D'accord je veux bien t'aider.

Il y avait dans le regard de l'avocat une lueur. De la peur ? du dégout ? de la surprise ? Non. De l'envie. Avec ses joues rougit et son regard déterminé il était incroyablement sexy.

-Mais pas ici.

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Le noiraud fut projeter sur l'immense lit de l'immense chambre de Caesar. Il se mit sur les coudes pour mieux voir ce dernier qui refermait la porte à clé. Quand il fit volte face, Andrew put déceler une lueur sauvage dans ses yeux.

Le Prince se mit alors à parler en avançant vers le lit. Il retira d'abord sa veste de costume.

-Tu m'as surpris l'avocat.

Puis son gant gauche.

-Je pensais que tu allais décliner mon offre et me gifler ensuite.

Son gant droit ensuite.

-Mais, à ce que je vois tu es très dévoué à ton travail.

Il s'immobilisa aux pieds du lit, sourit puis attrapa les pieds du plus jeune pour l'amener à lui. Il se pencha et plaqua ses deux énormes mains de par et d'autre de la tête de l'américain qui déglutit.

-Je te préviens advokat, je ne vais pas y aller de main morte.

Ses yeux étaient devenus bleus marine. Il n'allait faire qu'une bouché de son employé.

- Ta gueule et fait ce que t'a à faire, riposta le noiraud un peu nerveux.

- Très bien. Mais sache que je n'embrasse jamais les personnes à qui je fait l'amour.