Chapitre 7

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-On vous amènent un peu de nourriture.

La petite fille s'avança vers le blond et lui tendit le plateau repas.

-Pour vous, monsieur.

L'Héritier sourit, se redressa et attrapa le plateau.

-Je te remercie demoiselle.

La rousse quand à elle donna le sien au noiraud.

-Tenez, ce  n'est pas grand chose juste une soupe et un peu de pain.

L'avocat lui fit un sourire et répliqua:

-C'est beaucoup pour nous. Merci.

Elle lui rendit son sourire, empoigna la main de sa fille et elles sortirent de la chambre. Les deux hommes commencèrent à manger dan le silence des montagnes Suisses. La soupe, qui était à la pomme de terre, évidemment, était réconfortante et chaude comme il fallait. Dans la pièce flottait une délicieuse odeur de pain chaud. Malgré le contexte Andrew passait un bon moment. et se mit même à sourire au paysage qui se dressait devant lui.

-Elle te plaît ?

Il sursauta et fit face au blond.

-Hein ?!

Le noiraud était réellement surpris.

-La rousse, elle te plaît.

-Putain mais de quoi tu parles, c'est les somnifères qui te font dire de la merde ou quoi ?

L'américain se demandait pourquoi le Prince lui posait une question pareille.

- Pourquoi es-tu si vulgaire ?

- Et toi pourquoi tu dis de la merde ?

Le blond ricana, repoussa son plateau et entreprit de se lever.

-Qu'est ce que tu fais, rallonge toi.

Évidemment il n'écouta pas et se redressa malgré tout pour venir se planter devant Andrew les bras croisées et tête baissé sur son vis-à-vis. Celui-ci, assis, dut lever les yeux pour pouvoir voir l'Héritier.

-J'ai vu comment tu lui a souris. Tu t'intéresse à elle.

Andrew, un peu déstabilisé, se força à répondre:

-Je lui es sourit par politesse. C'est ce que font les gens civilisés.

Caesar ricana et plaça ses bras de par et d'autre des accoudoir de façon à ce que son visage se retrouve à quelques centimètre de son employé. Ce dernier, gêné en premier lieu, décida de soutenir le regard du mafieux.

- Je ne te crois pas, elle fait partie de celles qu'on peut qualifier de belles femmes.

-Mais tu délire complètement. C'est pas parce qu'une femme est belle que je dois forcément tomber sous son charme.

-Pourtant, ton sourire disait le cont-

-Je n'aime pas les femmes.

Le blond se tut et fixa intensément Andrew un sourcil levé. Le noiraud détourna le regard blessé par la réaction de l'Héritier. Après quelques secondes, qui paraissaient être des minutes pour l'américain, il se décida a briser le silence.

-Pourquoi tu ne réagis pas ?

Sa phrase était tranchante et sèche. Pourtant, Caesar ne répondit pas. Lui qui avait toujours quelques choses à répliquer. Andrew sentit la colère monter, ce misérable meurtrier se permettait de le toiser et de ne pas répondre à sa question. Pour qui se prenait-il ?

-Je t'ai posé une quest-

Quand il leva la tête à ce moment là il se tut devant le large sourie de Caesar. Le Prince se trouvait à à peine trois centimètres de son visage. Andrew pouvait clairement voir à quel point sa peau était blanche. Il distinguait aussi les fossettes qui creusaient ses joues ainsi que la rebelle mèche blonde qui barrait son visage.

L'Avocat et Le MafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant