Le Parieur Compulsif : Jeux d'Argent, Jeux de Vie

(2) Projets : Les mauvaises Surprises

Une fois à la villa, la voiture se gare dans le parking de 11 places. Ensuite, le moteur éteint, il sort Salvador, complètement mal et à moitié endormi. Salvador dans les bras de cet homme, tout éclaté et crevé, ne réagissant même plus, ne fera que des petits bruits avec sa bouche. 

Fernando déjà sur place, l'aidera pour son frère. Ils le placent dans le fauteuil du salon, avec une serviette froide sur la tête et l'aident à boire au moins un peu. Voyant que la tâche n'est pas facile, Fernando crie le nom de la domestique, car elle s'y prend mieux que n'importe qui par rapport à Salvador. Mais en n'entendant pas sa voix lui répondre, il prit peur et se rappela par suite qu'elle est au restaurant avec le chauffeur. Donc dépité, ne pouvant rien faire pour lui, il tourne en rond dans le séjour, se disant qu'il allait perdre son frère pour de bon…  Sous la peur de le perdre, de la sueur apparaît sur son front. 

Fernando Rivera : Je ne sais pas quoi faire… Mon frère… Quel con… Je vais pleurer…  Il en fait vraiment qu'à sa tête cet abruti…  Bon, je mdois réfléchir moi. Comment faire pour le calmer ? Aide-moi, stp ?

Alvaro Navarro : Je suis désolée, mais… Je suis peut-être son oncle, mais je ne le connais pas assez pour ça... Désolé…  Il est trop éclaté. Si son père l'apprend, il est mort. 

Fernando Rivera : Tu sais Alvaro, ce n'est pas mon frère de sang mais il compte vraiment pour moi comme un frère. En plus, je suis fils unique et c'est dur d'être fils unique… S'il part, je vais m'en vouloir à vie… Je refuse de le perdre ! Il me manque déjà… Reviens ! Mon frère ne me laisse pas ! Merde !!!!!!!!! Quand je pense que plusieurs fois il a failli mourir devant moi avec le sourire, tellement il s'en fout ! Il est drôle quand il s'en fout, tout comme inquiétant… Un jour, il a failli se prendre la tête dans les escaliers, à l'arrière, alors que nous étions seulement en train de descendre de l'étage en discutant mdr. J'ai l'impression qu'il est immortel. Si tu savais combien de fois la mort a tenté de le prendre. C'est vraiment un gars en or. 

(Sah en plus 🥲, combien de fois j'ai failli crevé et j'ai réussi à ne pas l'être 🙂. Au moin avant de crever j'aurai sourie ! Oui c'est bien la vie et il faut en profiter et ne pas se prendre la tête même devant la mort. La dernière fois c'était quand j'étais à deux doigts de tomber en arrière dans mes escaliers mais heureusement que j'ai des reflex et que j'ai réussi à ne pas tomber et depuis je fais vraiment gaffe aux escaliers. En plus je les déteste 😤. Bref reprenons.)

Alvaro Navarro : C'est un miraculeux, c'est ça ? De ce que j'entends, j'ai failli ne plus jamais le revoir… C'est ça ?... Alors qu'il fait ses 20 demain. Je suis choqué… C'est trop grave d'être autant en danger comme ça. Il s'est sauvé la gueule comment ? 

Fernando Rivera : C'est ça... Ce n'était pas le cas avant. Avant, il serait mort sur le coup avant même de pouvoir réagir. Il a dû apprendre à devenir comme Spider-Man pour pouvoir se sauver la gueule comme ça. Mdr, et le pire, c'est qu'il a réussi ! C'est un grand malade putain. Il s'était rattrapé sur la barre en fer au moment même où il allait tomber. C'était tellement chaud qu'il en avait le cœur qui battait à mille à l'heure. Son regard étant rempli de chocs, il ne voulait plus y aller à l'étage après ça pendant un long moment. C'était compliqué de calmer son cœur. Il battait vraiment fort et vite. Mais avec des efforts, nous avons réussi, je ne sais plus comment. Après, je suis restée avec lui sur le téléphone pour oublier. Nous étions dans sa chambre, sur son lit, assis à faire je ne sais plus quoi sur son téléphone. C'est si inutile de se rappeler cette information que notre cerveau nous l'a supprimée de notre mémoire mdr ! Le voir comme ça me fait mal. C'est dur, même en rigolant, je n'arrive pas à supporter son état actuel…  Donne-moi son téléphone, s'il te plaît ? Il m'a appris une chose très importante, Salvador. Peut-être que la mort ne prévient pas, mais il faut toujours être sur ses gardes, même dans des moments joyeux, et c'est pour ça qu'il fait toujours attention, même quand « il n'y en a pas besoin apparemment ». Je vais appeler le chauffeur pour en savoir plus sur son état, en espérant avoir des réponses. 

Alvaro Navarro : Ok tiens et merci.

Fernando Rivera : Derien et merci.

Il prend le téléphone de Salvador et appelle le chauffeur qui répond vite comme à son habitude. 

Chauffeur : Allons Salvador ! Ça va mieux ? 

Fernando Rivera : Ce n'est pas lui. Je t'appelle pour de l'aide ? Vous allez bien vous ? 

Chauffeur : Oui, nous ça va. On rentre là, mais montre-moi ton frère ? Tant que je ne l'ai pas vu, je ne peux pas t'aider. 

Il fera donc ce que le chauffeur lui a commandé de faire, ce qui va beaucoup interpeller l'homme au volant. 

Chauffeur : C'est aussi simple que ça, tu vois là ? Il a les yeux fermés, tu lui as mis du froid sur la tête longtemps, maintenant il faut que tu surveilles, car on ne sait jamais s'il est un coma ou s'il est simplement endormi. Je m'occuperai de lui une fois que je serai rentré à la villa avec Teresa. 

L'appel se coupe et Fernando abasourdi ne va pas comprendre sur le coup, mais après oui. Donc, il s'assit à côté de son frère en prenant soin de bien le surveiller. La chaleur de son corps baisse petit à petit, mais son état ne change pas. En même temps qu'il surveillait, il priait Dieu pour qu'il n'arrive aucun malheur à Salvador et surtout pas la mort. C'est seulement après 20 minutes qu'il entend enfin la voiture dans le parking et ceux qui y sont rentrés enfin dans la villa. Le chauffeur s'approche de Salvador après avoir passé la porte d'entrée, Teresa inquiète va se précipiter vers lui en courant, mais le chauffeur va la stopper pour qu'elle ne se fasse pas mal puis la lâcher. 

Chauffeur : Calme-toi, Teresa. Se précipiter ne fera qu'empirer les choses. J'ai l'habitude. Je m'en charge. Toi, calme-toi un peu. Tu as failli tomber en plus.

Teresa Solís : Ok... Merci beaucoup. Salvador c'est comme mon fils, alors s'il te plaît, fait de ton mieux...

Alvaro Navarro : C'est quoi sa cave ? C'est quoi ce délire de faire une agence de mannquinat ? Il à dis ça dans la voiture en parlant de faire de sa cave, un club de jeux d'argent.

Tous sauf Alvaro : QUOI !???