Chapitre 19

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J'avais zero haine contre lui. Après tout, j'allais pas avoir la même réaction que Sofiane. En parlant de lui, il n'est tjrs pas rentrer. J'essaie de l'appeler mais il répond pas. Je me demande où il est..

On mangeais avec Youssef quand soudain, j'entend la porte d'entrée s'ouvrir. Je tourne la tête, pareil pour Youssef.

On voit pas la tête à Sofiane mais je reconnais ses vêtements. Il monte directement sans nous adresser un mot.

Moi : SOFIANE ?

Sofiane : QUOI ?

Moi : VIENS MANGER.

Je l'entend souffler.

Youssef baisse la tête.

J'entends ses pas dans les escaliers. Il arrive dans la cuisine en ne regardant ni Youssef, ni moi. Il se sert dans la casserole et s'assoit à côté de nous.

Personne ne parlait. C'était pas dans nos habitudes de rester silencieux comme sa.

Moi : bon sayer réconciliez vous la c'est bon.

Sofiane : jamais.

Moi : arrête Sofiane c'est ton petit frère ta pas le droit de lui faire la tête.

Encore un blanc qui vient de s'installer. On entendait juste nos fourchettes taper contre les assiettes.

Je comprenais pas sa réaction. Il s'énervait pour rien.

Moi : Sofiane.

Il souffle.

Sofiane : quoi ??

Je lui montre Youssef des yeux. En parlant de lui, il avait encore la tête baisser.

Sofiane : non.

Moi : bon sayer c plus drôle la Sofiane. Pardonne lui c'est bon la. Et puis c'es pas comme si t'avais jamais fumé de ta vie, hein.

Mais... qu'est ce que je viens de dire..

Sofiane arrête de mâcher et me regarde.

Sofiane :... voilà, j'en étais sur.

Il se lève brusquement avant de se rediriger vers les escaliers.

Youssef me questionne du regard.

Moi : je sais pas.. j'ai pas fais exprès, c'est sorti tout seul.

Youssef : bienvenue dans la team..

Moi : mdrr mais tkt il va pas rester sans nous parler pendant longtemps qd même.

On fini notre repas, je fais la vaisselle puis on monte chacun dans nos chambres. Youssef rentre dans la sienne et je décide d'aller dans celle de Sofiane.

Arrivée devant, je toque avant de l'appeler.

Moi : Sofiane..?

Personne répond.

Moi : eh, Sofiane..

Je tenait la poignée de la porte et décide de rentrer.

Chronique de Sherine : Avec le tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant