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(continuité du flashback)

Encore sonné par la nouvelle, l'albinos dévisage de ses yeux immense son camarade qui tentait de garder tout ce surplus d'émotions sous contrôle.

Les mains fines du noireau se rétracte puissamment contre le tissu de son pantalon. Ses yeux qui était rivé sur Lu guang sont maintenant humide et regarde , passif, les tâches d'eau se former sur son bas.

Lu guang lui a la bouche béante qui se ferme et se rouvre sans parvenir à formuler quoique ce soit. Il est tellement surpris. Une petite boule chauffe au creux de son ventre, réconfortante. Elle lui procure un soulagement dont il ne connaît pas la cause. Mais en même temps, une douleur tenace lui tiraille les boyaux. Ses émotions ,ces ressentis contradictoire le laisse perdu. Il ne sait plus ce qu'il doit penser de son ami et de lui.

Le silence entre les deux garçons à bien duré une minute. Cheng xiaoshi ne supporte plus ce calme assourdissant. Il détache sa poignée asséré de son vêtement et tente de saisir maladroitement les mains moites de son ami. Sa dernière prise, son attaché , son très fin lien tenait dans une poignée de main.

Lu guang mit du temps à percuter. Il regarda les doigts figés de son ami autour des sien. Et tout a coup, une petite boule nerveuse se contracta de plus belle dans son ventre. Cette sensation inconnu de papillon le terrifiait. Il n'avait plus d'emprise sur rien. Il voulait savoir ce qu'était cette étrange sensation. Mais il ne comprenait plus rien.

Alors que Cheng xiaoshi, dans une énième tentative d'attirer son attention murmura de sa voix brisé et vulnérables :

-" L...Lu guang ? Dit quelque chose ! N'importe quoi. Je savais pas comment te l'avou..."

Trop tard. C'est mots avait comme appuyer sur le détonateur qui gardait la masse nerveuse sous contrôle relatif. L'albinos panique. Alors dans l'espoir de reprendre un peu le contrôle de soi il dégagea brutalement la prise de l'autre jeune homme.

Sa main battant maintenant dans le vide. Les yeux larmoyant de Cheng xiaoshi s'ouvre davantage. Les garçons relève subitement la tête en même temps.L'un à cause du choqué l'autre,lui, vient de comprendre ce qu'il vient de faire.

Lu guang pouvait clairement voir dans les yeux de son comparse la destruction la plus totale. Les larmes avait cessé de couler laissant seulement place à une expression d'anéantissement. Lu guang pris conscience de la situation et tenta de reprendre la main dans les siennes. Mais l'autre se recula et se dirigea vers la porte. Le blanchâtre commença à paniquer au son d'une porte qui claque bruyamment.

L'albinos voyant le noireau s'éloigner en s'essuyant le visage dans sa manche s'agite. Lu guang s'élança précipitamment sur la porte vitrée et courut vers son ami qui prenait la fuite. L'autre tentais de le distenssé tout du moins c'est ce que le blanchatre croyais. Tout a coup, le plus grand se retourne brusquement surprenant celui qui le suivait.

-" Ne me suis plus !"

-" On peut en parler."

-" Laisse moi au moins ça de dignité."

-" Tu ne comprends pas. On doit en parler."

-" N...Nan" Sa voix se casse et quelques larmes reprennent " s'il te plaît , laisse moi..." Sa main vient se loger dans la touffe de cheveux qui cache une partie de son faciès.

" Xiaoshi. Excuse moi pour tout à l'heure... j'ai été si... surpris."

" J'aurais pas dû t'en parler."

Lu guang fit un pas vers l'autre pour poser sa main sur son épaule tremblotante.

-" Ça fait longtemps ?"

-" Un peu, oui."

-" Pourquoi tu ne m'en a jamais parlé ?"

-" A ton avis ?"

Un long silence s'en suivi. Cela paraissait durée des années. Ils se regardent, se jauge. Finalement le plus petit en taille pris la parole :

-" Je suis désolé je ne partage pas tes sentiments."il baisse la tête terminant sa phrase presque murmurant. Un petit hoquet de douleur fut dissimulé par son interlocuteur . Il semble prendre son mal en patience et se force à sourire. Il n'est pas sincère. Cela peut paraître évident, mais Lu guang préfère penser qu'il l'est un peu.

-" Bon bas tant pis." Il retient une larme de justesse " Peut-on faire semblant que l'on n'a jamais eu cette discussion ? Tout oublier... pour toujours."

Blanchatre hocha la tête péniblement. Son cœur lui faisait tellement mal. Quand l'autre s'éloigne en marchant cette fois-ci il ne réagit pas. Son corps est immobile. Même après que son ami est totalement disparu de son horizon il continuait à rester planter là. Une petite dague de poison c'était enfoncé dans sa poitrine et ne guérirai jamais. Mais ça il ne le savait pas encore. Pour l'instant tout ce qu'il savait c'est qu'il venait de perdre un ami.

Plus tard dans la soirée, Lu guang avait fini par rentrer désespérant que l'autre revienne. Malgré tout, il laissait la porte d'entrée déverrouiller pour permettre à son colocataire de pouvoir rentrer quand il voulait. Mais rien. Pas un bruit dans le couloir autre que le vent ou le chat. À chaque craquement de parquet, l'albinos semble presque bondir de son lit pour accueillir le jeune homme tant attendu. Mais rien.
Vers une heure du matin les rues habituellement si calme s'agite. Au début il cru à une soirée étudiante comme les autres. Des petits cris... Ils ont sûrement bu. Mais ces cris se firent de plus en plus fort puis plus rien, un silence assourdissant pris le dessus sur le chahut. À force d'attendre, le jeune homme avait fini par s'endormir sur le canapé.
Il dormait dans un silence de mort. Et même si elle paraissait calme quand on le regardait, ses cauchemars et ses pensées lui faisaient tourner la tête.

Le lendemain, à sa fenêtre, des visages décharnés poussant de longs soupirs d'agonie étaient collé à sa fenêtre. Au cours de sa panique il finit par allumer la radio. Les zombies on envahit le pays.

Il se fait plus blanc qu'à son habitude. Il se jette à la fenêtre. Il venait de perdre un ami ...pour de bon.

Presque entier Où les histoires vivent. Découvrez maintenant