Chapitre-XVIII

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Elli

On venait de rentrer de la sortie, il est actuellement 23h et quelque et je m'ennuie dans ma chambre. Les gosses sont partis dormir. Qu'est-ce que je pourrais faire à vingt-trois heures dans une ville qui m'est presque inconnue ? Soudain j'eu une idée. Vraiment conne mais qui m'amuserait beaucoup...

Alors je me lève, enfile un t-shirt et sors de ma chambre silencieusement pour longer le couloir. A la moitié du couloir je sors mon téléphone de ma poche et entre dans le mail que M.Stevenson m'a envoyé. Je cherche son nom du regard, Alésia : chambre 408. Je me dirige vers les escaliers et monte le seul étage qui nous sépare. Une fois arrivée, je toque à sa porte et comme je le pensais elle ne dort pas.

Qu'est-ce... ?

Je l'attrape par le poignet et l'emmène vers la terrasse ou nous étions hier. Je lui ai fait croire que j'étais juste défoncé, je l'étais mais je me rappelle de chaque détail. De son parfum, ses cheveux ébène qui flottaient au vent. Ses pleurs inarrêtable...le câlin était juste parce que j'avais pitié, rien de plus.

Je la fait s'asseoir et elle me regarde perturbée et surtout en ayant peu confiance. Je crois qu'elle a compris que j'essayais de l'éloigner pour ne pas nous attirer des ennuis. Ma couverture est potentiellement grillée mais je continue de croire qu'elle peut reprendre ses esprits et comprendre que je suis dangereux. Je détruit tout ce que je touche.

Qu'est-ce que je fou là Elli ? me demande-t-elle, visiblement énervée.

Je m'ennuyais et j'étais sûr que tu ne dormais pas, alors... je réponds et m'asseyant sur la deuxième chaise.

La brise est fraîche ce soir, j'ai même que le ciel est plus sombre que d'habitude. Mais cela m'importe peu.

Nous restons 5 bonnes minutes sans que personne ne parle. Même dans le noir, ses yeux étaient d'un vert magnifique. Je ne pouvais m'empêcher de les contempler. Alors ayant un idée pour en apprendre plus, je propose :

Sa te dit un « question, réponse » ?

Un quoi ? me demande-t-elle confuse.

Un « question, réponse » ? elle me regarde un instant perturbée puis je lui explique : c'est comme un jeu, tu poses une question je suis obligé de répondre et inversement.

Elle me regarde en levant les yeux au ciel, elle doit sûrement penser que ce jeux est idiot. Quoi ? J'essaye d'en rendre plus sur mes élèves, et surtout une personne avec qui j'ai couché.

Je la regarde en attendant une réponse et c'est là que je remarque une lueur étrange dans ses yeux. Dans ses yeux, je peux déceler ne serait-ce qu'une once de peur. J'imagine qu'elle a peur que j'en apprenne trop.
Je la regarde avec insistance pour lui faire comprendre que j'attend une réponse. Elle finit par me regarder et lance :

Bon, d'accord. Mais on a le droit à deux joker.

Je hoche alors la tête , le jeu va enfin pouvoir commencer...

Comment on va faire pour savoir qui commence ? dit-elle

Commence. je lui dis calmement.

Elle commence à réfléchir. C'est vrai quelles questions on pourrait se poser ? Après quelques minutes elle se retourne vers moi en sachant, j'imagine, ce qu'elle va me poser comme question.

Qu'est-ce que vous faisiez à Manhattan ce jour-là ?

Des affaires à régler. je réponds.

HYPOTHESIS [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant