Cameron GRIMES X Daryl DIXON Love Story- Welcome Home (Tome 1)

chapitre 34: nuit de fête (Chapitre -18 ans- Lemon)

Le lendemain matin, le soleil se leva sur un ciel clair, chassant les derniers vestiges de la fête nocturne. 

Daryl et moi étions en route pour rentrer à la maison accompagnés par les premières lueurs de l'aube et  une nouvelle sérénité nous enveloppait. Ma tête appuyée sur l'épaule du biker sa veste lovée autour de mes épaules je somnolais enivrée de l'odeur de l'homme à mes côtés mélange de graisse de moto, de bois de santal et de cigarette. De temps en temps je sentais les lèvres de Daryl venir effleurer mes cheveux et je souriais bêtement.

Le ronronnement régulier de la Cadillac et le paysage qui défilait lentement créaient une atmosphère presque irréelle, comme si nous étions les seuls habitants d'un monde suspendu entre la nuit et le jour. Les rues étaient désertes, les volets des maisons encore fermés, et une légère brume flottait sur le sol, ajoutant une touche de mystère à notre retour.

Je repensais à la nuit que nous venions de vivre, une nuit pleine de rires et de moments partagés qui semblaient avoir un peu plus renforcer notre lien. Daryl, d'habitude si taciturne et réservé, s'était laissé aller à quelques mots tendres, et ses gestes délicats, presque timides, trahissaient une affection que je savais précieuse.

Le ciel commençait à se teinter de nuances rosées et dorées lorsque nous atteignîmes enfin la maison de Rick.  Il arrêta la voiture et coupa le moteur. Le silence soudain était presque assourdissant après le vrombissement constant du trajet.

Daryl descendit le premier, puis il m'aida à en faire de même. Ses mains, rugueuses mais délicates, serrèrent les miennes avec douceur. Nous nous dirigeâmes vers la porte, et une fois à l'intérieur, la chaleur réconfortante de ma maison d'enfance nous enveloppa.

Rick, Michone et les petits dormaient à la ferme Greene et nous avions la maison pour nous tout seul.

Je me débarrassai de la veste de Daryl, la déposant soigneusement sur une chaise. Lui, de son côté, s'avança vers la cuisine.

"Tu veux quelque chose à boire ?" demanda-t-il, sa voix rauque brisant doucement le silence.

"Un café serait bien," répondis-je en souriant."J ais abusé du champagne".

Il hocha la tête. Je m'installai sur le canapé, mes yeux se fermant presque malgré moi. Le confort de l'endroit et la fatigue accumulée de la nuit commençaient à se faire sentir. J'entendais les bruits familiers de Daryl préparant le café, et cette simple routine me rassurait.

Quelques minutes plus tard, il revint avec deux tasses fumantes et s'assit à côté de moi. Nous sirotâmes en silence, savourant l'instant présent.

"Tu sais," dit-il soudain, brisant le calme, "je n'avais jamais imaginé que quelqu'un pourrait un jour entrer dans ma vie de cette manière."

Je levai les yeux vers lui, touchée par ses mots. "Moi non plus," murmurai-je. "Mais je suis contente que ce soit arrivé."

Il acquiesça et posa sa tasse sur la table basse se penchant  vers moi, pour capturer mes lèvres dans un baiser doux et passionné à la fois. Le monde extérieur disparut complètement, et il ne resta que nous, enveloppés dans cette bulle que formait nos deux corps collés l'un à l'autre.

Très lentement Daryl fit glissé les bretelles de ma robe découvrant ma poitrine dénudée (ce genre de robe ne supportait pas le moindre soutien gorge). Le regard de Daryl sur moi me fit monter le rouge aux joues. Pour cacher ma gêne, je plaquais mes lèvres plus brutalement sur les siennes.

Un grognement s'échappa de sa bouche et ses bras se refermèrent en un étau d'acier sur mon torse. Notre baiser dura longtemps réveillant une agréable sensation de chaleur au creux de mon ventre.

Prenant mon courage à deux mains, je rompis notre baiser laissant Daryl légèrement hébété de cet assaut. Je me levais et laissais glisser le reste du tissus sur mes pieds. Uniquement vêtu de mes chaussures à talon et d'une culotte noire en dentelle, je tendis la main au biker et le guidais vers ma chambre.

Arrivée à destination Daryl me plaqua contre la porte et sa langue se fraya un chemin à travers mes lèvres augmentant la tension entre nous. Sans interrompre notre baiser, il me saisit le poignet droit et vint le plaqué au dessus de ma tête puis recommença la manœuvre avec mon poignet gauche. 

Je me retrouvais ainsi comme épinglée au mur de ma chambre, à sa merci, uniquement reliée au biker par le bas de mon corps. Mon excitation monta d'un cran et je me mis à haleter bruyamment.

Avec sa main libre, Daryl se mis à caresser mon sein droit, pinçant mon téton avec force. Puis je sentis sa main suivre le chemin de mes cotes vers mon bassin pour se frayer un chemin entre mes jambes jusqu'à ma culotte. Rompant notre baiser et accrochant son regard au mien, Daryl tira sur le bout tissus en dentelle qui se déchira entre ses doigts et commença à caresser mon point le plus sensible sensible.

Mon excitation monta d'un cran, mes sensations se décuplèrent et je me mis à haleter bruyamment. Une délicieuse sensation montait en moi et je me sentis vaciller sur mes jambes au bord de l'orgasme. C'est ce moment que choisit Daryl pour introduire un de ces doigts dans mon intimité m'arrachant un gémissement de plaisir.

Je jouis violemment après quelques minutes et le biker fut obligé de me retenir sans quoi je me serais effondrée par terre.

Notre baiser repris plus tendre, mon désir à moi se fit moins urgent mais la sensation du sexe tendue de daryl à travers de son pantalon excita mon imagination. 

Je déboutonais fiévreusement sa braguette et son sexe nu et fier m'apparut soudain dans toute sa splendeur.

Daryl agrippa mes hanches et s'assit sur le lit m'obligeant à grimper à genoux sur lui. Il ne dit pas un mot mais un grognement de satisfaction s'échappa de ses lèvres quand mon sexe humide s'empala sur le sien.

Je gémit les mains agrippées à la chevelure du biker, toujours accroché à ma taille . Ses mains malaxaient mes fesses avec vigueur tandis que je le chevauchais sauvagement, nos corps se couvrant peu à peu de sueur.

L'orgasme me pris par surprise et  mon corps se contracta autour du sexe de Daryl. Je l'entendis appeler mon nom et il jouit violemment à son tour, nous laissant tous les deux haletants et satisfaits.

Front contre front, nous tentions de reprendre nos esprits. J'aurais aimer prolonger cette sensation pour toujours mais la fatigue et l'intensité de nos débats me provoquèrent de violents frissons.

- Viens là ! Daryl s'allongea sur le lit m'entrainant avec lui puis recouvrit nos deux corps avec les couvertures.

La chaleur de son corps contre le mien, la régularité de sa respiration, tout cela m'apaisa instantanément. La fatigue commençait à l'emporter, et mes yeux se fermaient lentement. Pourtant une pensée persistante refusait de se dissiper : et si tout recommençait ?

La dernière chose que je ressentis avant de sombrer dans le sommeil, c'était le sentiment de sécurité que provoquaient ses bras autour de moi et j'entendis le murmure rassurant de la voix de Daryl. 

-"Je te protégerai toujours," dit-il doucement, 

Et J'en crus chaque mot.