Muichiro x reader

Chapitre 9

Je me réveilla en sursaut. C'était quoi ce rêve..? Je vous mets en contexte...

Je dormais paisiblement, rêvant que je jouais à un jeu avec les futurs enfants de Kurenai et de Rengoku. Lorsque tout à coup, le décor changea. Il y avait tous les piliers, Sanemi, Shinobu, Rengoku, Kurenai, Gyomei, Obanai, Mitsuri, Tengen, Giyu et Muichiro. Me tenant à côté de Mui, je remarque qu'ils étaient tous alignés en rangs et regardaient quelque chose droit devant eux. Je m'avança un peu en avant pour voir leurs expressions. Tout le monde semblait triste à sa manière. Obanai resta impassible, tout en tapotant le dos de Mitsuri, qui pleurait à chaudes larmes. Rengoku, Tengen et Shinobu ne souriaient plus. Gyomei pleurait plus et faisait des prières. Sanemi sembla rempli de rage. Giyu détournait le regard, tandis que Muichiro sembla regarder dans le vide, mais pas comme d'habitude. Son regard sembla plus vide qu'à la normale. Je regardais autour de moi. Les alentours étaient brumeux et l'endroit ressentait la mélancolie. Il faisait nuit et il y avait plein d' arbres, dont les feuilles bougeaient doucement à cause de la légère brise. C'est à ce moment que je remarqua où je me trouvais. Dans un cimetière. Mais pas n'importe lequel. Le cimetière des pourfendeurs. Mais que faisais-je là? Et pourquoi rêvais-je de cela? Des questions qui seront sans doute sans réponse. Je décida alors de regarder ce que les piliers regardaient.

Une tombe.
Logique, puisqu'on est dans un cimetière. Mais, à qui est cette tombe? J'essaya de lire le nom, mais, étrangement, c'était flou. Soudain, je sentis un vent glacial provenir de derrière moi. Je me retourna mais personne, seulement les arbres. Je regarda les piliers...Parti. Sauf Muichiro, qui continuait de dévisager la tombe d'un regard vide. Je commençais à me sentir mal, angoissé. Peut-être étais-je en train de faire un cauchemar? Je ressentis encore le vent glacial. Je me retourna une seconde fois, et cette fois-ci, j'entendis quelqu'un murmurer des choses incompréhensibles. Je tourna la tête et regarda Muichiro. C'est lui qui murmurait. Il marmonna pendant quelques minutes avant de s'arrêter et de me regarder. Nos regards se croisèrent et, avant dénudé d'émotion, je remarqua de la tristesse dans ses yeux. Il détacha ses yeux des miens, refixa la tombe et murmura quelque chose qui me donna des frissons...

Muichiro: Tp...

Et soudainement, je sentis une main agripper la nuque. La main était froide, putréfiée et je ressentie un souffle proche de mon oreille. Je pouvais sentir l'odeur de ce souffle, qui, en plus de ça devenait de plus en plus froid. Ça empestait le pourrie, la mort. J'éprouva une drôle de sensation, comme du sang qui dégouline de blessures présentes sur mon torse et mon abdomen. Jusque là pétrifié, je poussa sans crier gare un cri d'effroi. La main me lâcha, le souffle et la drôle de sensation disparurent et je me réveilla.

Voilà, maintenant, vous savez quel était mon drôle de rêve (ou cauchemar). Je m'assoya sur mon futon et essuya un peu de sueur qui était sur mon front. Je regarda à côté de moi et remarqua que le futon de Kurenai était vide. Je pris conscience de mes alentours. La pièce dans laquelle je me trouvais était petite, les murs et le sol en bois. Une chambre japonaise traditionnelle de l'ère meiji (normale, puisque ce moment de l'histoire se déroule qu'en Tanjiro et les autres ne sont pas encore nés. Ils sont nés durant l'ère Taisho, aussi l'ère où se déroule l'histoire de Demon Slayer). La porte était légèrement entrouverte.

Tp: *murmure* Kurenai est peut-être partie...
Je me leva. Je ne m'étais pas changé là veille, donc j'avais toujours mon uniforme. Je mis mon haori, enfila mes zōri (des sandales japonaises), accrocha mon katana et sortis de la chambre. La lumière du soleil aveuglante me caressa le visage avec sa chaleur. J'étais reconnaissante envers cet astre qui nous protégeait des démons. Si, un jour, il fallait qu'un démon résiste au soleil, j'espère au moins que celui-ci sera de notre côté. Je marcha le long du couloir. Il y avait plusieurs portes donnant sur d'autres chambres. Je continua de marcher jusqu'à arriver dans le hall. Je vis alors Sakina, Kurenai, Hanae et Ishiko. Hanae et Ishiko parlaient avec Sakina et Kurenai écoutait. Il y avait aussi d'autres personnes qui discutait, jouait au Karuta (un jeu de cartes) ou au shogi. Je m'approcha des filles et elles me remarquèrent. Je les salua et elles me saluèrent. Je m'assis à côté de Kurenai et je la regarda avec un peu d'inquiétude. Je dois avouer que maintenant que je sais qu'elle est enceinte, je m'inquiète un peu plus pour elle. Peut-être qu'elle devrait arrêter de faire des missions pour l'instant. Elle remarqua mon regard et me fit savoir qu'elle allait bien. Je soupira de soulagement intérieurement. Je m'en fais peut-être un peu trop. J'écouta la conversation de Hanae, Ishiko et Sakina. Je savais qu'Hanae et Ishiko étaient des pourfendeurs, mais je ne connaissais pas encore leur souffle. Je voulus leur poser la question, mais je me résigna à ne pas le faire. Après tout, elles doivent bien se reposer. Je me demande comment elles faisaient quand elle était encore sans-abris...
 Kurenai: Je commence à avoir faim. Et si on allait manger?
On accepta tous et on partit de l'hôtel. Dans tout les cas, l'hôtel ne fournit qu'un endroit pour dormir, pas pour manger.

Ellipse du petit déjeuner

Après avoir mangé, on se remit en route. Le plus tôt on se mettait en route, le plus tôt on finira notre mission. On marchait présentement dans le calme à travers une forêt. Bien qu'il fait jour, je resta sur mes gardes, gardant une main sur mon katana et me rapprochant un peu plus de ma petite sœur, qui était derrière. Je me surpris en train de devenir un peu trop protectrice de Kurenai. Je secoua la tête et soupira. Il faut que je me calme, c'est une femme forte et elle est capable de se défendre seule, même enceinte...Enfin j'espère.

Après environ quelques heures de marche, on arriva dans l'autre village et, comme celui d'avant, il n'y avait pas de fleur de glycine. Normal qu'il y eut plusieurs disparitions liées­ aux démons. Comme ce n'était pas encore le crépuscule, il y avait plein de monde qui se promenait dans le village. Lorsqu'on s'arrêta à la place centrale du village, je me tourna vers les filles.

Tp: Bien, les filles! C'est leur de recueillir des informations avant la nuit.

Sakina et Kurenai hochèrent la tête, mais Ishiko et Hanae semblaient un peu perdus. J'avais oublié qu'elles n'avaient aucune idée qu'on était en mission ou de quoi elle consistait...

Tp: Euh... J'ai oublié de vous dire, mais nous sommes actuellement en mission. On enquête sur des bruits étranges que des habitants du village ont entendus.

Ishiko et Hanae se regardèrent avec un grand sourire. Elles semblaient être contentes de faire partie de notre mission. Kurenai les regarda avec un regard inquiet avant de me regarder. Je lui fis un sourire mi-chaleureux, mi-innocent avant qu'elle ne m'attrape le bras, m'amenant à l'écart des autres.

Kurenai: Je ne crois pas que ce soit une bonne idée de les laisser participer à la mission, Tp.

Tp: Ah bon? Et pourquoi donc?

Kurenai: Elles sont jeunes, et si on a confié cette mission à des piliers, ça veut dire que c'est une mission très dangereuse!

Je dois admettre qu'elle a raison. Mais bon, on ne peut pas leur dire d'aller dormir dans un hôtel pendant que l'on chasse des démons, elles refuseront à coup sûr. Je secoua la tête négativement à Kurenai.

Tp: Désolé, mais on ne peut pas faire autrement. Et puis tu n'as qu'à rester avec elles.

Elle lâcha mon bras, qu'elle tenait depuis tout à l'heure, et soupira.

Kurenai: Je suis sûre que ton coma t'a fait quelque chose à la tête.

Je rigola un peu et alla rejoindre les autres, Kurenai sur mes talons, son ancien regard froid revenant sur son visage. Je m'arrêta devant les autres filles, qui me regardaient comme si elles essayaient de savoir de quoi on parlait.

Tp: Bon, on va se diviser afin de récolter le plus d'information qu'on peut récolter auprès des villageois. Hanae, Ishiko, Sakina et Kurenai ensemble, et moi toute seule.

Hanae, Ishiko et Sakina ne semblaient pas très convaincues, mais je les rassure en leur affirmant que tout irait bien, puisque ce n'est pas encore la nuit. On se donna rendez-vous ici au crépuscule avant de se diviser et de partir. Alors que je partais vers la droite, je soupira un peu nerveuse. Mon rêve, ou cauchemar, était toujours dans ma tête. Ce n'est que quelque chose créé par mon imagination, mais l'ambiance, les émotions et la douleur semblaient si...

Si réel...

Enfin j'ai fini ce chapitre! Il a été si l'on a finir, mais j'espère que vous l'aimer! Aussi, je m'excuse d'avance car le prochain chapitre prendra du temps à sortir. Mais je ne laisserai jamais tomber cette histoire avant d'avoir fini! Jamais!

SORTIE DU CHAPITRE 10: INDÉTERMINÉE