HYPOTHESIS [ EN PAUSE ]

Chapitre-XVI

Alésia

Aujourd'hui c'était le jour du départ pour le voyage.
J'étais en train d'ajouter les derniers vêtements dans ma valise puis nous partirons vers 16h30 pour Seattle. On partait pour 1 semaine mais j'ai appris il n'y a pas longtemps que Lydia et ses amies viendraient, il faut que je les croise le moins possible. Avec M.Clark nous allions infiltrer le cartel principal 3 jours avant la fin du séjour.
Depuis la dernière fois, je ne sais pas c'est comme si quelque chose s'était brisé en moi. Mais rien de devrait se briser ! Rien du tout !

J'ai essayé de comprendre. J'ai essayé de chercher au plus profond de ma tête mais je n'y vois qu'une seule explication.
Il me voyait comme une petite chose, il devait m'entraîner pour éviter les problèmes et m'aider à réviser car après tout ce n'est que mon professeur de français
Tu en es sûr ? souffle doucement ma conscience.
Que mon professeur de français point.

J'avais fini et mon père m'attendait dans la voiture. Je regarde une dernière fois les affaires.

Mon uniforme.
Check

Pansements et bandages.
Check ( on est jamais trop prudent )

Tout le tralala des vêtements.
Check

Je pense que ça devrait le faire.
Apparemment il allait faire beau pendant uniquement 4 jours durant notre voyage. En ce mois d'octobre, je comprends.
J'ai hâte qu'il y est notre petit congé pour Thanksgiving, cela me permettra de remettre les idées en place et d'oublier la tête de ce connard.

Alors arriver dans la voiture je ne veux pas parler et je pense que mon père l'a remarqué car il ne me parle pas non plus. Et lorsqu'il s'apprête à démarrer je me rend compte que j'ai oublié quelque chose alors je lui dit d'arrêter la voiture et remonte en vitesse dans ma chambre et récupère mon carnet sur mon bureau.

Je ne peux pas vivre sans écrire. Si je ne transvase pas mes pensées je risque de trop accumuler jusqu'à exploser. Ça m'est déjà arrivée une, deux, aller peut-être dix fois mais ce n'est que des chiffres. Alors je descends et remonte dans la voiture, cette fois-ci nous partons pour de bon.

Une trentaine de minutes plus tard nous étions arrivés à l'aéroport alors je descend et avant que je parte pour père me souffle :

— Je t'aime ma fille.

Je le regarde et un sourire arrive sur mes lèvres. C'est comme si on m'avait fait un petit pincement au cœur mais c'était agréable. Alors je lui sourit et part.
Que la fête commence !

Devant l'aéroport, Ayanah, Ezio, Héra et Noam m'attendaient. J'étais heureuse de les voir.
Réellement heureuse.
Alors je cours vers eux pendant que mes cheveux, que je n'ai pas brossé, flottaient autour de moi. Et c'est lorsque j'arrive vers eux que je remarque que quelque chose a changé sur Ayanah. Alors je regarde et...ses cheveux ! Ils étaient maintenant d'un roux incroyablement beau.

— Wow Ayanah tu es incroyable ! je lui dis.

— Merci. J'ai décidé de reprendre ma couleur naturelle. me dit-elle en passant la main dans ses boucles.

— On ne peut pas dire que c'est ton cas. Déjà t'es en retard et en plus ta une tête de cadavre. dit Noam en rigolant avec Ezio.

— Voilà, tu sais te ressaisir quand tu veux ! rigole Ezio.

Ils étaient sérieux ces deux-là ?

— Noam, Ezio. FERMEZ VOTRE PUTAIN DE GUEULE AVANT QUE JE VOUS BOTTE LE CUL ! hurle Héra.