Chapitre 5 : Face-off

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YARA





CA, Los Angeles
24 Février 2017
6h20





C'est épuisant de vivre, épuisant de devoir se réveiller alors que son plus grand souhait c'est de ne plus faire partie de ce monde. L'ennui me tue. Le  réveil est aussi compliqué que les autres jours.

Je regarde l'heure dans le réveil sur la table de chevet, il est encore tôt plus précisément 6h20 du matin.

Et si mon père est rentré hier soir, le connaissant, à cette heure-ci il travaille déjà. Malgré les énièmes douleurs physiques et ce qui suit mon passage à tabac d'hier par mon sois disant frère. Je me dois de sortir de mon lit et essayer de passer une bonne journée.

Je me lève, me dirige dans cette douche et me prépare. Je ne veux pas être dérangé cette fois-ci.


Quelques minutes après

7h00.


Je me dirige sans faire de bruit vers le bureau de mon père. Encore en pyjama parce que ce n'est qu'avec lui que je me sens bien. Mais honnêtement c'est à la suite de la remarque de mon frère, je ne souhaite pas que mon père hausse le ton sur moi pour des raisons futiles.

Je monte les escaliers et me dirige plus rapidement vers son bureau. Je remarque que la porte est un peu entrouverte et une lumière qui dégage de sa pièce.

Une fois devant cette porte, j'hésite, j'hésite encore puis après un dernier souffle je toque et ouvre cette porte.

— Bom día pãi

— Bom día princesa.

— A que devo sua visita matinal ?
( Que me vaut cette visite matinale ?)

Il s'approche de moi et me serre fort dans ses bras. Je ne suis pas tactile, je déteste les contacts physiques mais ça m'avait manqué les câlins de quelqu'un que j'aime.

— Eu cheguei ontem. Me disseram que você estava cansado, está tudo bem?
( Je suis rentré hier. Et on m'a dit que tu étais fatigué ça va ? )

— Si tudo bem. Pãi, quero falar contigo , é importante.
( Oui, tout va bien. Papa je veux parler avec toi c'est important)

— Fala, estou ouvindo
(Parle,je t'écoute)

— Je veux partir d'ici. Laisse moi aller dans une autre ville pour des projets personnels.

Son visage change tout d'un coup, plus de petit sourire qu'il m'adressait jusque lors.

— Quels genre de projets ? demande-t-il.

Tu veux reprendre tes bêtises c'est ça ?

— Non, non. Juste, je veux plus rester ici. J'en ai marre d'Évelyn, de Noah et d'Evie, répliquais-je tout en prenant place sur l'un des fauteuils.

— Pourquoi ça ?

— Je veux juste prendre mon envol, dis-je en esquivant sa question. J'ai 20 ans maintenant je ne peux pas rester ici éternellement.

— D'accord et c'est quoi le projet ?

— École d'art à New York, annonçais-je promptement.

— Non ! dit-il d'un ton ferme.

— École d'architecture, faculté de lettres, école d'ingénieur  alors je sais pas peu importe mais je veux pas être ici.

— C'est un non tout court Yara. J'ai d'autres projets pour toi.

CONSUMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant