(…)
Son nom, " Adouma", résonnait dans mon esprit tel un refrain d’une chanson de DADJU, une mélodie dont je ne pourrais me défaire.
Dès que j'ai franchi le seuil de chez moi ce soir-là, je me suis précipitée vers mon ordinateur, assoiffée de découvrir le personnage derrière ce nom qui hantait mes pensées.
Les réseaux sociaux sont devenus notre reflet numérique, une extension de nous-mêmes dans le monde virtuel. Il est fascinant de constater à quel point nous, les jeunes, sommes devenus dépendants d'Internet et des réseaux sociaux. Ils sont devenus le théâtre de nos vies, le miroir de nos pensées, le lieu où nous nous rencontrons, nous nous découvrons, nous nous exprimons. Ils ont façonné notre manière d'interagir, de communiquer, de partager nos joies et nos peines.
En un instant, j'ai tapé son nom dans la barre de recherche, scrutant chaque résultat avec une impatience frénétique. Et là, devant moi, son profil s'est dévoilé, comme une porte ouverte sur un univers parallèle. Ses photos, ses publications, ses commentaires, chaque détail était une fenêtre laissant entrevoir les contours de qui il était vraiment, au-delà des apparences, au-delà des mots. Alors que j’étais en train de réfléchir à comment l’aborder, il m’envoie un message. Ce fut le début d’une belle histoire d’amitié et d’amour.
Ou pas …
Aujourd’hui encore je ne cesse de me demander si entre nous, cela aurait pu réellement fonctionner. Notre relation était-elle réellement sincère ? Hélas, je n’aurai peut-être jamais de réponse à ma question. Entre nous, le courant fut vite passé. Ce fut des messages, appels tous les jours.
Quand on se voyait, je ne pouvais m’empêcher de vouloir tout faire pour lui plaire.
Il suffisait qu’il me regarde pour que je me perde dans ses magnifiques yeux. Oui, aussi bizarre que cela puisse paraitre, en si peu de temps j’étais tombée sous son charme. Mon cœur ne pouvait l’imaginer dans les bras d’une autre et encore moins loin de moi. Ce fut le début de tous mes maux. Je fus sorti de mes pensées par la sonnerie de mon téléphone. S’agissait d’un numéro inconnu, je ne répondis alors pas.
Une idée germa dans ma tête. Je me dépêchai alors de prendre mes clés de voiture, direction la librairie pour me trouver un cahier. Il était temps que je me détache de mes démons du passé pour mener une vie paisible. Et pour cela, j’étais quasiment sûr que mon idée me serait utile.
Suite à mon achat, je pris la direction de la maison. Il commençait à faire nuit or une longue journée de travail m’attendait le lendemain. Heureusement, nous étions déjà en fin de semaine, j’aurais tout le weekend pour m’occuper de mon projet.
Le lendemain, dès la fin de mon service, je pris la direction de la mer. Cette dernière était devenue en quelques années mon havre de paix. Elle a partagé mes moments de paix, de joie mais aussi mes pleurs. Et contrairement aux personnes, elle avait su m’écouter et m’apaiser sans pour autant me juger. Elle avait su me consolait avec le bruit de ses vagues, me faisant oublier tous mes soucis et cela à maintes reprises. La mer était devenue mon refuge, mon sanctuaire, le lieu où je trouvais paix et réconfort. Chaque fois que je marchais le long de la plage, sentant le sable chaud sous mes pieds et écoutant le chant apaisant de la mer, mes préoccupations semblaient s'évaporer dans l'air.
VOUS LISEZ
Au delà des regrets
Short StoryC'est la première fois que je publie un de mes écrits. Merci de lire et de me donner vos avis.🙃