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Lu guang saisit son interlocuteur. Il le sera dans ses bras si fort qu'il cru que ses poumons allaient se fondre avec celui de la personne en face. L'autre, hésita quelque peu avant de lui rendre son étreinte.
Le blanchatre pleure à chaud de larmes caché par la longue manche de son ami.

-" Putain, tu étais où. Tu.... As-tu simplement idée d' à quel point je me suis fait du souci ?"

-"..."

-"Je suis désolé de ce qui s'est passé. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça."

-"...."

-"je suis content qu'il ne se soit rien passé de tragique. Ne m'en veux pas !"

C'est ainsi que le jeune homme interrompit l'etreinte. Il peinait à vaguement dégagé  les reflets humides dans le fond de son œil.
Généralement, et cela ne manquait pas de surprendre Lu guang, c'était davantage son ami qui était dans les sentiments que lui-même.

L'autre n'avait pas dit un mot mais était malgré tout bizarrement touché. Ses yeux papillonnèrent d'un air surpris comme si ce qui lui arrivait était surréaliste. Il ouvrait la bouche mais elle se refermait presque aussitôt. Comme si quelques phrases étaient coincées dans le fond de sa gorge.

Le blanchatre surpris dégagea le cache-cou sous le menton de son interlocuteur et il découvrit deux plaies rouges au cou. Il en déduit tristement que cela devait être la cause de son mutisme. Il ancra ses  prunelles dans les siennes en guise de soutien mais décida de ne rien dire pour ne pas blesser la personne en face de lui.

Il verrait ça plus tard, au calme. Car maintenant ils avaient tout leur temps.

Il rerentra dans le bâtiment où se battait de des coéquipiers.

-" Lu guang la batterie artificielle de la radio ne fonctionne plus quelqu'un à saboter. On doit s'en fournir une pour pouvoir faire fonctionner le bazar. Je p...."

Le capitaine s'arrêta quand il vit le jeune homme aux cheveux noirâtres qui dévisageait l'ensemble du groupe avec une méfiance certaine dans le regard.

Il s'approcha du blanchâtre et murmura presque :

-"C'est lui?"

Un grand silence pesa. L'ensemble des membres de sa troupe était suspendu à ses lèvres.
Dans un de ces sourires rares, lu guang hocha la tête semblant à la fois soulagée et particulièrement heureux.
Le quarantenaire en face de lui plus dévisagé par un rictus grandiose couvrant presque la moitié de sa place.

-"p***** mais tu avais raison. Tu... Je suis tellement heureux pour toi."

L'albinos voyez dans le fond de la pièce malgré les quelques tensions liées à la batterie deux de ses coéquipiers se prenant dans les bras en criant bâtiment.

Tous étaient heureux.

L'une des jeunes filles cependant resta silencieuse. Il s'agissait de Leli. Elle était de base pas très loquace mais dans sa manière de vivre était très joyeuse.
Le blanchatre remarqua cette soudaine neutralité qui était aux antithèses de l'émotion collective mais ne s'y attarda pas.

La journée se passa. Le groupe on avait finalement conclu qu'il était plus facile de simplement prendre la radio et de chercher ou de fabriquer une batterie par la suite. Les voilà donc se baladant en rentrant chez eux le petit boîtier sous le bras.

Le nouveau venu pour traînait le pas. Lu guang marché à son rythme à côté de lui depuis qu'il l'avait retrouvé il ne s'écartait pas d'un pas comme de peur que soudainement quelque chose l'attrape et ne lui enlève encore sa présence.
Leli, un peu plus à la traîne, tapota l'épaule du nouveau venu et lui fit un sourire timide.

-" Tu es Cheng xiaoshi n'est-ce pas ?"

-"..."

-"ça doit te surprendre !Les humains par ici ne sont pas fréquents. C'est vrai que tout à coup tout le monde te saute dessus ça doit faire quelque chose."

-"..."il ne répondit pas mais si on regarde le fil quelque peu à sa place. Il était à la fois doux surpris et un peu honteux.

Le regard de la jeune fille changera à son tour. Quelque chose de plus sournois une lueur maline dansait dans le fond de sa pupille.

-" ça m'étonne. Dans ce que me racontait Lu guang de toi tu étais quelqu'un de très énergique , le très émotif.... Là tu me paraît différent..."

Lu guang se tourna et s'adresse à quelques peu agressif envers Leli.

-"Laisse-le tu vois bien qu'il est crever !"

Déçue elle dévisage éhontément le noireau tes yeux. Un frisson désagréable parcouru la colonne vertébrale de ce dernier. Leurs œillades persistantes continuèrent malgré que le garçon aux cheveux blancs tirait l'avant-bras de son ami pour le sortir de cette drôle d'interaction.

-"excuse la. Disons qu'on est pas tellement habitué à rencontrer de nouvelles têtes."

L'autre souris légèrement en secouant sa tête de haut en bas. Il acquiesçait. Lu guang le tapote à l'épaule dans une amitié la plus totale.
À ce geste le nouvel arrivant se retourna et fit un sourire narquois à la jeune fille.

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